Le célèbre économiste Nouriel Roubini, qui fut le seul à clamer, contre l'opinion générale du monde de la finance, l'imminence de la crise des subprimes de 2008, soutient que nous nous dirigeons vers la pire catastrophe économique depuis la Seconde Guerre mondiale - à moins que nous n'anticipions et n'agissions pour nous défendre contre dix menaces à court et moyen terme.
Cet ouvrage explore ces dix « mégamenaces ». Roubini révèle comment elles se chevauchent et se renforcent mutuellement, et établit un lien entre l'accumulation des dettes, l'argent facile et les crises financières, l'intelligence artificielle et l'automatisation, l'inflation et la stagflation, l'inégalité des revenus et le populisme, les pandémies et le changement climatique... Cette nouvelle interconnectivité nous dirige-t-elle vers la « tempête parfaite » ?
Après avoir examiné chaque menace, Roubini propose d'élaborer un programme pour y faire face.
Il est urgent de nous débarrasser de tous nos a priori et de bâtir un monde différent.
Apple vs BlackBerry, McDonald's vs Ray Kroc, IBM vs UNIVAC, Netscape vs Microsoft, Bumble versus Tinder... Avant de devenir d'immenses entreprises, ces grands noms de la vie économique se sont affrontés à l'occasion de conflits où tous les coups sont permis. Et David Brown a pris conscience que ces affrontements titanesques respectaient les règles édictées il y a plus de deux mille cinq cents ans dans le plus ancien traité militaire écrit, L'Art de la guerre de Sun Tzu.
En reprenant les principaux conseils de ce général de génie et en les comparant à l'histoire et aux stratégies de conquête de ces grandes entreprises, on comprend pourquoi certaines d'entre elles ont triomphé alors que d'autres ont disparu.
Comment s'engager dans la bataille, conduire la guerre, élaborer une stratégie gagnante, réfléchir à son positionnement, imposer la nouveauté, délivrer des coups bas ou gagner les coeurs et les esprits, réveiller sa résilience ?...
Racontés avec une grande vivacité, une multitude de détails et de précisions, avec des portraits extrêmement vivants des hommes et des femmes à la tête de ces entreprises innovantes et ultra-créatives, les combats que mènent ces grands groupes pour assurer leur domination révèlent une violence et une imagination hors normes.
Reid Hoffman est l'un des hommes d'affaires les plus puissants de la Silicon Valley : investisseur hors pair, il a lancé le réseau social LinkedIn et de nombreuses autres licornes (Facebook, Airbnb, Paypal). Dans un environnement toujours plus concurrentiel, quel est le secret de l'extraordinaire réussite de ces start-up ? « Lancer son entreprise revient à sauter d'une falaise et assembler son avion pendant la chute. » Ce n'est pas tant des qualités surhumaines de leurs fondateurs, ni une expertise inégalable de leurs capitaux-risqueurs, mais le fait que tous ont appris ce que Reid Hoffman appelle le blitzscaling : des pratiques spécifiques visant à entraîner une croissance hors norme, un essor extrêmement rapide qui permet d'atteindre le stade dans le cycle de vie d'une start-up où la plus grande partie de la valeur est créée. Le blitzcaling rassemble les conditions générales et les techniques spécifiques permettant à une entreprise de changer d'échelle à vitesse grand V : dans une ère de réseaux, il faut avancer toujours plus vite, car les concurrents sont partout !
À partir de leurs expériences, et après avoir discuté avec des centaines d'entrepreneurs et de PDG, Reid Hoffman et Chris Yeh nous donnent toutes les clés de l'entrepreunariat à forte croissance et à fort impact.
La période dans laquelle nous sommes entrés est singulière : il n'y a plus ni cartes ni boussole. Les dirigeants se sentent dépourvus et impuissants face à une situation qu'ils considèrent comme inédite. Ce changement de décor induit des besoins nouveaux, et donc des champs d'excellence nouveaux. En termes d'animation de l'action collective, le principal besoin, quand le cap et la route sont clairs, est d'avoir des managers, dont l'excellence se manifeste dans la gestion et l'efficacité des processus. Dans la situation actuelle, caractérisée par l'absence de cap, le besoin de leadership - la capacité à emmener les autres, à franchir des seuils, à dégager les vieilles pratiques - devient essentiel. Pour faire face aux défis du futur, aux risques nouveaux dont il est porteur et aux opportunités extraordinaires qu'il recèle, il faut davantage de leaders, à tous les niveaux de la vie collective. On passe ainsi du « do the things right » du management au « do the right thing » du leadership : de « bien faire les choses » à « agir avec justesse ».Pour faire en sorte que notre portion d'histoire puisse être un jour qualifiée de « Renaissance » plutôt que de « 6e extinction de masse », il nous faut des leaders différents. Il est fondamental d'accélérer leur émergence.
Pour la première fois, Reed Hastings le co-fondateur et président de Netflix nous révèle comment il a bâti la plateforme vidéo dont les films et les séries sont plébiscités dans le monde entier.
Créé en 1997, Netflix a révolutionné l'industrie de la distribution et de la production audiovisuelle par sa créativité et sa technologie.
La règle de Netflix, c'est qu'il n'y a pas de règles : maximiser la densité des talents sans limite de rémunération, prôner la confiance, la franchise et la transparence, éliminer les contrôles - horaires, vacances, frais - sont parmi les recommandations qui permettent à chacun de prendre les meilleures décisions.
Avec Erin Meyer, professeur à l'INSEAD Business School, Reed Hastings nous raconte l'histoire d'une entreprise au succès fulgurant - fascinante pour certains, inquiétante pour d'autres - qui n'a pas hésité à remettre en question les codes classiques du management.
Libéraliser le marché du travail pour augmenter les revenus, miser sur la concurrence pour faire baisser les prix : telles sont les remèdes proposés par Nicolas Sarkozy pour gonfler le pouvoir d'achat des Français. Des solutions en vogue depuis longtemps aux États-Unis, où le héros du pouvoir d'achat a un nom: Wal-Mart, le géant mondial de la distribution. En quelques décennies, l'affaire créée par Sam Walton en 1962 dans l'Amérique profonde est devenue la plus grande entreprise de la planète, avec près de 2 millions de salariés. Chaque jour, 25 millions d'Américains passent à la caisse d'un des supermarchés de la chaîne.
" Des prix bas tous les jours ", proclame la firme. Mais à quelles conditions ? Salaire et couverture santé minimum, flexibilité à outrance, lourdes pressions sur les fournisseurs, importations massives de Chine... Les prix bas, aussi, ont un coût. Pourtant, sans oser le dire, certains hommes politiques et décideurs français y voient un vecteur de modernisation de l'économie. Symbole de la mondialisation triomphante, mais aussi d'un capitalisme sans états d'âme, le modèle Wal-Mart en inspire plus d'un en France. Auchan, Carrefour et autres étudient les méthodes de leur grande rivale américaine, qui pourrait bien profiter de l'assouplissement de la réglementation pour s'installer dans l'Hexagone.
L'enquête de Lysiane Baudu et Gilles Biassette révèle la face cachée d'un modèle qui, en Amérique aussi, suscite le débat. Ce qui se profile avec Wall Mart, n'est-ce pas " Travailler plus pour gagner moins " oe
Faire fortune en se présentant comme le chevalier blanc de la défense du pouvoir d'achat, tel est le secret de la réussite de Sam Walton. Ce patron de choc a su tirer le plus grand profit de la mondialisation. Le modèle Wal-Mart peut-il s'imposer en France ? Quels en sont les dangers oe
À partir de 2008, touchés par la crise des subprimes, le Portugal, l'Espagne, l'Italie et la Grèce s'enfoncent dans la dette et les déficits. Les plans d'austérité se multiplient, les agences de notation, à la fois juge et partie, accablent les pays du Sud, décidément mauvais élèves du néolibéralisme, jusqu'à l'arrivée de la « troïka », ces experts nommés par la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international, qui muselle les élus et met les États sous tutelle. Or, ce remède de cheval contre la dette n'est pas infligé aux vrais malades ¿ banques, financiers, investisseurs inconséquents, appareil d'État ¿, mais aux simples citoyens.
Elles s'appellent Céu, Mónica ou Irini ; ils se nomment José Salsa, José Roldán, Salvatore, Stefano ou Toly. Ils ont en commun, eux que l'on croyait passifs, plus tentés par la siesta, la dolce vita et le farniente, de réagir avec une surprenante vigueur aux plans d'austérité dont on les accable.
Les huit portraits-témoignages réunis dans cet ouvrage sont significatifs et symboliques de la crise, complexe et dramatique, que traversent les pays du sud de l'Europe. Ces gens ordinaires donnent de la situation actuelle une lecture charnelle, émouvante, mais aussi pleine de la force de la révolte.
Depuis la crise de 2007-2008, la classe moyenne apparaît comme la grande perdante sans qu'aucun débat de société n'ait eu lieu.
S'appauvrissant peu à peu, elle est seule à payer les errements de la financiarisation du monde. Le constat est simple : nous sommes entrés dans une société dirigée par le financier qui dicte ses conditions et se sert des fonds publics pour éponger ses pertes. Les classes moyennes s'aperçoivent que l'étau se resserre sur leurs acquis. Le politique a, quant à lui, depuis la déréglementation économique amorcée aux Etats-Unis, abdiqué ses pouvoirs en faveur du financier.
Le modèle traditionnel, fondé sur le trio politique-finance-social, ne fonctionne plus. II a été remplacé par le diktat de la pensée unique, selon lequel les acquis sociaux des classes moyennes représentent une laine à tondre. Alors que les voies politiques traditionnelles démontrent de plus en plus leur impuissance à changer les choses, y a-t-il des solutions ? Que peut faire le citoyen pour se protéger des chocs vers lesquels cette idéologie le mène irrémédiablement ? Fruit d'expériences européenne et nord-américaine, ce livre anticipe l'avenir et propose des pistes' pour répondre à ce qui est probablement le plus grand défi sociétal de ce XXIe siècle.
Dans ce recueil d'entretiens, Peter Sloterdijk exprime son indignation sur l'élimination du citoyen de la démocratie moderne, et notamment du système d'imposition dont il se sent la victime.
L'auteur propose un changement du système de la fiscalité dans les pays occidentaux, qui consisterait à introduire une part de volontariat dans le paiement des impôts afin de changer le rapport du citoyen à l'Etat. Le prélèvement d'argent par le haut est aujourd'hui vécu comme une brimade, alors qu'il devrait être une contribution à la vie de la communauté motivée par une "éthique du don".
L'économie, c'est le nerf de la guerre des sociétés modernes. Jean-Marc Sylvestre met le nez dans la boite noire et relève le défi de faire comprendre à quiconque comment ça marche. Revenant sur les dossiers chauds de l'économie de ces derniers mois, comme autant de petites leçons ordonnées et regroupées par thèmes, Jean-Marc Sylvestre s'attache ici à faire de comprendre les mécanismes de fond qui régissent notre vie quotidienne. Au fil des pages, l'économie n'est plus un trou noir ou un puits sans fond mais, tout simplement, l'affaire de tous.
Voici l'histoire extraordinaire de Bernardo Provenzano, arrêté le 11 avril 2006 par une brigade anti-mafia italienne dans une petite bergerie sur les hauteurs de Corleone, son village natal, après quarante-trois ans de cavale. Surnommé Le Tracteur, Le Comptable, Oncle Binnu ou encore L' Homme à la hache, Bernardo Provenzano devient le chef suprême de Cosa Nostra, une Mafia à genoux après le carnage d'une longue guerre avec l'Etat italien et l'arrestation, en 1993, de Toto Riina, indissociable de Provenzano. Bernardo Provenzano, " le sauveur de la Mafia ", est un redoutable tueur qui liquide sans l'ombre d'un état d'âme des centaines d'hommes. Un affairiste avisé et sans scrupules. Un homme appliqué qui, de ses cachettes, rédige tous les jours d'une écriture malhabile des dizaines d'instructions et de réponses à ses hommes de main sur de minuscules bouts de papier, les fameux pizzini. Un dangereux manipulateur qui tire des milliers de ficelles, attentif à s'attacher toutes les fidélités. Un mari attentionné dont l'épouse, reliée elle aussi par les pizzini, le soutient sans faillir à visage découvert et lui apporte même son linge. Un père soucieux de ne pas faire entrer ses deux fils dans Cosa Nostra. Agé aujourd'hui de 77 ans, condamné par contumace et douze fois à la réclusion criminelle à perpétuité, notamment pour avoir commandité les meurtres des juges anti-mafia Giovane Falcone et Paulo Borsellino en 1992, Bernardo Provenzano change constamment de prison de haute sécurité. Parce qu'il a encore tenté de communiquer avec l'extérieur par des messages codés, le juge des peines a récemment durci les conditions de son régime carcéral par le recours à l'article 41bis du code pénal italien spécialement conçu pour les chefs mafieux emprisonnés...
La " France de Sarkozy " se voyait bien partie, mais la tempête économique et financière est arrivée. Ceux qui disaient que l'hexagone serait épargné avaient tord. C'est cette année que nous allons en ressentir les effets. Face à la crise, il faudra sortir de plusieurs pièges :
-Le conservatisme règne à tous les niveaux, et rend le pays difficile à réformer.
-La richesse du pays laisse croire que les réformes peuvent attendre. Les Français ont trop longtemps pensé comme des rentiers.
-De multiples malentendus nous ralentissent : l'opinion croit que la mondialisation est destructrice d'emploi, que le progrès est surtout source de dangers, que l'Europe ne sert à rien, qu'on peut se passer de l'immigration, que l'État peut tout...
Deux voies sont possibles. Celle du repli, du protectionnisme et de la récession. En un mot, la purge... Celle de l'effort, du rééquilibrage au profit des plus jeunes, quitte à réduire le pouvoir d'achat des plus aisés. En deux mots, le rebond solidaire.
Que doit faire Sarkozy ? Réformer, sans craindre l'impopularité, mais en rendant lisible l'action du gouvernement et la sienne.