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À la fin du 19ème siècle, un peintre alors (peu) connu sous le nom de Vincent, dont il signe ses oeuvres, s'installe à Arles, après avoir abandonné Paris. Un projet l'habite : il veut poser sur la toile un bleu profond, immobile, transparent, celui qui l'a troublé dans la peinture de Félix Ziem. L'enquête conduite par Vladimir Biaggi peut alors commencer ! Ziem vit non loin d'Arles, à Martigues, dans son atelier-mosquée pourvu de minarets, où il peint ses oeuvres de facture orientaliste. Vincent prend la route pour Martigues, en diligence puis à pied, dans l'espoir de retrouver celui qu'il considère comme son « maître » et de connaître le secret de son bleu. En philosophe averti et esthète gourmand, Vladimir Biaggi s'aventure dans le roman pour incarner, dans une langue sensuelle et colorée, l'humble splendeur de la quête de Vincent, le Vincent Van Gogh des derniers mois.
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Ernst Dunker et la Gestapo de Marseille
Nicolas Balique, Vladimir Biaggi
- Vendemiaire
- Chroniques
- 2 Juin 2016
- 9782363582072
Un ouvrage consacré à Ernst Dunker, un ancien voyou berlinois qui a pris la tête de la Gestapo à Marseille. En informateur redoutable, il a étendu son action jusqu'à Nice, Lyon et Paris, n'hésitant pas à user de méthodes éprouvées (délation, corruption, torture, etc.). Il a trouvé ses appuis au sein de la pègre des bas quartiers de la cité phocéenne et a participé à l'arrestation de Jean Moulin.
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De Marseille en Provence ; échapées vagabondes
Gilles Martin-raget, Vladimir Biaggi
- Rosier-Niviere
- 1 Mars 2013
- 9782366830545
Un très beau livre sur Marseille et son implantation en Provence
Des photos sublimes de Gilles Martin Raget, le formidable texte de Vladimir Biaggi, et... cerise sur la gâteau, la préface de notre ami regretté : Philippe Carrese ! -
Ainsi vivaient nos pêcheurs ! Mémoire(s) des pêcheurs de Martigues 1879
Vladimir Biaggi, Frank Buschardt
- L'alinéa libraire-éditeur
- 29 Juin 2024
- 9782959260902
En 1879, François Escard, secrétaire bibliothécaire du prince Roland Bonaparte (père de la psychanalyste Marie Bonaparte) s'installe à Martigues où il partage pendant une longue période la vie quotidienne d'une famille de pêcheurs.
Il est en fait « en mission » commandée par Frédéric Le Play qui est considéré comme l'un des fondateurs de la sociologie de terrain.
Son étude, publiée dans une revue à grand succès consacrée aux « Ouvriers européens », nous livre sur un mode rigoureux et chiffré ce qui constitue le quotidien de cette famille H. : ses revenus, ses dépenses, ses bénéfices mais surtout son alimentation, son mobilier, sa garde-robe, ses loisirs, sa santé, son hygiène, ses fêtes et ses croyances.
Ce témoignage rare n'est cependant pas exempt d'un parti pris qui tente de fixer le quotidien d'une famille idéale dont le modèle est en voie de disparition.
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La philosophie de Nietzsche, penseur de l'esprit de la tragédie, nous invite à une réflexion crépusculaire sur l'idée de décadence solidaire d'une conception nihiliste de l'homme et de la société. Si Dieu est mort, que reste-t-il à l'homme privé de tout recours ?Cet ouvrage :· dégage les concepts essentiels à la compréhension d'une pensée souvent paradoxale ;· analyse les conséquences de la mort de Dieu ;· interroge les conceptions éthiques, esthétiques et politiques de Nietzsche ;· propose une interprétation du tragique indissociable d'un gai savoir ;· esquisse une réflexion sur la présence de Nietzsche dans la philosophie et dans les arts contemporains.Vladimir Biaggi, agrégé de philosophie, enseigne au lycée Paul-Langevin à Martigues et est responsable de la formation des professeurs de philosophie à Aix-en-Provence. Il a récemment publié Maupassant au salon (Balland) et Le Nihilisme (GF-Flammarion).
L'accès à l'oeuvre. La vie de Nietzsche. De la valeur des anecdotes. Une philosophie critique. Que pouvons-nous apprendre des Grecs ? La critique du socratisme. La critique de la métaphysique. La force du négatif. Les maladies de la civilisation. Expressions du ressentiment. Dieu est mort ! Une philosophie de l'affirmation. Les formes du nihilisme. La volonté de puissance. L'éternel retour. Une philosophie de la création. Une pensée de la liberté. -
On peut considérer cet ouvrage comme un manuel de «savoir vivre». En effet, après avoir lu, transcrit et annoté les carnets intimes de son père, Émile Biaggi, Vladimir a compris qu'il découvrait dans ces lignes rédigées en captivité (à partir de 1940) dans un camp de travail, près de Munich et de Dachau, une étonnante leçon de vie et de survie au quotidien.
La question se pose ainsi : comment demeurer humain dans un univers déshumanisé ? Exister, c'est d'abord résister. Telle est la réponse, examinée dans un bref essai préliminaire dont Vladimir Biaggi révèle le sens dans le mot-valise du titre : «éloge de la réxistence».