Ce grand classique de la littérature est livré ici sous sa forme originale, fidèle à la toute première traduction française. L'ouvrage n'a pas vieilli, il aborde même des thématiques tout à fait actuelles... car s'il est connu comme un roman pour la jeunesse, c'est aussi et surtout une oeuvre magistrale sur les difficultés d'élever des enfants dans un monde infiniment violent et incertain.
L'auteure ne fait pas que peindre sous nos yeux une époque révolue, le charme de son quotidien et de ses usages, elle décrit la nature humaine en allant bien au-delà des apparences, dans l'intimité des âmes. À chaque chapitre, Louisa May Alcott nous invite à être meilleurs, pour mieux vivre avec nous-mêmes et les autres. Elle nous donne le courage de nous mesurer à notre ennemi intérieur?; car la force morale, chacun le sait, ne se cultive pas sans de durs combats...
Aussi sommes-nous heureux de mettre à la disposition des petits et des grands ce livre au verbe délicieusement suranné, plein de spiritualité, qui rend hommage aux beautés de l'attachement filial et fraternel.
10 % des recettes de cette publication seront reversés au Fonds de solidarité de la vallée de Munster.
Dans le Nice du début des années 1980, Asfaneh, une jeune Iranienne, arrive de Téhéran avec la ferme intention de délester son oncle de l'argent qu'il a accumulé en s'occupant de basses oeuvres de sa majesté le Shah, mais la tâche ne s'avère pas si aisée.
« Né et élevé dans une bourgade juive d'Alsace, où la vie communautaire était chaleureuse et dense, Daniel Stauben a su, par une création souvent dépourvue de sensiblerie, restituer les travaux et les jours, la ferveur et la sociabilité, l'unité et les croyances de ce microcosme. La posture qu'occupe le narrateur est singulière : il n'est pas étranger au monde dont il décrit les moeurs spécifiques, puisque c'est celui dont il est issu, celui de son enfance et de ses années d'apprentissage.
[...] Le « pittoresque » se trouve au coeur de la démarche de Daniel Stauben. Il délimite son sujet, la description des moeurs, des rites et des superstitions d'une population « à part », et, en même temps, il détermine le style tout de « simplicité » et la séquence narrative organisée en « tableaux », qu'animent des personnages hauts en couleurs.
[...] Daniel Stauben tient à témoigner d'un monde qui survit en marge des transformations de la société moderne, mais qui ne pourra être préservé. [...] il sait bien qu'il s'agit d'un combat par trop inégal et que cette culture est amenée, inexorablement, à disparaître. Puisse l'opiniâtreté des descendants de ce monde englouti, que caractérisaient la célébration de la vie et l'attention à autrui, traduire avec fidélité ces exigences au coeur de la modernité. »
Novembre 1931. Qui en veut à la célèbre horloge astronomique de la cathédrale de Strasbourg? Des vandales, des jaloux, des cambrioleurs ?
Le détective strasbourgeois Jules Meyer est chargé de la surveillance de cette merveille restaurée trois quarts de siècle plus tôt par le génial horloger alsacien Jean-Baptiste Schwilgué.
Ce ne sera pas une planque facile.
Jules devra se battre pour cette horloge géante, ses automates, ses cadrans et surtout son «comput ecclésiastique», cette étonnant ensemble de rouages qui calcule tout seul la date de Pâques, une mécanique exceptionnelle que, premier au monde, Schwilgué avait mise au point dès 1821.
Coups de couteau, coups bas, coups tordus: le détective affrontera de rudes dangers. Il devra courir après le temps perdu dans les ruelles de Strasbourg comme dans le train de nuit pour Paris. Arrivera-t-il à stopper l'engrenage tragique qu'il va découvrir, et qui pourrait affoler les aiguilles de l'Histoire?
«Un stammtisch, prononcer chtamtiche, littéralement «la table de la tribu», c'est une bande d'amis qui se retrouvent régulièrement dans un bistrot pour boire, manger, et raconter des balivernes. C'est en assistant à une bagarre que j'ai loupé l'assassinat de mon vieux copain Luigi avec qui je faisais stammtisch depuis des années tous les samedis à 13h13 chez Édith, au Marché Bar. Un individu lui a planté dans le dos un coupe-papier touristique aux armes de Dambach-la-Ville.» Quand un tueur en série s'attaque aux membres d'un stammtisch, quel enquêteur peut être plus impliqué qu'un membre du stammtisch? Mieux: la première victime, le premier mort, donc, qui enquête directement depuis le Grand Tout? Attention! Ce polar ravira les amateurs d'absurde, de décalage et d'humour anglais. Et il perdra inévitablement les plus rationnels d'entre nous...
Leïla Martin est cheffe. Avec beaucoup de liberté et de légèreté, elle explore les mille et une possibilités qu'offrent les recettes traditionnelles alsaciennes et les partage dans ses livres, sur son blog jevaisvouscuisiner.com, et dans les ateliers qu'elle anime pour un public toujours plus nombreux. Alsacienne de coeur et d'adoption, de père franc-comtois et de mère marocaine, elle aime faire se rencontrer les saveurs, les traditions et les ingrédients.
Dans ce troisième livre, elle avoue sa passion joyeuse pour la pâtisserie alsacienne, dont la richesse et la générosité la fascinent et l'inspirent : elle s'empare des ropfkueche, schneckekueche, käsekueche, bredele pour le plus grand bonheur de nos yeux et de nos papilles. Elle valorise les fruits et légumes d'Alsace - pommes, noix, cerises, quetsches, butternut...- et met en oeuvre des produits chers à notre région comme le bibeleskaes, le kirsch, le gewurztraminer.
Les recettes enchantées de Leïla Martin nous font voyager au coeur de l'Alsace, dans les contrées oubliées de notre enfance, et celles, infinies, du vaste monde et de son imagination.
Depuis plus de trente ans, les époux Sarg collectent les histoires qui font rire les Alsaciens. Trente ans et presque trente livres publiésâ??: il était devenu nécessaire de sélectionner les meilleures blagues de cette enquête inlassable. En trente ans, ils ont abordé tous les thèmes: la santé, la famille, la religion, toutes les religions. Le rire de tous les jours et le rire de résistance, comme ces blagues qui permettaient de tenir pendant les années noires. Voici près de 500 blagues, choisies avec soin, dont un certain nombre d'inédits, et bien entendu de grands classiques, avec des illustrations du regretté Charly Barat et de Jean Risacher. Un florilège qui durera.
L'histoire a retenu beaucoup plus d'hommes que de femmes- les contes traditionnels aussi. Pourtant- Voici douze contes d'Alsace, tirés du fonds traditionnel. Dans chacun d'entre eux, c'est un personnage féminin qui mène la danse. Recueil de princesses? Pas tant que cela. Postière, fermière, simple citadine côtoient ici les épouses de seigneurs plus ou moins capables, une fée et la fille d'un empereur. Parfois seules, souvent affligées d'un mari ou d'un père dont elles comblent les lacunes, les femmes de ces contes se posent tout simplement en égales. Nicolas Kempf nous les raconte avec délicatesse ; Vlou les dessine avec humour et poésie.
Le Rebberg, sa colline boisée, ses belles demeures dans leurs parcs et jardins. Ses allées, ses rues ombragées. Ses livreurs à vélo... L'un d'entre eux livre des surprises: armé d'un poinçon, il tue impitoyablement ses victimes, rapide, silencieux, insaisissable. La police de Mulhouse est en plein cauchemar. Le capitaine Antoine Fleck, brillant enquêteur au nez creux et à l'humilité rare, doit composer avec la fébrilité et le découragement qui alternativement minent son équipe tandis que le poinçonneur tue. Un vrai thriller, efficace, direct, qu'on ne lâche pas d'un bout à l'autre. Qui est le poinçonneur? Quels sont ses mobiles? Jusqu'à quand cette fine mouche armée de son redoutable dard narguera-t-elle la police?
En cette nuit fatale du mardi 11 décembre 2018, Strasbourg est secouée par un attentat qui endeuille brutalement le marché de Noël. Toutes les forces de police sont mobilisées pour courir après le terroriste qui s'est enfui en direction du quartier de Neudorf. Le commissaire Landrini, resté seul de garde, hérite d'un meurtre commis près des bains municipaux, bien trop à l'écart pour être du fait du terroriste. Rageant de ne pas pouvoir se joindre à ses collègues dans leur traque, il entame ce qui va devenir une enquête d'une grande complexité. Enlèvement, assassinat, manipulation des réseaux informatiques, organisation criminelle internationale, science et pseudo-scienceâ€- et même l'opéra de Wagner viendront s'entrechoquer dans cette affaire, où la journaliste Ira Hope ne sera pas de trop pour aider le commissaire, qui risquera sa vie. Cette troisième enquête d'Ira Hope mêle intrigue et rebondissements sur un rythme haletant.
Le responsable de la sécurité de la centrale nucléaire d'Arschenheim a été enlevé.
L'affaire est d'importance: l'homme détient les codes et modes d'accès à un site stratégique qui, bien qu'en voie de démantèlement, demeure extrêmement dangereux. Et on attend à Colmar un regroupemnt de chefs d'État.
Cependant, alors que les autorités ont réussi à maitenir le secret sur la situation, ils reçoivent une quinzaine de revendications différentes, toutes plus fantaisistes que les autres.
Ce n'est certainement pas pour autant une blague de potache, et le capitaine Schneckenbein, vieux flic d'expérience de la PJ de Strasbourg, se voit confier l'affaire en duo avec le lieutenant Glickel, une «petite nouvelle».
Un polar drôle, des personnages attachants, une enquête pleine de rebondissements, dans les milieux écolos, altermondialistes... ou très traditionnels.
Ce recueil contient 18 contes d'Alsace, parmi les plus connus : les sorcières du Bastberg, la petite géante du Nideck, les frères Ribeaupierre... Entrée idéale dans le monde des contes rhénans, ce recueil est écrit dans une langue moderne et accessible par Sylvie de Mathuisieulx. Une attention particulière a été portée à l'oralité: ces textes peuvent être lus à haute voix avec aisance, sans liaison perturbatrice, ni phrases trop longues. Le travail de Benjamin Strickler apporte une note visuelle très contemporaine et très poétique à la fois.
Qui connaît encore de nos jours Jean Geiler de Kaysersberg ?
Pourtant, à l'image du Narrenschiff de Brant ou de l'Eloge de la Folie d'Erasme de Rotterdam, les sermons de Geiler méritent encore d'être lus et, plus encore, entendus ! Pendant un peu plus de trois décennies, ce prédicateur mit sa verve truculente, son verbe vif et sans complaisance au service du bien commun et, avant tout, du Salut de ses semblables. Dénonçant les manquements des autorités religieuses et politiques en place, appelant sans relâche ses semblables à la conversion, Geiler mit en oeuvre toute sa fougue et toute son énergie dans sa prédication, en direction de ses frères chrétiens.
Geiler a bénéficié d'un instrument de diffusion massive de ses sermons : il s'agit de l'imprimerie à caractères mobiles ou typographie, sans doute élaborée à Strasbourg par Gutenberg dans les années 1450. Dans cette ville, cette nouvelle technique de reproduction des textes connut d'ailleurs des développements substantiels grâce aux nombreux ateliers qui s'y développèrent au tournant des XVe et XVIe siècles.
L'essor du livre imprimé fut également catalysé par le recours à l'illustration, sous la forme de bois gravés qui conféraient au nouveau médium un aspect plus attrayant.
Ce livre présente la vie et l'oeuvre de Jean Geiler de Kaysersberg, et quelques-unes des plus belles pages des incunables qui lui ont été consacrés.
Sepp a 80 ans. Il vient de faire ses courses au Super U. Il est assis sur un banc devant le magasin. D'un côté du banc un cabas rempli de provisions, de l'autre une bonbonne de Butagaz. On est en novembre. Le jour tombe lentement. Sepp attend son neveu Théo, qui doit venir le chercher en voiture. Le temps passe, et Théo n'arrive pas. Sepp trompe le temps en pongeant dans ses souvenirs. Souvenirs de sa femme, Alice, qui n'est plus. De son meilleur ami, Robbes, qui aurait dû être champion cycliste. Qui aurait dû, oui. Mais qui n'est jamais rentré de la guerre d'Algérieâ€- «â€âÂ?°Ce qu'il ne peut ni oublier ni raconter ni taire, l'homme en souffre et finit par en mourirâ€âÂ?°» ÂÂÂ- Mohamed Mbougar Sarr, Prix Goncourt 2021
Contes de la tradition rhénane peuplés de gnomes, de seigneurs, de fantômes, de princesses, de chevaliers, de diables et d'autres créatures fantastiques. Des textes intemporels invitant au rêve.
À la cathédrale de Strasbourg, une messe rassemble chaque matin les neuf chanoines du chapitre. En ce 14 juillet 1922, l'un d'eux manque à l'appel. Son corps est découvert sous le Pilier des anges.
Tout suggère un crime de sang-froid.
L'Église, pour éviter le scandale, fait appel discrètement à Jules Meyer. Dans une cathédrale entièrement close, il aura vingt-quatre heures pour tenter de trouver qui a assassiné le chanoine André Lauch et pourquoi.
Le jeune détective, qui a eu Sherlock Holmes pour maître, est confronté à l'une de ses enquêtes les plus embrouillées. Y verra-t-il clair dans les secrets des huit chanoines et des deux grands servants de messe enfermés avec lui dans l'édifice ?
Avant l'aube du 15 juillet, en saura-t-il assez pour porter l'accusation ?
Jules se trouvera une alliée : la cathédrale elle-même.
Elle lui fera comprendre comment ce drame s'est noué cinq siècles plus tôt. Elle lui racontera les travaux, les amours, les espoirs des bâtisseurs en l'an 1419. Elle lui avouera le troublant mystère de l'escalier nord-est et de sa double hélice inachevée.
La ville de Saint-Louis et la région des trois frontières connaît une série de meurtres en apprence rituels. On trouve régulièrement, au petit matin, le corps d'un homme mis en scène à la vue de tous, assassiné toujours de la même manière, selon une méthode implacable.
Pour la capitaine Catherine Molinot, l'affaire est particulièrement difficile. Tout, en apparence, relie ces morts, mais ils ne se connaissaient pas et rien ne permet de mettre à jour une piste crédible.
Rien sauf un détail: ces hommes semblent avoir eu, auprès des femmes, des moeurs particulièrement violentes.
La justice aura bien du mal à passer.
Pourquoi Guillaume II s'est-il pris de passion pour cette vaste ruine qu'est le château du Haut-Koenigsbourg, pourquoi s'acharne-t-il à la relever et pourquoi, depuis que le bâtiment a été inauguré, y reçoit-il secrètement son état-major ?
Depuis sa victoire finale sur Moriarty, Sherlock Holmes s'était éloigné du crime et de ses mystères. Mais cette affaire autour de la forteresse va l'obliger à reprendre du service. Voilà donc le détective le plus célèbre de tous les temps qui débarque en Alsace. Qu'est-ce qui se trame entre l'empereur, l'architecte, le chapelier, le nonce apostolique et la jolie archéologue ? Dans ce territoire devenu un véritable échiquier diplomatique et militaire, qui est un ami, qui est un espion ? Élémentaire ? Pas tant que ça, mon cher Watson.
L'Auteur Jacques Fortier est journaliste aux Dernières Nouvelles d'Alsace à Strasbourg, et correspondant du Monde. Il avait auparavant travaillé au Nouvel Alsacien (Strasbourg), puis comme rédacteur en chef de France Bleu Alsace (Radio France).
Il a écrit Sherlock Holmes et le mystère du Haut-Koenigsbourg en hommage à Sir Arthur Conan Doyle (1859-1930), pour le cent cinquantième anniversaire de la naissance du créateur du grand détective.
La collection Les enquêtes rhénanes est une nouvelle collection dédiée aux romans policiers régionaux alsaciens. Elle a l'ambition de publier des textes sélectionnés pour leurs qualités d'écriture et d'intrigue, au format de poche.
Quel est ce mystérieux géant vert qui s'est introduit dans une riche villa du quartier du Conseil de XV, à Strasbourg ? Pourquoi a-t-il assassiné l'énigmatique financier Joachim Thaler et sa compagne ? Faut-il mettre en cause la famille du financier ?
Creuser ses relations professionnelles ? Ou chercher au coeur de la Cité Rotterdam, qui s'oppose si crûment au luxe des villas avoisinantes ?
La journaliste Ira Hope enquête sur l'affaire, ainsi que le policier Landrini, passé commandant. C'est un monde en crise qu'ils découvrent, des familles désunies, des individus déboussolés qui ne voient pas d'autre issue que la fuite en avant, la violence, ou le séparatisme.
L'an 2000 a vingt ans. C'était une période agitée.
En Europe, la prise de conscience écologique cohabitait avec les premiers grands succès électoraux de l'extrême-droite. En Alsace commençait le projet Stocamine, pour ensevelir des déchets dangereux sous terre, dans les anciennes mines de potasse. Et partout, les sectes les plus étranges annonçaient une sorte de fin du monde.
Rien d'étonnant alors que le détective Simon Rose, venu simplement dédicacer un livre à Strasbourg, ait été rapidement mêlé aux crimes violents d'une secte extrémiste internationale. Du bassin potassique au mur païen, de Strasbourg à Mulhouse, Simon Rose a frôlé la mort, avancé de crime en crime, démêlé le vrai du faux, et partagé cette aventure aux multiples rebondissements avec la belle et énigmatique Delphine.
Un polar de l'an 2000 qui n'a pas pris une ride.
Pour les anciens celtes déjà, l'eau était une porte vers l'autre monde.
Qui sait ce qui se cache dans les lacs, dans les rivières et dans les puits ?
Voici treize contes traditionnels d'Alsace et de Moselle, qui témoignent de la vie au bord des fleuves et des anciens métiers de l'eau, qui vous feront rire, trembler et rêver...