À vingt ans, Jeannot s'engage en Algérie. Il laisse derrière lui ses parents et sa soeur Paule. Simone, elle, a déjà quitté la ferme familiale pour s'éloigner du père incestueux. Mais le jeune homme rentre très vite de la guerre : son père s'est suicidé, et il doit désormais assumer le rôle de chef de famille. L'exploitation jusqu'alors prospère périclite, et Jeannot sombre dans un délire paranoïaque, se barricadant avec sa mère et sa soeur dans la ferme qu'il garde armé de son fusil. Bientôt, Jeannot, Paule et la Glousse en viennent à vivre entièrement coupé du monde, repliés dans la maison. Seul le vétérinaire est encore admis à visiter la ferme.
C'est lui qui va découvrir la dépouille de Joséphine, disposée près de la cheminée. Jeannot l'enterre dans la maison, installe son lit au-dessus de la sépulture de sa mère et s'abandonne à des rites de dévotion antique, gravant inlassablement, et jusqu'à son dernier souffle, le plancher de part et d'autre de son lit.
La voix de Paule, brute et poétique, s'élève pour nous faire entendre le récit de cette tragédie familiale qui est aussi une histoire vraie.
Une langue âpre travaillée par la folie, une musique envoûtante qui sait épouser le sentiment de claustration pathologique des personnages, jusqu'à capturer le lecteur qui en sera habité pour longtemps.
Ce livre réunit les sept plus grands discours de Barack Obama, le nouveau président
américain.
- Le discours inaugural, prononcé le 20 janvier 2009, devant le Capitole, après la prestation
de serment
- L'audace d'espérer, discours de Boston, pendant la Convention démocrate de 2004, qui a
révélé Barack Obama, sénateur de l'Illinois, encore totalement inconnu de la plupart des
Américains.
- Une union plus parfaite, le discours, de Philadelphie, en mars 2008 sur la question raciale
- Un monde qui se présente uni, le discours de Berlin, le 24 juillet 2008
- La promesse de l'Amérique, le discours de Denver, après avoir reçu l'investiture du parti
démocrate, le 28 août 2008
- Le discours de la nuit de la victoire, prononcé à Chicago, le 4 novembre 2008
- Le redressement américain, le discours de Fairfax, le 8 janvier 2009, dessinant les grandes
lignes du plan de relance contre la crise économique.
Ces sept discours sont présentés par Alain Chardonnens, professeur à l'université de
Fribourg, spécialiste des États-Unis et de la culture américaine.
Une jeune femme de Rio, fille d'exilés brésiliens ayant fui au Portugal la dictature qui a terrorisé le Brésil de 1964 à 1985, reçoit un jour de son grand-père turc, selon la tradition juive, la clef de sa vieille maison de Smyrne où il vécut longuement avant d'émigrer au Brésil. La jeune Carioca s'embarque alors pour un voyage qui deviendra une quête mouvementée de ses origines et de son identité...
Sur le chemin de sa vérité, elle rencontrera la douleur et la mort autour de sa mère gravement malade. Elle vivra une orageuse et érotique passion avec un amant manipulateur qu'elle aura le plus grand mal à quitter. Et lui seront enfin révélés les secrets et les embûches d'un héritage culturel au coeur d'une famille plusieurs fois confrontée à l'exil...
Ce court roman polyphonique à trois voix, sensuel et largement autobiographique nous fait passer de génération en génération entre l'orient, l'Europe et l'Amérique latine tout en se faisant l'écho de préoccupations bien contemporaines : l'exil, l'émigration, l'identité et... l'amour, toujours l'amour...
Couronné par le Prix du Premier Roman 2008 de São Paulo et finaliste du Prix Jabuti de la même année, La clef de Smyrne est un roman hautement tonique et novateur par la chef de file d'une nouvelle génération d'écrivains brésiliens.
Les voisins l'ont vue sortir et ont appelé la police, qui est venue récupérer l'enfant. Mère célibataire de presque quarante ans, Frida s'occupe seule de sa fille, tout en télétravaillant pour une université locale. À la suite de plusieurs nuits sans sommeil, elle s'est aperçue qu'elle avait oublié un dossier important sur son lieu de travail. Sans réfléchir, elle est partie le chercher, sans penser aux conséquences.
Sous l'oeil des services sociaux qui installent aussitôt des caméras chez elle, Frida est mise à l'épreuve pour déterminer si elle pourra retrouver la garde de sa fille. À la suite d'une période d'observation, la sanction tombe : Frida perd la garde de sa fille pour un an, temps qu'elle passera dans un centre de rééducation maternelle où elle apprendra à « être une bonne mère ».
Entre La Servante écarlate et Orange Is The New Black, Jessamine Chan signe un roman glaçant sur les attentes impossibles qui pèsent aujourd'hui sur les femmes, les dérives de la société de surveillance et l'indicible solitude des mères dans une époque qui préfère le jugement au soutien.