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Béatrice Tracol
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La petite histoire se tisse sur le canevas de la grande Histoire, peut-on dissocier les deux ? Voici le titre d'un roman qui sue par tous ses pores le ressenti individuel de la Grande Guerre en sondant la douleur et l'espoir des personnages qui l'ont subie : L'Armistice est signé commence alors la reconstruction du pays et des âmes meurtries. Les «petites gens» portent, dans ce roman, le fardeau qu'ont laissé les grands décideurs de ce monde. 1919, la Grande Guerre a laissé son lot de souffrances et de deuils. À Saint-Genest, sur les plateaux du Pilat, Elise, orpheline de son père et de ses trois frères, ne peut se reconstruire; elle a en charge, dans la maison des bois, sa mère Mathilde dont l'esprit s'est envolé. Pour faire bouillir la marmite, elle travaille au château. Le comte de Fontenoy, manquant de bras pour sa scierie, doit embaucher des journaliers. Jean, venu de nulle part, est l'un de ces bûcherons. Elise et Jean, tous deux victimes dans leur coeur de cette boucherie, ne tarderont pas à se reconnaître. Leur amour va provoquer une renaissance, pour eux, mais aussi pour Mathilde.
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Parties de Saint-Victor-sur-Loire en 1873 pour le Québec, les familles Tressac et Morel, de pauvres travailleurs Français, ont ambitionné de faire fortune vers ce qu'on nommait encore la Nouvelle France : Cet eldorado où tout était possible... Leurs espérances vont être au-delà de toute attente. Là-bas, de l'autre côté de l'océan, les peuples natifs continus a payer un lourd tribut aux conquérants qui s'accaparent leurs territoires ancestraux, en tentant de leur apporter la « civilisation ». De culture trop différentes pour se comprendre, le mépris et la haine séparent ces peuples... Pourtant, Leny, la file des Tressac, ressent très tôt une attirance profonde pour le mode de vie et la philosophie des amérindiens... Gela va 1' emmener a rencontrer Istu... Istu son amour. La colère et l'écoeurement vont bouleverser la vie prospère des Tressac et celle de leur entourage.
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La mondialisation capitaliste telle qu'elle se profile aujourd'hui, cette acculturation du tout, n'est et ne sera pas bénéfique au monde malgré ce qu'on essaye de nous faire croire. Non, je suis de celle qui pense qu'elle sera pernicieuse pour tous... L'Humanité est réprimée au profit du capitalisme globalisé. La révolte pour la reconquérir devra donc être globalisée.
Aujourd'hui l'Homme a fini de scier la branche sur laquelle il était assis. Ce démembrement, cette rupture violente, cette transformation n'est pas qu'environnementale elle est ussi spirituelle, car nous ne voyons plus la beauté du monde.