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Les Editions Du Mercredi
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La grand-mère d'Enzo avait une grosse voix et n'était pas commode.
Mais elle l'emmenait en voyage surprise, lui inventait des jeux et des histoires et faisait le meilleur chocolat chaud du monde.
Alors, maintenant qu'elle n'est plus là, Enzo a bien le droit de la pleurer, sa Mamie Magie !
Dans ce roman tendre et sensible, Elisabeth Brami donne la parole à Enzo, un garçon qui vient de perdre sa grand-mère. Cette dernière était originale, pas toujours facile et même parfois un peu effrayante. Mais, au fil du temps, et surtout depuis le divorce de ses parents, leur affection mutuelle et leur complicité ne faisaient que croître. Elle lui donnait du courage et lui apportait de la fantaisie, et lui avait offert la plus belle des surprises : un voyage improvisé au bord de la mer au goût délicieux de liberté.
Elle lui avait aussi appris qu'un garçon a le droit de pleurer. C'est ce qu'il s'autorisera à faire, sans crainte des moqueries, en souvenir de celle qu'il appelait Mamie Magie.
Au travers de ce court roman très émouvant mais absolument pas larmoyant, Elisabeth Brami nous rappelle que les enfants ont, eux aussi, le droit de porter le deuil d'un être cher disparu. -
Comment je suis devenue sale de bains !
Elisabeth Brami
- Les Editions Du Mercredi
- 17 Mars 2022
- 9791093433431
Un petit pipi de rien du tout dans la baignoire et... c'est le drame ! Le frère de Nina la traite de tous les noms, mais c'est elle qu'on punit. Pas juste ! Alors Nina se révolte. On dit qu'elle est crasseuse ? Eh bien, c'est décidé : elle ne se lavera plus ! Pas sûr que ses parents soient d'accord... Nina, une héroïne au caractère bien trempé !
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Dans ce roman, Elisabeth Brami, forte de son expérience de psychologue clinicienne et de son talent d'auteure jeunesse chevronnée, dénonce les dangers d'un apprentissage trop précoce de la lecture, sans mâcher ses mots et en se plaçant délibérément du côté de l'enfant.
La voix de Victor, le narrateur, sonne vrai et est pleine de fraîcheur. Il nous fait partager sa révolte, sa tendresse, son incompréhension et son humour.
Écrit dans un style vigoureux et tonique, ce roman plein de bon sens réussit à divertir tout en faisant réfléchir.
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Paul Daveine, en Terminale L, choisit de rester seul en ce long week-end de mai sans parents. À l'approche du bac, il devrait réviser, mais des réflexions intimes, des souvenirs d'enfance inconfortables et des doutes l'assaillent.
Soudain, d'étranges messages photos anonymes s'affichent sur l'écran de l'ordinateur familial, et durant ces quatre jours en huis clos, Paul va y répondre passionnément.
De fantasmes amoureux en espérance fragile, d'accents lyriques en déception dramatique, ces échanges mystérieux avec ce correspondant ou correspondante inconnu(e) vont le révéler à lui-même et lui vaudront de passer un cap décisif. Désormais, il s'autorisera à vivre, écrire, devenir qui il est ; et ce sera contre père et mère, contre le monde entier aux absurdes préjugés, s'il le faut.
Crever l'écran, est sans retour, le début d'une libération.
