Aujourd'hui, l'obésité tue plus que la famine. Elle atteint une personne sur dix, soit trois fois plus qu'en 1975 et fait plus de 4 millions de morts chaque année. À ce rythme, 3,3 milliards de personnes seront en surpoids d'ici 2030. Or, rien ne semble pouvoir arrêter sa progression d'autant que ce fléau, désormais considéré comme une pandémie, ne touche plus les pays riches mais le monde entier.
Comment se fabrique l'obésité ? Quelles en sont les causes ?
Génétiques, environnementales, alimentaires ? Avec quelles conséquences sanitaires, sachant qu'elle représente un facteur de risque supplémentaire pour de nombreuses maladies chroniques dont le diabète, les maladies cardiovasculaires et le cancer ? Quels sont les responsables, les coupables ? Ne serait-il pas temps, enfin, de remettre en cause notre modèle alimentaire industriel avec ses produits hypertransformés ?
Telles sont les questions que soulève Yves Leers dans un ouvrage qui ne se veut ni un réquisitoire ni un plaidoyer mais un cri d'alarme face à la surdité des politiques, à l'incurie des industriels et à l'explosion des systèmes de santé.
L'impact du changement climatique sur la vigne est maintenant incontestable. Les enjeux socio-économiques sont énormes dans le monde entier. Les Norvégiens plantent de la vigne, le sparkling des Anglais se porte bien et les Allemands guettent.
Tout allait bien dans le meilleur des mondes du vin jusqu'au tournant du siècle. Le vin était bon, mais le réchauffement était à l'oeuvre : le degré d'alcool grimpait, le sucre a suivi et l'acidité a baissé. Dans les vignes, tout devenait plus compliqué : stress hydrique, gel, sécheresse, maladies.
L'auteur a rencontré des spécialistes et des vignerons dans toutes les régions. Les cépages devront changer, le système des appellations aussi. Les viticulteurs cherchent à s'adapter.
Ils recourent à des cépages anciens, mobilisent la génétique, testent des vignes hybrides résistant aux maladies et aux intempéries. Afin de privilégier la qualité, ils passent au bio, à la biodynamie... Nous boirons (peut-être) du vin en 2050.
Un autre vin et il faudra y mettre le prix ! Le parallèle 45 sera la ligne de partage des vins. Mais la Bretagne est prête et la Normandie a commencé à planter.
La France est le premier producteur et le deuxième consommateur de vin dans le monde. Au-delà de son poids économique (deuxième secteur d'exportation), le vin est partie intégrante de notre culture, il en est l'un des symboles les plus forts.
Aujourd'hui, l'impact du changement climatique sur le vignoble ne fait plus débat, et entraîne un important bouleversement de toute la filière : depuis 30 ans, le vin a gagné un degré d'alcool par décennie, et cela va continuer. À court terme, la hausse des températures le bonifie dans les régions les plus septentrionales. À long terme, en revanche, les enjeux socio-économiques étant majeurs, c'est tout un secteur qui doit s'adapter. Or, le problème n'est pas simple, car il implique des acteurs aux intérêts économiques bien différents : en Champagne, dans le Bordelais ou dans les pays de la Loire, a fortiori en Californie, au Chili ou en Nouvelle-Zélande, les vignerons ne sont pas confrontés aux mêmes contraintes et leurs réponses seront donc très différentes.
Finalement quels vins boirons-nous dans les prochaines décennies ? Certains cépages résistent-ils mieux que d'autres au changement climatique ? Comment adapter les techniques habituelles de culture et d'irrigation ? Jusqu'à quelles latitudes - et quelles altitudes - est-il possible d'adapter la culture de la vigne ? Et quels seront demain les nouveaux acteurs de la carte mondiale des vins ?