Difficile pour Germain, le timide et malhabile, de remplacer sa soeur parfaite partie en vacances...
Fanette, l'épicière de Saint-Amour-les- Clapotis, part pour un grand voyage en voilier. Quelle idée ! s'inquiètent les villageois qui la regardent partir sur le port. Car à Saint-Amour-les-Clapotis, l'épicerie du village est le lieu où tout le monde se retrouve pour papoter. Et déguster du chocolat.
Pendant l'absence de Fanette, c'est un nouveau venu qui s'en occupe : Germain, son frère. Mais il a tellement peur de ne pas être à la hauteur de sa soeur (comme les villageois d'ailleurs) qu'il ne cesse de se tromper... Bientôt, le pire arrive : il entre en rupture de stock de chocolat. Germain n'a plus le choix : il ferme l'épicerie et s'enfuit dans la forêt...
Ce guide clair et très illustré donne toutes les bases pour savoir bien s'orienter, randonner, repérer et observer les animaux -et s'en prémunir si besoin-, se construire un abris, apporter les premiers soins à un malade ou un blessé, et bien plus encore! Tous les pas à pas, réalisés en inforgraphies très précises, donnent toutes les informations et les techniques pour accomplir de très nombreuses tâches ou actions inhabituelles pour les jeunes citadins, telles que se construire un abri avec des branches ou survivre à une avalanche !
Puisette vit seule avec son pingouin sur son île. C'est elle qui fait et défait la mer. Elle a fort à faire et prend son métier très à coeur. Chaque matin, elle accroche les nuages dans le ciel, installe les vagues, gonfle les poissons... Courageuse et un brin autoritaire, Puisette aime quand les choses sont en ordre, quand tout se passe comme elle l'a décidé. Mais voilà qu'un matin arrive sur le rivage un gros paquet que Puisette n'a pourtant pas commandé. Eh oui parfois la vie est faite de surprises, n'en déplaise à Puisette... Dans ce paquet, il y a une autre petite fille. Une petite fille qui ressemble à Puisette mais n'est pas Puisette, une petite fille qui ne parle pas et va venir bousculer ses habitudes. Fragile - puisque c'est ce qu'il y a écrit sur le paquet, c'est comme ça que Puisette va l'appeler - dérange, agace, rompt la monotonie du quotidien et manque, surtout, quand elle n'est plus là. Puisette va vite apprendre que la vie c'est plus drôle et c'est plus joli à deux. Samuel Ribeyron s'est emparé du texte d'un spectacle vivant écrit par deux jeunes femmes, Laure Poudevigne et Estelle Olivier, pour nous livrer cet album, aux allures de bande dessinée, d'une intensité rare. Drôle et poétique, avec son texte à l'oralité savoureuse, il nous parle de l'Autre, de notre besoin immense des autres, de leur présence qui réchauffe, bouscule, fait bouger nos lignes et nous rend meilleurs.
Un livre cartonné qui plonge les tout-petits au coeur d'une nature luxuriante un soir d'orage, en explore la beauté et invite à dédramatiser les peurs.
Page après page, des éléments brillants en relief que l'enfant aura envie de suivre et de toucher du doigt (les gouttes de pluie, les flaques d'eau sur le chemin, les éclairs, le lever du soleil...). Une exploration sensorielle et ludique.
Quel enfant n'a pas vécu l'un de ces été intenses dont il se souviendra toujours ?
Nul besoin de texte, ici, le récit se déroule par la force d'images virtuoses, qui suffisent à construire le récit au sein d'une nature bruissante et luxuriante.
L'Eté dernier est un album intemporel, universel, que chaque enfant pourra découvrir seul et dont la beauté et la force poétique le toucheront au coeur.
Prenez la vague ! De jolies filles, un nouveau monde, une bande d'idiots ! Pour son entrée à l'université, le jeune Iori emménage chez son oncle, propriétaire d'une boutique de plongée en bord de mer. Plein d'entrain pour cette nouvelle vie d'adulte qui commence, il n'était pas préparé à se faire recruter de force dans le club de plongée totalement désinhibé de sa fac, qui enchaîne les beuveries sans aucune retenue ! En plus de ça, Iori a peur de l'eau... Peut-on vraiment apprendre à aimer la plongée quand on ne sait pas nager ?!
Suivez le quotidien d'un club de plongée à la fac japonaise. Déluré et desopilant !
La Mermaid Saga au complet !Parce qu'il a mangé la chair d'une sirène, Yuta est devenu immortel. Depuis des siècles, il traverse le Japon à la recherche d'une de ces femmes-poissons qui pourra enfin lui permettre de vieillir. Mais ces créatures envoûtantes sont aussi belles que dangereuses et c'est dans le sang et les sacrifices qu'il va les retrouver... Un superbe conte noir et mélancolique qui dévoile une autre face de la créatrice de Ranma 1/2.Après la publication du premier opus Mermaid Forest, Rumiko Takahashi a complété cette saga, devenue culte au fil des années. Nous avons aujourd'hui le plaisir de vous proposer une version intégrale de la série, en deux tomes grand format.
Un conte noir, superbe et mélancolique. A découvrir absolument ! Serie terminée en 2 tomes.
La genèse d'un héros.Nous connaissons tous la légende du roi Arthur; les exploits de ses vaillants chevaliers continuent de nourrir notre imaginaire collectif, pourtant avant de siéger à la Table ronde, ils ont tous vécu la plus extraordinaire des aventures: l'enfance. Quelque part au sud de l'Angleterre, au temps des fées et des forêts denses, Perceval, un petit garçon rêve d'aventures. Celui qui deviendra un des plus grands chevaliers mène une existence paisible loin de la vie de château. Elevé par une mère aimante, il grandit à l'abri des horreurs de la guerre, au coeur de ces bois verdoyants où la magie subsiste encore. Mais le jour où sa route croise celle d'un régiment venu de la grande ville, il va découvrir le secret qui entoure sa naissance et vouloir marcher dans les pas de son père ! En suivant les péripéties de ce petit héros, nous entrons dans un monde fantastique, où les fées voient doucement leur pouvoir s'éteindreau profit d'une ère nouvelle, celles des humains.Avec ce premier volume d'une saga consacrée au mythe de Perceval, Brrémaud et Bertolucci renouent avec l'univers féérique que le duo avait commencé à développer dans Brindille.Après leur mythique série naturaliste Love et leur jubilatoire Vacances de Donald, les deux complices montrent encore toute l'étendue de leur talent pour sublimer un monde où la nature prend la place d'un personnage à part entière.
1958, Hiroshima. À cette époque au Japon, il est difficile pour une jeune femme d'élever seule ses deux fils. Acculée, Hideko décide un jour de confier son plus jeune garçon, Akihiro, à sa mère qui vit à la campagne. Arrivé chez sa grand-mère, une vie complètement nouvelle va commencer pour Akihiro. Pas facile de quitter la campagne quand on n'y est pas préparé !
Stéphane Chabert est le looser des loosers. Dans l'agence de pub qui l'emploie, il est la risée de ses collègues. On l'ignore, on le méprise. Mais un jour, il tombe sur une annonce mystérieuse qui vante les mérites d'un stage de vaudou. Stéphane Chabert décide de s'y rendre. Après tout, il n'a rien prévu ce week-end. Ni les autres week-ends d'ailleurs.
Voilà notre héros, incarné par Eric Judor, embarqué dans une série de situations plus absurdes les unes que les autres, dont Fabcaro a le secret.
Guacamole Vaudou est un roman-photo écrit par Fabcaro et joué par Eric Judor. La rencontre au sommet de deux rois de l'absurde.
La rencontre improbable d'un flic bougon, d'une jeune aristocrate... et d'une grosse boule rouge !
Bertille et Bertille. Prénom pour l'une, nom de famille pour l'autre. C'est bien tout ce qui rapproche cette jeune fille de bonne famille et ce commissaire ! Ils ont pourtant un autre point commun pour le moins incongru. Ils ont tous deux assisté à l'atterrissage mouvementé d'un objet insolite. Un objet qui grossit, grossit, grossit au sens propre du terme devenant un véritable casse-tête pour le gouvernement. Tandis que nos deux personnages s'affrontent dans de réjouissantes joutes verbales, cette mystérieuse boule rouge devient une menace pour la France des Années folles.
Écrasée près de Paris, et ne cessant de grandir, elle se rapproche de la capitale...
Charlemagne Persant, né au milieu du XIXe siècle dans une ferme pauvre de la région lyonnaise, aurait dû avoir la vie toute tracée d'un paysan désargenté.
C'était sans compter sur son grand-père qui, persuadé de l'inverse, allait forcer le destin en donnant à l'enfant un étonnant prénom d'empereur. À lui répéter si souvent que sa destinée serait exceptionnelle, il développa chez lui un charisme qui plia le monde à son bon vouloir. Son sens aigu du commerce et sa froideur lui dicteront au fil des années une ligne de conduite inflexible qui le conduira, y compris par un mariage bien au-dessus de son rang, à gravir tous les échelons. Jamais l'empathie, le remords ou la compassion n'auront de place dans ses choix. Jamais sinon peut-être pour une prostituée aussi noire de peau qu'il l'était de coeur et pour laquelle il fera preuve de la seule tendresse dont il fut capable un jour. À ne rien donner, on ne transmet pas non plus sinon la ruine et le malheur. Les amours manquées feront de la fin de Charlemagne un brasier bien cruel.
Femme et enfant tenteront d'exister au-delà même de son souvenir. L'Affaire des vivants, formidable évocation d'un destin hors norme, saga historique de la France de la fin du XIXe, a tous les ingrédients de la tragédie classique.
Attention chef d'oeuvre ! En positionnant son récit au coeur du Roannais industriel du 19ème siècle, Christian Chavassieux nous livre un roman classique comme aurait pu l'écrire Zola ou Flaubert. La vie hautement romanesque du personnage principal (Charlemagne Persant) héros tragique et magnifique nous laisse pantelant à chaque page. Chronique humaine et sociale, "L'affaire des vivants", porté par un style éblouissant est un livre immense que l'on n'oublie pas.
Nous sommes en 2003. Lily est taxi. Elle accompagne un couple de vieux agriculteurs sur la route de Cannes, en pleine fournaise. Et si la canicule se prolongeait indéfiniment ? Sur l'autoroute, les bolides klaxonnent de loin, fusillent le rétroviseur d'appels de phares et passent en trombe. À mesure que la température monte, les personnages se dévoilent, entre amour et violence. Lily pense à sa fille aînée, Jessica, que l'adolescence expose aux premières déconvenues sentimentales. À son ex-mari, qui l'a quittée pour une femme plus jeune. À leurs anciens jeux érotiques... Il y a quelque chose de pourri dans l'atmosphère. Et toute cette poussière qui s'élève de la terre et vient coller à leurs songes, finirat-elle par les ensevelir ?
Pendant l'été caniculaire de 2003, Lily, chauffeure de taxi, emmène un couple de paysans de la région de Roanne vers la Méditerranée. Des personnages"ordinaires", tout en profondeur et en ambiguité, une héroine magnifique. Christian Chavassieux tisse son intrigue en suggérant plus qu'en montrant dans un style superbe, riche et gouleyant. Une très belle histoire !
Dans une France rurale aujourd'hui oubliée, deux gamins passionnés par les lettres nouent, dans le secret des livres, une amitié solide. Le premier, orphelin de père, travaille comme forgeron depuis ses quatorze ans et vit avec une mère que la littérature effraie. Pour cette raison, elle le met tôt à la boxe. Il sera champion. Le second devient abbé de la paroisse. Mais jamais les deux anciens gamins ne se quittent. Aussi, lorsque l'abbé propose à son ami d'enfance d'interpréter le rôle de Jésus dans son adaptation de La Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ, celui-ci accepte pour sacrer, sur le ring du théâtre, leur fraternité. Ce boxeur atypique et forgeron flamboyant était le père du narrateur. Après sa mort, ce dernier décide de prendre la plume pour lui rendre sa couronne de gloire, tressée de lettres et de phrases splendides, en lui écrivant le grand roman qu'il mérite.
L’hommage tendre et bouleversant d’un fils à son père. Une autobiographie à fleur de ring au cœur des quartiers ouvriers de Besançon. Cerise sur le gâteau, le style flamboyant éclaire chaque page de cette magistrale leçon de vie.
Aileen Bowman, trente-cinq ans, journaliste, célibataire, est venue couvrir l'événement qu'est l'Exposition universelle pour le New York Tribune. Née d'un baroudeur anglais et d'une Française utopiste, élevée dans le décor sauvage des plaines du Nevada, Aileen est un être affranchi de tout lien et de toute morale, mue par sa passion et ses idéaux humanistes. Au fil d'un récit qui nous immerge au coeur de la ville en chantier, du métropolitain naissant aux quartiers des bordels chers aux peintres, la personnalité singulière d'Aileen se confond avec la ville lumière. Un portrait en miroir qui dessine la toile du monde, de l'Europe à l'Amérique, du XIXe et au XXe siècle, du passé d'Aileen à un destin qu'elle n'imagine pas.
La Toile du monde possède le souffle et l'énergie des grands romans qui plient la réalité aux dimensions du rêve. Rêve de liberté d'une femme venue d'un autre monde, rêve de métamorphose du Paris de 1900.
Paris en l'an 1900, l'Exposition Universelle, un monde d'hommes hésitant entre conservatisme et modernité, poussière et lumière. Et puis, une femme, américaine et journaliste, résolument libre, libertaire, sauvage et impertinente, qui va, tel un ouragan bouleverser la vie de toutes les personnes qu'elle capture dans sa toile. Un livre éblouissant, une grande leçon de vie et de courage !
« Elles étaient au nombre de douze. Douze méduses qui montaient et descendaient, emmêlant leurs tentacules, glissant, se frottant, spectres infatigables réitérant leur trajet sans cesse. ».
Dans les rues serpentines du Vieux-Nice, Rosa déambule au bras de son fils, Lino. Ensemble ils rêvent de posséder un hôtel dans lequel un immense aquarium accueillerait des méduses. Ils ont à peine dix-neuf ans d'écart et forment un duo inséparable. Jusqu'au jour où Lino est arrêté et emprisonné pour le meurtre d'un enfant.
Pour Rosa, l'innocence de son fils est incontestable. Elle se démène pour le prouver. Mais s'il est coupable, son acharnement fait-il d'elle une mère immorale ? Dans un ballet d'images charnelles, poétiques, la mater dolorosa se lance dans une quête sublime et dévorante. Mais jusqu'où l'amour maternel peut-il conduire ?
Rose et Lino, mère et fils, 19 ans d'écart, un amour immense qui les lie, des projets, des amis communs ... quand arrive le drame. Un enfant de leur entourage a été tué et c'est Lino qui est le dernier à l'avoir vu. Un premier roman magistral qui dit l'amour maternel, sa force et ses faiblesses, de l'aveuglement le plus dur à l'acuité la plus terrible. Cette histoire dégage une force incroyable qui magnétise !
«D'une certaine façon, la distance n'était plus la question, où qu'elle vive à la surface de la Terre, elle ne pourrait échapper au rayonnement du passé, aux conséquences de ses actes.»Née sur une petite île bretonne, Liv Maria grandit au milieu des livres. À dix-sept ans, elle est envoyée à Berlin où, le temps d'un été, elle fait une rencontre qui bouleversera le cours de son existence. Éprise de liberté, elle deviendra tour à tour une amoureuse, une aventurière, une libraire, une mère, et connaîtra mille vies. Mais laquelle est véritablement la sienne?Julia Kerninon brosse le portrait éblouissant d'une femme qui, malgré un secret inavouable, cherchera sans cesse à réécrire son histoire.
Portrait d'une femme libre, aventurière et engagée, "Liv Maria" confirme le sens du romanesque et l'immense talent littéraire de Julia Kerninon. "Liv Maria" porte un regard fin sur la construction de notre identité et la quête de nos origines (Liv Maria est née de mère Bretonne et de père Norvégien). Ce roman est aussi un plaidoyer pour l'amour, pour les bonheurs et les accidents de la vie qui au fil des pages vont construire la force et la fragilité de cette jeune femme. La prose ample et la puissance de Julia Kerninon nous livre un dernier message : les secrets doivent rester secrets ...
La maison de la rue Santo Domingo à Santiago du Chili, cachée derrière ses trois citronniers, a accueilli plusieurs générations de la famille des Lonsonier. Arrivé des coteaux du Jura avec un pied de vigne dans une poche et quelques francs dans l'autre, le patriarche y a pris racine à la fin du XIXe siècle. Son fils Lazare, de retour de l'enfer des tranchées, l'habitera avec son épouse Thérèse, et construira dans leur jardin la plus belle des volières andines. C'est là que naîtront les rêves d'envol de leur fille Margot, pionnière de l'aviation, et qu'elle s'unira à un étrange soldat surgi du passé pour donner naissance à Ilario Da, le révolutionnaire.
Miguel Bonnefoy, avec un grand talent de portraitiste, nous emporte sur les deux rives de l'Atlantique dans une grande fresque des déracinés, des idéalistes et des opprimés qui firent ce qu'est l'actuelle Amérique du Sud au prix et aux prises de leur propre histoire et de leur(s) héritage(s).
Il est la figure cardinale, celle dont on se réclame jusqu'à la récupération la plus grossière, une sorte de captation d'héritage qui frise parfois le ridicule. C'est un fait : le fondateur de la Ve République ne cesse de hanter la scène politique. L'attentat de l'OAS, auquel il réchappa en 1962, accéléra le dessein politique de de Gaulle : faire du président de la République, clé de voûte de nos institutions, un élu au suffrage universel. Mais soixante ans après, que reste-t-il de cette aura présidentielle ? Franz-Olivier Giesbert dresse un portrait iconoclaste du père de la Ve République. Emmanuel Macron nous donne sa vision de de Gaulle et des enseignements qu'il nous a légués. L'historien Michel Winock raconte le retour au pouvoir du Général en 1958. Ludivine Bantigny revient sur les événements de Mai 68. David Djaiz explique la politique d'aménagement du territoire, comme volontarisme d'État gaullien. Pascal Perrineau nous raconte pourquoi de Gaulle a cherché à assurer une légitimité populaire à ses successeurs. Enfin, Frédérique Neau-Dufour et Laurent Joffrin dressent un portrait de l'homme de lettres derrière le monstre politique.
6 juin 1944, Normandie. Les parachutistes ont sauté dans la nuit. Des milliers d'hommes débarquent à l'aube sur les plages pour libérer la France. Découvrez dans ce livre les héros de cette bataille de la Seconde Guerre mondiale et suivez-les, heure par heure, tout au long de cette journée historique.
Le pauvre Guy Crouchback incarne l'état d'esprit et la morale des années 1940. Ce jeune homme, issu d'une famille de la haute bourgeoisie, introverti, catholique dévot et malchanceux en amour, a du mal à s'engager sous les drapeaux. Lorsqu'il y parviendra, la désillusion sera grande.
Avec son brio habituel, son ironie mordante, le grand romancier anglais raconte les heurts et malheurs de cet anti-héros, homme de bonne volonté s'il en est, dans un monde qui voit s'effondrer les canons traditionnels de l'honneur, et propose une irrésistible satire de l'armée britannique.
L'incroyable histoire vraie de l'arme la plus effroyable jamais créée.
Le 6 août 1945, une bombe atomique ravage Hiroshima. Des dizaines de milliers de personnes sont instantanément pulvérisées. Et le monde entier découvre, horrifié, l'existence de la bombe atomique, première arme de destruction massive. Mais dans quel contexte, comment et par qui cet instrument de mort a-t-il pu être développé ?
Véritable saga de 450 pages, ce roman graphique raconte les coulisses et les personnages-clés de cet événement historique qui, en 2020, commémore son 75e anniversaire. Des mines d'uranium du Katanga jusqu'au Japon, en passant par l'Allemagne, la Norvège, l'URSS et le Nouveau-Mexique, c'est une succession de faits incroyables mais vrais qui se sont ainsi déroulés.
Tous ceux-ci sont ici racontés à hauteur d'hommes : qu'ils soient décideurs politiques (Roosevelt, Truman), scientifiques passés à la postérité (Einstein, Oppenheimer, Fermi...) ou acteurs majeurs demeurés méconnus, tels Leó Szilàrd (le personnage principal de cet album, un scientifique qui remua ciel et terre pour que les USA développent la bombe, puis fit l'impossible pour qu'ils ne l'utilisent jamais), Ebb Cade (un ouvrier afro-américain auquel on injecta à son insu du plutonium pour en étudier l'effet sur la santé) ou Leslie Groves (le général qui dirigea d'une main de fer le Projet Manhattan) - sans oublier, bien sûr, les habitants et la ville d'Hiroshima, reconstituée dans La Bombe de manière authentique.
Extrêmement documenté mais avant tout passionnant, comparable en cela à la série TV Chernobyl, cet ouvrage s'impose déjà comme le livre de référence sur l'histoire de la bombe atomique.
L'histoire de la création de la bombe atomique racontée ... en 500 pages ! Un travail de documentation remarquable qui réussit le tour de force d'être passionnant du début à la fin ! Définitivement une BD à avoir dans sa bibliothèque.
Mai 2016. La juge Alma Revel doit se prononcer sur le sort d'un jeune homme suspecté d'avoir rejoint l'État islamique en Syrie. À ce dilemme professionnel s'en ajoute un autre, plus intime : mariée, Alma entretient une liaison avec l'avocat qui représente le mis en examen. Entre raison et déraison, ses choix risquent de bouleverser sa vie et celle du pays...
Karine Tuil nous entraîne dans le quotidien de juges d'instruction antiterroristes, au coeur de l'âme humaine, dont les replis les plus sombres n'empêchent ni l'espoir ni la beauté.
La juge antiterroriste Alma Revel doit se prononcer sur la mise en accusation d’un homme parti en Syrie, mais celui-ci est défendu par un avocat charismatique qui se trouve être son amant. Comme la décision d’inculpation lui revient, elle devra donc faire le tri entre les « faits » et son « intime conviction ». Dans ce roman captivant Karine Tuil nous montre l’absence d'une « Vérité Absolue ».
Deborah Levy revient sur sa vie. Elle fuit à Majorque pour réfléchir et se retrouver, et pense à l'Afrique du Sud, ce pays qu'elle a quitté, à son enfance, à l'apartheid, à son père - militant de l'ANC emprisonné -, aux oiseaux en cage, et à l'Angleterre, son pays d'adoption. À cette adolescente qu'elle fut, griffonnant son exil sur des serviettes en papier. Telle la marquise Cabrera se délectant du «chocolat magique», elle est devenue écrivaine en lisant Marguerite Duras et Virginia Woolf. En flirtant, sensuelle, avec les mots, qui nous conduisent parfois dans des lieux qu'on ne veut pas revoir. Ce dessin toujours inédit que forme le chemin d'une existence.
Ce que je ne veux pas savoir est une oeuvre littéraire d'une clarté éblouissante et d'un profond secours. Avec esprit et calme, Deborah Levy revient sur ce territoire qu'il faut conquérir pour écrire. Un livre talisman sur la féminité, la dépression, et la littérature comme une opération à coeur ouvert.
Majorque l’hiver, dépression, amitié, Deborah Levy retrouve le sens de son travail d’écrivain : ouvrir le couvercle des chagrins enfouis, mettre des mots pour gagner sa liberté de femme et d’auteure. Un récit émouvant d’une grande écrivaine à découvrir !