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Gallimard Bd
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Étudiant aux Beaux-Arts de Paris dans les années 1990, Joann Sfar noircit déjà inlassablement ses carnets à dessin. Stimulé par le vent nouveau et la franche camaraderie qui se dégagent des ateliers qu'il partage avec d'autres auteurs de bande dessinée, comme Christophe Blain ou Emmanuel Guibert, il imagine les contours des personnages qui feront son succès. Mais pour l'heure, il cumule les lettres de refus d'éditeurs. Trente ans plus tard, l'auteur se replonge dans les tranches de vie du jeune Joann, et commente avec amusement et lucidité les pages inédites de ses tout premiers carnets.
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À partir de ses notes journalières sur l'actualité du début de la guerre en Ukraine, Joann Sfar déroule les fils de la mémoire juive : pogroms et génocide, mythes nationaux et héritages familiaux. Il dresse ainsi un portrait du monde, en regard de l'Histoire et de ses réflexions personnelles. Un seizième carnet très intime, qui se nourrit de ses obsessions, de ses peurs et des fantômes qui l'accompagnent.
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«Klezmer est peut-être une réponse ashkénaze au Chat du Rabbin. Les héros sont presque tous juifs mais ils passent plus de temps à jouer de la musique qu'à penser à Dieu. (...) Ils traînent leurs instruments dans les steppes d'Ukraine, à Odessa, dans des campements gitans (...). Pour les aquarelles, le rythme du récit, j'ai travaillé en pensant à Hugo Pratt. Mais aussi à Quentin Blake, et à Sempé. La mémoire, ça ne sert pas à jouer les victimes ou à exiger des égards ou des réparations. Savoir, c'est une fin en soi. Ceux qui veulent que ça serve à quelque chose n'ont pas de conscience et méprisent leurs morts. À la rigueur, on peut chanter de vieilles chansons. Fidèle à cette idée qu'il vaut mieux pratiquer des activités inutiles qu'entreprendre des actions néfastes, je mets mon souvenir dans des chants klezmer. Il est mieux là qu'ailleurs.» Joann Sfar
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«Klezmer est peut-être une réponse ashkénaze au Chat du Rabbin. Les héros sont presque tous juifs mais ils passent plus de temps à jouer de la musique qu'à penser à Dieu. (...) Ils traînent leurs instruments dans les steppes d'Ukraine, à Odessa, dans des campements gitans (...). Pour les aquarelles, le rythme du récit, j'ai travaillé en pensant à Hugo Pratt. Mais aussi à Quentin Blake, et à Sempé. La mémoire, ça ne sert pas à jouer les victimes ou à exiger des égards ou des réparations. Savoir, c'est une fin en soi. Ceux qui veulent que ça serve à quelque chose n'ont pas de conscience et méprisent leurs morts. À la rigueur, on peut chanter de vieilles chansons. Fidèle à cette idée qu'il vaut mieux pratiquer des activités inutiles qu'entreprendre des actions néfastes, je mets mon souvenir dans des chants klezmer. Il est mieux là qu'ailleurs.» Joann Sfar
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La chanson de Renart Tome 1 : le seigneur des entourloupes
Joann Sfar
- Gallimard Bd
- 16 Septembre 2020
- 9782075134194
Dans un Moyen Âge mâtiné de fantasy, Renart, voyou malicieux et célèbre menteur, est embarqué dans de nouvelles aventures. Accompagné de son fidèle compère, le loup Ysengrin, cet éternel bouc émissaire rencontre Merlin l'Enchanteur... et endosse un costumequi n'est pas le sien : il doit sauver le monde d'un désastre imminent ! Avec pour décor un terroir provençal où règne la magie et où les kabbalystes, les sorciers et les dieux grecs trouveront bientôt leur place, Joann Sfar rend hommage de manière inédite au récit médiéval devenu mythique.
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La chanson de Renart Tome 2 : la magie sans miracle
Joann Sfar
- Gallimard Bd
- 5 Mai 2021
- 9782075150354
Dans un Moyen Âge mâtiné de fantasy, Renart, voyou malicieux et célèbre menteur, poursuit ses aventures. Alors qu'il ne croit en rien, c'est à lui de sauver le monde ! Accompagné par Takka, jeune magicien raté, il doit trouver le moyen de réveiller Merlin, pétrifié, avant que la magie ne disparaisse ! Mais en terre de Provence, il n'est pas facile de trouver un magicien digne de ce nom... Les dons d'un kabbaliste -qui se fait giffler tous les ans par un Chrétien pour acheter la paix- suffiront-ils à libérer Merlin ?
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Si les carnets de Joann Sfar sont toujours des fenêtres ouvertes sur notre société, On s'en fout quand on est mort est largement ancré dans le quotidien de l'auteur. Avec la verve et l'humour qui caractérisent son oeuvre, il raconte ses vies multiples:celles de l'artiste, du père, du guitariste amateur, mais aussi celle du professeur aux Beaux-Arts. Dans ce quinzième carnet autobiographique, il nourrit notamment une réflexion sur la transmission et interroge notre rapport à l'art et à la littérature.
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C'est parce que Joann Sfar peine à dessiner qu'il reprend l'écriture de ses carnets. Il fait d'ailleurs un pacte avec lui-même : dessiner dès qu'il aura envie de prendre son téléphone. Et ça fonctionne, bien mieux que son régime ! Durant l'épidémie de Covid, il se dévoile ainsi dans sa vie personnelle comme professionnelle. Mais loin de n'être qu'un journal de l'intime, son carnet est avant tout une réflexion toujours renouvelée sur la société, la religion, la famille, l'art, la musique... À travers ses pensées couchées sur le papier, ses croquis pris sur le vif, Joann Sfar dit comme personne nos questionnements, nos doutes, nos angoisses... Ses dessins laissent une trace, ils sont le "souvenir qu'en telle année nous vivions telle chose, chacun dans nos vies différentes mais synchrones".
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L'ancien temps Tome 2 : puisque tout le monde veut la guerre
Joann Sfar
- Gallimard Bd
- 23 Août 2018
- 9782070639175
Alors que le carnaval se prépare, tout le monde semble se rendre à Nissa. Le géant des Lascaris a besoin d'eau potable pour sa reine. Cassian, l'apprenti sourcier, est décidé à libérer les anciens dieux pour séduire la femme qu'il aime, et Nadège veut tout simplement essayer de profiter de sa jeunesse. Mais l'atmosphère est lourde dans la ville du Pape. Et plus que jamais, la guerre entre les adorateurs du Dieu unique et le peuple de l'Ancien Temps semble inévitable.
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Par amour, le jeune peintre Chagall a décidé de construire un opéra dans son village. Tout le monde s'y met, les cosaques, Jésus, le violoniste et l'égorgeur... dans une folie exubérante. Mais la violence antisémite balaye la farandole et le folklore.
Le conte yiddish se termine ici : «Ça serait indigne, quand on va dans cette époque, dans cette région, de s'en tenir au "Violon sur le toit". C'est un récit sur les gens dont on ne veut plus, qui savent qu'ils vont disparaître et qui ne savent pas où se sauver» (Joann Sfar).
AVERTISSEMENT : Certaines images contenues dans le présent album sont très librement inspirées de l'oeuvre de Marc Chagall. L'histoire, la représentation physique de Marc Chagall et les propos qui lui sont attribués sont totalement inventés par l'auteur et n'entendent pas refléter la pensée et l'esprit du peintre.
Le second volet d'un récit en deux volumes. -
" Klezmer est peut-être une réponse ashkénaze au Chat du Rabbin." Les héros sont presque tous juifs mais ils passent plus de temps à jouer de la musique qu'à penser à Dieu. Ce sont des musiciens sans argent embringués dans un feuilleton slave. Ils traînent leurs instruments dans les steppes d'Ukraine, à Odessa, dans des campements gitans. Je voulais que Michel Strogoff rencontre un Juif vert de Chagall : la grande aventure rejoint le violon sur le toit. Sublime.
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Les Sopranos s'invitent à Odessa pour le troisième épisode mouvementé du grand feuilleton slave. Tous les musiciens de Klezmer se retrouvent impliqués dans diverses affaires louches ! Coups de poing avec les gitans, cambriolage d'un magasin de guitares, cadavres encombrants... et quand l'action, l'aventure
et le crime sont là, Michka Yaponchik n'est pas loin, lui le Roi des voleurs, le parrain juif d'Odessa.
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Joann Sfar rend hommage au peintre russe dans une fiction truculente qui mêle histoire d'amour et folklore yiddish.
Vous ne lirez pas ici la vraie vie de Chagall. C'est un fabuleux conte juif, dont le héros se nomme Marc Chagall. Il vit dans un shtetl de la Russie des tsars, à l'aube de la révolution. Il est jeune et très amoureux. Mais il est peintre aussi, et le père de celle qu'il aime veut pour sa fille «un bon juif qui ait un bon métier». Quitter son amour ou bien la peinture ? Chagall part interroger le rabbi de Loubavitch et arpente un grand théâtre de l'absurde parmi les fous, les barbares et les amis.
AVERTISSEMENT : Certaines images contenues dans le présent album sont très librement inspirées de l'oeuvre de Marc Chagall. L'histoire, la représentation physique de Marc Chagall et les propos qui lui sont attribués sont totalement inventés par l'auteur et n'entendent pas refléter la pensée et l'esprit du peintre.
Un récit en deux volumes, où la drôlerie et la poésie côtoient les drames de la révolution russe, comme dans un tableau de Chagall.Grand format 15.00 €Indisponible
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