On peut considérer cet ouvrage comme un manuel de «savoir vivre». En effet, après avoir lu, transcrit et annoté les carnets intimes de son père, Émile Biaggi, Vladimir a compris qu'il découvrait dans ces lignes rédigées en captivité (à partir de 1940) dans un camp de travail, près de Munich et de Dachau, une étonnante leçon de vie et de survie au quotidien.
La question se pose ainsi : comment demeurer humain dans un univers déshumanisé ? Exister, c'est d'abord résister. Telle est la réponse, examinée dans un bref essai préliminaire dont Vladimir Biaggi révèle le sens dans le mot-valise du titre : «éloge de la réxistence».