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Christian Millau
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Dictionnaire amoureux : de la gastronomie
Christian Millau
- Plon
- Dictionnaire Amoureux
- 16 Octobre 2008
- 9782259206983
Des grands dîners de Louis XIV à la cour de Versailles aux extravagances contemporaines de la cuisine moléculaire, en passant par la joyeuse bamboche des années 1900 ou la franche convivialité d'un repas de chasseurs du pays gascon, ce dictionnaire amoureux est un "régal" de culture, d'histoires et d'anecdotes.
J'aurai passé un demi-siècle de ma vie à rouler ma bosse et mon estomac sur la Terre entière et n'ai toujours pas perdu l'appétit de le raconter. Non pas en professeur "ès-gastronomie" (oh, le vilain mot !) mais en gourmand, amateur de bonnes et belles choses, de rencontres et de découvertes. Pour faire partager à mon lecteur mes emballements, mes déconvenues ou mes coups de gueule, je me suis coulé dans la peau du conteur, comme il s'en trouve autour d'une table entre amis.
Quand je lui fais déguster un lièvre à la royale, nous sommes au Palais-Royal chez Mme Colette. Ensemble, nous humons les parfums du miroton de Mme Milord, ma concierge, nous nous glissons dans les mystérieuses cuisines de la franc-maçonnerie, nous nous asseyons chez les plus grands chefs du siècle et nous nous payons la tête des ridicules d'une certaine gastronomie contemporaine.
C.M -
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Toute la magie et les clefs du vin dans un petit livre univers.
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Petit dictionnaire amoureux de la gastronomie
Christian Millau
- Pocket Documents Et Essais
- 6 Juin 2013
- 9782266239936
G comme Goût.
A comme Additions folles.
S comme Sushimania.
T comme Truffe du bois de Vincennes.
R comme Reblochon.
O comme Oreille.
N comme Nouvelle cuisine.
O comme Oursin.
M comme Mariage des vins et des plats.
I comme Indienne (cuisine).
E comme Ennui (à table).
Gourmands, gourmets et gastronomes, Christian Millau vous invite à son tour des tables, des cuisines et des plats.
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Gault et Millau se mettent à table
Henri Gault, Christian Millau
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- 9 Octobre 2015
- 9782234110717
Gault et Millau sont de mauvais Français : ils ne sont ni présidents ni décorés. Ce sont également de mauvais gastronomes (d'ailleurs le mot gastronome les fait bondir. Ils se flattent d'être des amateurs) : ils ne font en effet partie d'aucune confrérie - pas même celle du Joyeux Tire-Bouchon - d'aucun ordre, d'aucune association. Mais depuis qu'ils ont fait irruption et mis d'emblée les pieds dans le plat, quelque chose a changé au royaume de la France gourmande. En secouant vigoureusement la marmite, en disant leur quatre vérités aux marchands de mauvaise soupe, en révélant de jeunes talents, souvent inconnus, ils ont aidé la cuisine à sortir de son immobilisme, et donné à des millions de Français le goût de l'exigence et d'un nouvel art de vivre, mieux adapté à notre époque. Discutés, et même attaqués parfois passionnément, ils ne laissent, en tout cas, personne indifférent. À travers leurs guides, leur revue, nous connaissons leurs goûts, les restaurants de leur choix. Mais, jamais encore, ils n'avaient révélé quelles surprises leur avaient souvent réservées l'exceptionnelle aventure qu'ils ont vécue en commun depuis près de vingt ans. Les dessous de leur enquête, les voici aujourd'hui racontés dans Gault et Millau se mettent à table. Des dessous qui ne manquent ni de pittoresque, ni de comique. Comment en serait-il autrement pour ces deux Phileas Fogg de la fourchette, du verre et du couteau qui, de Paris à New York, et de Hong Kong à Los Angeles, exercent une vigilance sans relâche à l'égard de quiconque invite - moyennant finance - à s'asseoir à une table pour déjeuner ou dîner.
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Nos desserts préférés à la maison
Henri Gault, Christian Millau
- FeniXX réédition numérique (Édition N°1)
- 17 Juin 2022
- 9782307589457
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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" dieu est-il français ? s'interrogea l'écrivain allemand friedrich sieburg, peu de temps avant que les panzers du général guderian vinssent le vérifier sur place.
l'est-il, ne l'est-il pas ? disons que cela dépend des jours. une chose est sûre, dieu est gascon. tous deux racontent beaucoup d'histoires. tous deux sont fiers, susceptibles, prompts à en découdre mais toujours prêts à pardonner, parce qu'au fond, ce sont de bonnes pâtes ; ce n'est d'ailleurs pas un hasard si le gascon n'aime pas trop les curés. quand il s'adresse à dieu, il n'a pas
besoin d'intermédiaires et inversement.
on croit savoir, en général, que la gascogne se trouve en bas de la carte de france, vers la gauche. erreur. la gascogne est une fantaisie, un roman qui n'existe que dans l'imagination des gascons. la gascogne est mon pays. je n'y ai aucune attache familiale, ma mère était moscovite, mon père normando-parisien, je suis né sur les rives de la seine, j'y ai passé le plus clair de ma vie et je vis momentanément sur la côte d'azur.
mais la gascogne est mon pays. je n'y ai pas de maison, aucune terre, pas même un bout de vigne entre mouton-rothschild et lafite, ni de truffière à sarlat, de palombière dans les landes, de chasse en béarn, de studio à saint-jean de luz ou de caveau à arcangues, entre luis mariano et les amoureux qui se bécotent sur les bancs du plus aimable cimetière du monde. mais la gascogne est mon pays. henri de navarre est mon roi, aliénor d'aquitaine ma cousine, et à nérac, je me réveille dans les bras de la reine margot qui, soit dit sans l'offenser, est un chaud lapin.
d'artagnan, porthos, athos, aramis sont mes oncles, planchet mon fidèle valet et montaigne mon précepteur. le matin, je me
brosse les dents à l'ail et me les rince au jurançon. j'attaque la journée avec une tartine de foie gras ; à midi, je me réconforte avec une garbure, un magret de canard ou un cassoulet et le soir, je baisse le rideau sur une sauce aux cèpes ou une brouillade de truffes. le dimanche, bien sûr, je sors la poule au pot.
" christian millau, en nous livrant une mosaïque de portraits, recettes, anecdotes, aussi drôles que savoureux, nous explique à sa façon ce qu'est cette gascogne de fantaisie, son pays de coeur.
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« Quelle pêche ! Quelle tchatche ! Quelle niaque ! Christian Millau est de ces hommes qui, avec l'âge, lâchent leur vérité avec une franchise jubilatoire. » Bernard Pivot accueillait ainsi en 2011 le Journal impoli d'un jeune hussard de quatre fois vingt ans et même un peu plus.Aujourd'hui, avec ce Ravi de vous avoir rencontré, le cocktail d'humeur et d'humour, d'irrévérence et de tendresse, d'insolence et de gourmandise de la vie, est toujours aussi pétillant. Christian Millau tire de son foisonnant bouquet de vies - le critique littéraire, le grand reporter, le chroniqueur judiciaire, l'historien, le satiriste, le gastronome - une centaine de portraits saisis sur le vif, tour à tour enthousiastes, mordants, nostalgiques ou carrément vachards. Vous allez faire un voyage de plus d'un demi-siècle à bord d'un train aux souvenirs dont les passagers sont encore plus fabuleux que ceux d'un Orient-Express.
Entre Joseph Kessel et Winston Churchill, Salvador Dali et Fred Astaire, Arletty et Sacha Guitry, Orson Welles et Vladimir Poutine, Ben Bella et Yves Saint-Laurent, Céline et Le Corbusier, Paul Morand et Charles de Gaulle, Boris Vian et Roger Nimier, Woody Allen et Jean-Marie Le Pen, Pierre Bergé et un kidnappeur, François Mitterrand et Paul Léautaud, ou un charcutier embaumeur façon « ancienne Égypte » et un patron de restaurant dont le sport préféré est de virer ses clients, vous roulerez à cent à l'heure, sans en perdre une miette pour arriver au terminus, la tête en fête.
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Découvrez Journal d'un mauvais Français - 1er septembre 2011 - 1er avril 2012, le livre de Christian Millau. Les "mauvais Français" qui refusent de marcher au son du clairon du prêt-à-penser vont se régaler. Dans l'irrévérence, l'humour ou la colère, sur fond de campagne présidentielle, Christian Millau bouscule le présent et fait revivre son passé, riche de souvenirs inédits, comiques ou émouvants, littéraires, politiques ou journalistiques. En un bouquet étincelant se croisent des personnages aussi dissemblables que Nicolas Sarkozy et Louis-Ferdinand Céline, François Hollande et Antoine Blondin, DSK et Michel Déon, Marine Le Pen et Gaston Gallimard, Dodo la Saumure et la vicomtesse de Noailles. Après le succès de son Journal impoli, unanimement salué par la critique, le jeune hussard de quatre fois vingt ans est reparti au galop.
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Tout ce qu'un policier n'a pas le droit de dire
Philippe Pichon, Christian Millau
- JC Lattès
- Documents Lattes
- 4 Septembre 2002
- 9782709623919
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Journal impoli ; un siècle de galop 2011-1928
Christian Millau
- Éditions du Rocher
- Litterature
- 13 Janvier 2011
- 9782268070520
C'est le Journal d'un jeune hussard de quatre fois vingt ans qui revit sa vie au galop. C'est le grand balayage, d'humeur et d'humour, d'irrévérence et de flamme, d'émotion et de colère d'un siècle tumultueux qui palpite sous la plume d'un écrivain libre de toutes entraves. Glanés de 2011 à 1928, des souvenirs, des rencontres, qui étonnent, passionnent, serrent le coeur ou font éclater de rire. Nimier et Aymé, Morand et Céline, Vialatte et Blondin, Mauriac et Léautaud, Cendrars et Desproges, Hemingway et Orson Welles. Hitler à son balcon, Churchill avec la Callas, l'abbé Pierre au Crazy Horse... Alger sous la mitraille, les grands procès de l'OAS, le goulag de la Mer Blanche, l'été 1940... Les travelos de Singapour, les coupeurs de têtes d'Amazonie... La grande Histoire et la petite filent au galop du siècle.
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Dictionnaire Millau d'un peu tout et n'importe quoi
Christian Millau
- Rocher
- 24 Janvier 2013
- 9782268075075
Après le Journal Impoli et le Journal d'un mauvais Français, Christian Millau nous revient avec un Dictionnaire à sa façon. Ici et là, on fait son bonheur d'une définition d'une ou deux lignes : Alcool : c'est le vin de messe des mécréants. Art contemporain : on se précipite dans les expositions pour voir des choses qu'on ne voudrait jamais avoir chez soi. Caisses : quand François Hollande est arrivé à l'Élysée, elles étaient vides. À présent, il n'y a plus de caisse. Clandestin expulsé : nomade interrompu dans son projet de société. Communisme : ça marche, il suffit de le privatiser. Les Chinois l'ont compris. Femme moderne : variété de cabine téléphonique à hauts talons. Mort : nuit gravement à la santé. Ailleurs, sur quelques pages, Christian Millau croque sur le vif de grandes figures de la littérature ou des arts qu'il a bien connues : Joseph Kessel lui racontant l'Afghanistan, Antoine Blondin sobre, Jean Giono révélant un Machiavel inconnu, Jean Anouilh assailli par des gauchistes qui veulent lui faire la peau, Georges Brassens dans son gourbi où courent les rats, Charlie Chaplin s'asseyant dans le fauteuil où Molière est mort... De A à Z, de Depardieu à Trierweiler, de BHL à DSK, de Céline à Montebourg ou de Bonaparte à Sarkozy, entre vacherie et tendresse, gravité et légèreté, provocation et émotion, grande Histoire et petites histoires, journalisme et littérature, Christian Millau nous entraîne une nouvelle fois dans un tourbillon tonique d'où l'on sort la tête en fête. «Quelle pêche ! Quelle tchatche ! Quelle niaque ! Il est de ces hommes qui avec l'âge se moquent du qu'en dira-t-on, des discours convenus et qui lâchent leur vérité avec une franchise jubilatoire.» Bernard Pivot, Journal du Dimanche «Un siècle palpite dans son style comme la pépite dans la main du chercheur d'or. Ce Millau, c'est un soleil ! " François Ceresa, Le Figaro Magazine «C'est la quintessence de l'art de chroniquer.» Marc Lambron, Le Point «Brillantissime et drôle à éclater. C'est le genre de bouquin que je garderai près de moi toute ma vie, entre Jules Renard et Léautaud.» Gérard Collard, Coups de coeur des Libraires, LCI, la 5, France Inter «Un esprit libre qui défouraille à tout va sur notre époque percluse de politiquement correct.» Jérôme Dupuis, Lire «Il a l'Histoire à l'oeil. Sa mémoire est une malle aux trésors. Ni désespoir ni nostalgie mais une vraie gourmandise de la vie.» Bertrand de Saint Vincent, Spectacle du Monde
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Vienne, 1923.
Un obscur agitateur vient d'être incarcéré après un putsch raté à Munich. A l'ambassade de France, on demande à un jeune attaché, Philippe de Gondrange, d'enquêter sur la jeunesse de cet Autrichien sorti de nulle part. Qui est donc cet étudiant recalé aux Beaux-Arts, ce vagabond qui vend des vues de Vienne sur cartes postales à des marchands juifs, bourre ses souliers troués de papier journal et dort sur des bancs de square ? Un trublion de brasserie ? Un démon surgi de la marmite des sorcières ? Ou seulement un passant excité, un petit bourgeois qui rêve de devenir quelqu'un dans le fantastique tourbillon artistique et intellectuel de la Belle Époque viennoise ? " Il s'agit sans nul doute d'un de ces personnages pittoresques dont l'histoire fourmille, dira un colonel du 2è Bureau.
Il y a toutes les chances pour qu'on n'en entende plus jamais parler. " Cet homme quelconque mettra le feu à l'univers. Il s'appelle Adolf Hitler.
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Encore un guide de restaurants ? - Non, vous n'y êtes pas. - Et pourquoi « fantômes » ? - Parce que ce ne sont pas de vrais restaurants. Disons des « vrais-faux » ou des « faux-vrais ». Ne craignez rien, les lecteurs sont futés. Ils trouveront ce qui se cache derrière. Mais le sujet du livre est ailleurs. Ce sont dans les ridicules de la société d'aujourd'hui que Christian Millau mord avec allégresse.
Rarement le ridicule ne s'est jamais aussi bien porté. Il fleurit les plates-bandes du langage, de l'enseignement, de la politique, des médias, des relations publiques, de la mode et, ô combien, de la gastronomie.
Or, justement, le restaurant est une des scènes privilégiées du grand théâtre de la comédie humaine. Si vous aimez rire aux dépens de votre prochain, profitez-en !