Trois monologues qui, dans une langue joyeusement chahutée, interrogent et célèbrent la jouissance procurée par les mensonges que les hommes se racontent pour se plaire, pour plaire à l'autre et pour embrasser la vie que leur imaginaire projette sur le réel. Un triptyque qui tente également de cicatriser les blessures provoquées par des générations d'amours mal dits ou non confessés.
Mêlant confessions intimes et observations sur la période des confinements, ce monologue naît durant la crise sanitaire mondiale et évoque les troubles, les peurs et les paradoxes qu'elle a provoqués ; notamment pour une artiste qui se voit privée de la scène et de son public. Pour ne pas devenir folle, Nora Hamzawi extériorise ce manque en recréant, dans son domicile, dans sa tête, des scènes rêvées.
Un homme revient dans son continent, l'Afrique, porteur d'un message d'espoir. Il prend la parole et raconte le monde tel qu'il l'a vu et tel qu'il l'entrevoit, sans concession ni faux jugement.
C'est quoi, devenir adulte ? Dans cette épopée auto-fictionnelle en trois "chapitres", Élise Noiraud s'intéresse successivement à l'enfance, l'adolescence et l'âge adulte. Avec humour et sensibilité, elle retranscrit les espoirs et désillusions de ces différentes périodes de vie où chaque lecteur reconnaîtra sa propre histoire.
Dans une maison sur la plage habitent une femme et un homme. Leur vie semble parfaitement harmonieuse jusqu'au matin où des corps échouent sur le rivage. La quiétude à laquelle ils étaient si attachés se transforme en un abîme d'incompréhension... Ces deux monologues forment un dyptique à deux voix, «Raz-de-marée» donnant la parole à la femme, «Marée basse» à l'homme. Traduit du néerlandais par respectivement Monique Nagielkopf et Emmanuèle Sandron.