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Pimientos
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Les premières faïences du Pays basque n'intégraient aucune singularité basque et ce jusqu'au début du xxe siècle.
Suite à l'exposition des Arts décoratifs de 1925 à Paris, le courant Art déco a touché la plupart des manufactures de faïences. Les décors de type basque se sont alors multipliés.
Des commerciaux sillonnaient la France et proposaient du régionalisme à leurs clients, soit pour de la vaisselle de table, soit pour des pièces de haute qualité artistique.
Les cadeaux de mariage en vaisselle basque ont contribué à cette production très prisée.
En dehors du Pays basque, dans presque tout l'Hexagone, des pièces décorées ont été fabriquées. La « vaisselle basque » a ainsi été produite en Bretagne, en région parisienne, dans le Nord, le Centre ou l'Est de la France et dans les Pyrénées.
La Sarre en a aussi fourni entre les deux guerres mondiales.
Des peintres locaux connus ont apporté leur concours : Louis- Benjamin Floutier, Jacques Le Tanneur, Ramiro Arrue, Jean- Baptiste Laffargue, Charles- André Floucault, Jean-Roger Sourgen pour les pièces les plus prestigieuses.
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Saint Jean de Luz ; les digues, les bains, les tempêtes, le quartier disparu
Guy Lalanne
- Pimientos
- 30 Avril 2009
- 9782912789815
Depuis que les tempêtes ont arrasé les falaises de Socoa et de Sainte-Barbe, la houle n'a eu de cesse de pénétrer plus avant dans la baie.
Et les vagues ont détruit le quartier de la Barre qui dut être abandonné. On a pensé alors que toute la ville allait disparaître. C'était sans compter avec le génie et la volonté des hommes qui battirent les digues au XVIIIe et XIXe siècles. Aujourd'hui la baie est redevenue ce plan d'eau paisible qui fait la joie des baigneurs et constitue un refuge pour les marins. L'achèvement de la construction des digues coïncide avec la naissance d'un nouveau mode de vie, plus hédoniste.
Une nouvelle époque pour Saint-Jean-de-Luz et Ciboure.
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On la voit de toutes parts depuis le Pays Basque occidental. C'est la montagne mythique du Labourd. En exhumant d'anciens documents, des vieilles photos, des cartes postales anciennes, Guy Lalanne nous fait cheminer sur les versants de cette «vieille dame», sur ses sites inconnus, emprunter son petit train à crémaillère, boire un verre dans ses ventas, parler avec ses habitants. Redoutes, dolmens, bunkers, bordes autant de lieux oubliés que l'auteur exhume et auxquels il redonne vie à l'aide d'une iconographie inédite, tirée de sa collection personnelle.