Dès le début du festival d'Avignon en 1947, et plus tard au Théâtre National Populaire, Jean Vilar lui-même utilise le tableau de service comme un instrument de liaison, véritable moteur de l'entreprise. Ces feuillets, percés de trous d'épingles ou de punaises aux quatre coins, portent toute l'émotion, les joies, les colères, les lassitudes et les enthousiasmes d'une équipe d'hommes et de femmes partageant une aventure exceptionnelle.
«Ce théâtre que je fais, il cherche à s'inscrire dans l'histoire sociale, tout simplement. Et si sur cet immense terrain où se déroulent les querelles du monde ma place est misérable, c'est à cette place et à cette place seule que je tiens.» Cette réplique de Jean Vilar à un critique résume bien le thème central de ce livre où sont rassemblés quatre-vingts textes - dont cinquante inédits - écrits entre 1938 et 1971. Cet ouvrage est le combat «écrit» par Vilar de cette double expérience capitale pour le théâtre contemporain:le Festival d'Avignon et le Théâtre National Populaire.
«Mémoires de suggestions, voire de conseils, de rêveries et de regrets exprimés de bonne foi par le directeur d'un théâtre, toutes choses pouvant être fort utiles à celles et à ceux qui se destinent par le moyen de l'Illusion à enseigner et à divertir leurs semblables.» Voilà ce que trouveront dans le Mémento de Jean Vilar ceux qui suivront pas à pas les notes et réflexions «intérieures» consignées par lui, quasi au jour le jour, durant les quatre premières années (les plus âpres et les plus mutilantes) de sa direction du Théâtre National Populaire. Ces pages retracent l'itinéraire spirituel de ce «pénible bachelier provincial», de cet «autodidacte», de ce «solitaire à l'humilité rageuse», de ce «coléreux», de de «maniaque, qui plus est», de ce «non-altruiste et non-généreux», de cet homme «réservé occupé des heures entières à errer autour ou à l'intérieur de son moi», qui parvint pourtant à éprouver une satisfaction pleine et entière en accomplissant cette tâche dure, blessante, inhumaine : construire et diriger un théâtre populaire en vue du plaisir des autres et de leur libération. Comment le théâtre, par son action et sa pratique impitoyables, par les recherches qu'il exige, peut-il délivrer un esprit des poisons qui le rongent ? Par quelle mystérieuse alchimie opère cette obligation qui est celle du théâtre et de tous les arts : libérer les autres en se libérant ?
Par un bel après-midi d'été, la gracieuse Léonor et son amant Rougecoeur se font déposer en calèche « dans le plus beau pays du monde », un domaine champêtre appartenant à Humilis, vieil et énigmatique ami, qui doit donner le soir même un bal masqué. Rougecoeur accuse Léonor de l'avoir trompé, et bien que celle-ci s'en défende, il souhaite la laisser quelque temps sous la garde de cet hôte. Humilis leur présente sa jeune soeur Llô - qui est aussi sa maîtresse - et le jeune Ninio, qu'il considère comme son fils adoptif, lui-même passionnément amoureux de Llô. Mais l'adolescente, elle, n'a d'yeux que pour Octave, célibataire marginal, amateur de femmes et de plaisirs...
Une farce inédite de Jean Vilar. Pièce en un acte, elle est la seule à avoir été jouée des oeuvres dramatiques du célèbre homme de théâtre.
"Il nous reste les écrits et la voix de celui qui a inventé l'expression si exacte de « spectateur professionnel » pour doubler le terme de critique." Gilles Costaz
«Souvent, on se faisait de Guy Dumur une image un peu fausse : son allure anglo-saxonne, très british, son élégance, son extraordinaire érudition, un homme cultivé, raffiné, qui avait beaucoup vu, beaucoup lu, beaucoup entendu (...). Et on oubliait que, au-delà de l'homme d'érudition et de culture, il y avait un homme à la sensibilité exacerbée...» Jack Lang
"Jack Lang affirme l'authenticité du métier de « témoin avisé » que fut celui de Guy Dumur. Ce coffret, éditorialisé par Colette Dumur, nous fait découvrir une autre facette de son frère, celle d'un formidable tribun qui tour à tour nous projette dans l'aventure palpitante du renouveau du théâtre mis en oeuvre par Jean Vilar puis dans l'explication/admiration du génie de Shakespeare. Au-delà du jugement, de la perception historique, Guy Dumur reste un promoteur du théâtre, l'un des rares intellectuels qui savent démocratiser l'amour de l'art." Patrick Frémeaux & Claude Colombini-Frémeaux
Victor est furieux. De ses trois ans de détention à l'autre bout du monde, il ne veut rien dire. Il ne reconnaît plus Paris à l'heure où tombe le mur de Berlin, et se réfugie dans la lecture d'un journal intime rédigé en 1938. Entre surréalisme et révolution, entre Paris et Prague, ce roman noir inclassable, à l'écriture magnétique, se déploie sur les décombres de l'Histoire. La dernière aventure de son héros Victor Blainville est bien le chef-d'oeuvre de Jean-François Vilar.
Ce livre fut une révolution.
Reconsidération totale de l'acteur, il propose une méthode quotidienne de travail d'une efficacité reconnue mondialement.
Créateur du Théâtre d'Art de Moscou, Constantin Stanislavski a été le premier dans le monde à offrir une leçon fondamentale de l'art dramatique et de celui du comédien. C'est à lui que l'on doit le nouveau « théâtre réaliste ».
Rouché, Antoine, Copeau, Dullin, Jouvet - pour ne citer qu'eux - ont profité de son enseignement.
Le théâtre et le cinéma américains se sont largement inspirés de ses principes. Son élève, Michael Chekhov, neveu du célèbre écrivain, a créé l'Actors Studio, de réputation mondiale.
Stanislavski a laissé une trace ineffaçable dans l'art dramatique de tous les pays.
Mister Black est un vampire et vit entouré de monstres et autres créatures terrifiantes, chez qui le noir est de mise. Mais secrètement, Mister Black adore le ROSE. Si dans la rue il passe incognito, chez lui, il enfile sa robe de chambre rose fuchsia, ses pantoufles roses à pompons et déguste des chamallows. T out s'écroule le jour où Mister Black s'offre un somptueux cabriolet rose... Les voisins sont scandalisés et débarrassent le manoir de Mister Black de tous les objets roses qu'il contient, le laissant seul et déprimé.
Mais la suite prouvera qu'il n'était pas le seul a avoir de petites excentricités... rira bien qui rira le dernier ! Un hymne à la tolérance et à la liberté, par le talentueux Miguel Pang, dans l'héritage de T omi Ungerer.
Plusieurs âges d'or marquent l'histoire de l'Espagne : de l'époque romaine à la conquête musulmane, de la reconquête au Siècle d'Or, de l'expansion coloniale à, plus près de nous, après la movida, l'expansion économique des dernières années. Sans oublier les heures sombres, comme celles de la guerre civile et du franquisme, cet ouvrage, plus de vingt fois réédité, offre une remarquable synthèse de l'histoire d'une terre dont Pablo Neruda disait qu'elle était « au coeur » de tous les hommes de bonne volonté.
Début 1985, on trouve dans le quartier de la Bastille des affiches représentant un homme torturé. Victor Blainville cherche à en savoir plus et se lie avec des exilés argentins. Pendant ce temps, la rumeur enfle : des membres des escadrons de la mort auraient débarqué à Paris alors que va s'ouvrir à Buenos Aires le procès des chefs de la junte...
Djemila a emprunté son nom à une petite ville d'Algérie lorsqu'elle est venue vivre en France auprès de Sinclair, écrivain de renom.
Au fil des ans, elle a reconstruit sa vie et essayé d'oublier son enfance. Mais le passé ne se laisse pas si facilement enterrer. Une banale affaire de vol à l'étalage va plonger la jeune Algérienne et son mentor dans une tourmente politique et médiatique qui rouvre de vieilles blessures. Ce qui n'aurait dû être qu'un banal fait divers devient une affaire d'Etat...
A l'image de ses trois chats, Radek, Kamenev et Zinoviev, Victor Blainville ne fait jamais ce qu'on attend de lui. Le héros parisien des romans de Jean-François Vilar n'est pas un enquêteur comme les autres. D'ailleurs, il déteste les enquêtes, les flics et les mauvais scénarios. Aussi, quand on lui donne rendez-vous passage du Caire et qu'il y découvre le corps d'une femme dans une posture très étudiée, il ne se contente pas de la prendre longuement en photo. Il faut dire que la mise en scène macabre qu'il a sous les yeux est la reconstitution fidèle de la dernière oeuvre de Marcel Duchamp, Etant donnés. De quoi se poser quelques questions. Dont celle-ci : pourquoi cherche-t-on à lui faire porter le chapeau de ce crime d'esthète ? Alors, quand une jolie libraire lui donne un second rendez-vous, passage Vivienne, Victor s'y rend toutes griffes dehors. Mais bien sûr, elle s'appelle Rose. C'est la vie, d'accord. Mais quand même !
Extrait d'une revue ou d'un ouvrage relié à part en un petit livret. Destiné habituellement à faire connaître un article récemment publié, la collection détourne l'usage et la fonction du tiré à part pour inviter à la (re)découverte d'un texte. En lieu et place du traditionnel mot d'accompagnement de l'auteur, Roger Chartier partage ici, dans une courte présentation, son expérience de lecture de: « Le temps du "Quichotte" » de Pierre Vilar.
How far would you go to get someone's attention?
Carlota is a precocious twelve-year-old who is fond of making elaborate inventions and devoted to her astonishingly beautiful yet mildly eccentric, French nanny, Mademoiselle.
Despite being courted by all the eligible bachelors in town, Mademoiselle never shows the tiniest jot of interest in the opposite sex until, on Christmas Day, Carlota's home-made decorations catch fire and the local fire brigade rush to the scene. Among the tall, athletic firefighters there is one short, balding man called Nick Kowalski with whom mademoiselle falls instantly and passionately in love.
She turns to Carlota for help- how can she ever contrive to meet him again and ignite his affections? The answer lies in a box of matches...
782840246770 Titre de l'ouvrage: La prière contemplative dans la vie normale d'un chrétien Auteur: Enrique Vilar Editeur: Béatitudes Date de publication: 28/11/2013 Reliure: Broché TVA: 5.5% Prix public taxes comprises: EUR 11,00 Nombre de pages: 110 Langue: français Sujet: Spiritualités / Christianisme DESCRIPTION La prière contemplative est non seulement accessible à tous mais nécessaire à la vie de tout chrétien. Avec simplicité, l'auteur présente ses bienfaits , ses écueils et les moyens de la vivre.
Ceux qui prient savent qu'ils peuvent s'adresser à Dieu par la louange, la prière de demande, l'action de grâces, etc. Mais certains oublient la prière contemplative, la considérant comme le propre de la vie religieuse.
Enrique Vilar part de son expérience pour encourager chacun - et en particulier les laïcs - à s'initier à cette forme de prière sans pour autant délaisser les activités de chaque jour. Il présente dans cet ouvrage les caractéristiques de la prière contemplative, les écueils que l'on peut rencontrer lorsque l'on choisit d'emprunter ce chemin, et délivre quelques conseils utiles pour persévérer.
Ce livre écrit avec simplicité développe des conseils pratiques.
Ceux qui souhaitent avoir Dieu comme ami pourront se mettre dans les dispositions nécessaires pour accueillir cette amitié et attendre la rencontre avec Lui en toute confiance.
AUTEUR Enrique Vilar, marié, est comptable et conseiller fiscal. Il fait partie de la Communauté « Serviteurs du Christ Vivant », issue du Renouveau Charismatique Catholique et fondée par le père Emiliano Tardif. Il est responsable de l'École Nationale des Prédicateurs. Il prêche actuellement des retraites de spiritualité, donne des cours de formation et d'évangélisation en compagnie de son épouse Carmen Abate
«µ Quifaiquoi est facteur. Il a une chaussure, deux paires de lunettes, trois montres à gousset et quatre sacs en cuir dans lesquels il transporte cinq paquets de cartes postales, six liasses de lettres, sept télégrammes et huit colis urgents .µ» C'est ainsi que débute cette fable rigolote sur la journée trépidante d'un facteur pas comme les autres. Une énumération chi. rée de ce qu'il doit faire et de ce qui risque de lui arriver pendant sa journée de travail. enfi n s'il ne s'était pas endormiµ!
Les illustrations très graphiques, colorées et un brin rétro donnent un charme à la fois furieusementµ moderne et subtilement surannéµ à ce bel album poétique.
Plusieurs âges d'or marquent l'histoire de l'Espagne : de l'époque romaine à la conquête musulmane, de la reconquête au Siècle d'Or, de l'expansion coloniale à, plus près de nous, après la movida, l'expansion économique des dernières années. Sans oublier les heures sombres, comme celles de la guerre civile et du franquisme, cet ouvrage, réédité plus de vingt fois, offre une remarquable synthèse de l'histoire d'une terre dont Pablo Neruda disait qu'elle était « au coeur » de tous les hommes de bonne volonté.
Les armes miraculeuses est un livre majeur d'aimé césaire, homme politique martiniquais et l'une des plus grandes voix poétiques françaises du xxe siècle.
C'est à lui que l'on doit le terme de négritude, qui connaîtra une telle fortune. dans ce recueil, en 1946, il invente sa langue pour reprendre un flambeau allumé sept ans auparavant avec le cahier d'un retour au pays natal, au seuil de la seconde guerre mondiale. cette oeuvre est très attentive aux carrefours. elle traverse et déplace les genres poétiques. dans un vrai soulèvement d'images, entre tragique et humour, césaire y engage, par-delà les enjeux littéraires, une éthique responsable qui ne se dérobe pas à la violence des temps.
Aimé césaire est mort le 17 avril 2008.