Extravagant, fantasque, excessif, anticonformiste, caractériel... Comment ne le serait-on pas quand on navigue entre l'immensité de l'univers, les calculs mathématiques les plus ardus, le désir de gloire, la jalousie des collègues, la menace du cachot ou du bûcher ?
De Regiomontanus assassiné au Vatican à Edmund Halley ému par une merveilleuse observatrice du ciel, des frasques de Maupertuis avec de jolies Lapones aux manuels reliés en peau humaine de Camille Flammarion... Voici neuf histoires extraordinaires et insolites où vous découvrirez combien les astronomes pouvaient se comporter en têtes brûlées, risque-tout partant au bout du monde pour confirmer ou infirmer une théorie?; d'autres se lançaient dans la politique au risque de monter sur l'échafaud, ou affrontaient les dogmes religieux et leurs autodafés.
Des aventures alternant le tragique et le comique, la violence et la tendresse, mais toujours dans le souci d'enseigner de façon plaisante la longue marche des astronomes vers l'inatteignable vérité de l'univers.
Le 10 avril 2019, le professeur Heino Falcke et une équipe internationale d'astrophysiciens présentent pour la première fois l'image d'un trou noir. Cet événement, qui marque un tournant dans l'histoire des sciences, a émerveillé le monde entier.
Heino Falcke nous raconte cette longue aventure humaine, historique et scientifique : de nos ancêtres qui ont regardé le ciel jusqu'à l'astrophysique moderne et l'exploration des secrets de l'univers...
Quelles pistes inédites cette avancée majeure permet-elle d'explorer ? Quels mystères subsistent autour de cette énigme céleste ? Les trous noirs s'ouvrent-ils vers une autre physique ou de nouveaux mondes ? Ou sont-ils révélateurs de notre propre finitude ?
Un voyage exceptionnel et fascinant aux confins de l'espace et du temps.
Lombalgie, névralgies, endométriose, arthrose... La douleur est, en France, la première cause de consultation chez le médecin.
Sa forme chronique touche 14 millions de nos concitoyens, et parmi eux, 70 % se considèrent insuffisamment soulagés !
La crise des opioïdes et l'avènement du cannabis thérapeutique ont été abondamment relayés dans les médias tandis que les nouveaux modes de traitement non médicamenteux - comme la méditation, l'hypnose, les thérapies cognitives ou encore la musicothérapie, aujourd'hui scientifiquement validées et pourvoyeuses d'« effets très désirables » - demeurent largement ignorés. La neuromodulation (stimulation électrique de la peau, des nerfs, de la moelle épinière et du cerveau) offre également des ressources thérapeutiques inédites, mais malheureusement peu connues ou non remboursées.
Pourquoi souffre-t-on encore dans notre pays et pourquoi va-t-on souffrir de plus en plus ? Pourquoi ce fléau est autant médical que social ? Pourquoi la morphine pose-t-elle d'inquiétants problèmes de santé publique ? Comment expliquer l'engouement démesuré pour le cannabis ? Comment se fait-il qu'aucun antalgique n'a été découvert depuis trente ans ?
Quels sont les bienfaits des thérapies non médicamenteuses ?
Comment peut-on prévenir la douleur ?
Avec une grande clarté, le Dr Marc Lévêque répond à ces interrogations, expose le fonctionnement des médicaments et de ces nouvelles techniques sur l'organisme, contribue à ce débat de société crucial et dévoile les solutions non médicamenteuses qui, dorénavant, s'offrent à tous ceux qui souffrent.
Ils nous nourrissent, et pourtant nous les maltraitons.
Ils ont toutes les solutions pour répondre aux défis du développement durable, changement climatique, biodiversité, transition énergétique...
Ils reverdissent la terre. La troisième révolution agricole a commencé dans les campagnes. Partout naît une agriculture de précision, de plus en plus propre, de plus en plus écologique.
Alors pourquoi opposer les modèles au lieu de les associer ? Pourquoi vouloir revenir à un passé où l'insécurité alimentaire était la norme ?
Les paysans sauvent le monde. Nous devons tout mettre en oeuvre pour les sauver.
En changeant, la société devient de plus en plus anxiogène et engendre de nouvelles peurs : peur du bouleversement climatique, du rééquilibrage des sexes, des nouvelles maladies... Aujourd'hui, il faut être diplômé en nutrition pour bien se nourrir ! Et les médias diffusent leur dose d'angoisse.Depuis les scandales sanitaires, les laboratoires sont qualifiés de « machines à cash » et le médecin de famille ne propose que des antidépresseurs : tout cela crée une nouvelle défiance. D'où le succès des médecines alternatives - hypnose, yoga, EMDR, phytothérapie, sophrologie, méditation, etc. - dont le nombre explose (près de 400 !). Ces techniques apaisantes ont désormais leur place dans l'arsenal thérapeutique. Mais attention, pas toutes ! Les réseaux sont débordés par les propositions de charlatans et de chamanes en tout genre. Ce livre fait le tri entre les prises en charge alternatives sérieuses et les plus risquées, celles qui à la limite du sectarisme, doivent être dénoncées.Cette grande enquête donne au lecteur l'éventail le plus large possible de ces remèdes dont les bienfaits sont incontestables, à condition de les aborder avec vigilance. Une sorte de science au naturel qui doit devenir une source d'inspiration pour la médecine classique pour enrichir sa prise en charge et apporter une meilleure réponse aux peurs grandissantes.
Il existe huit à neuf mille maladies rares, qui touchent en moyenne une personne sur deux mille. En Europe, trente millions de personnes en souffrent, dont trois millions en France.Pour les malades, leur famille et leurs proches, le parcours du combattant commence quand le diagnostic tombe. Les questions se bousculent : pourquoi la maladie est-elle apparue ? Pourquoi moi ? Quel traitement puis-je suivre ? Existent-ils des établissements spécialisés ? Est-ce une maladie incurable ? Puis-je me soigner grâce à des médicaments ? Faut-il faire un diagnostic prénatal ? Faut-il renoncer à avoir des enfants ?Ce livre éclaire toutes ces questions et atténue la solitude des malades, les dirige vers les bons traitements et les communautés qui partagent leur souffrance. Nicolas Lévy détaille également les nouvelles pistes de recherche, l'impact de l'environnement et les projets en cours. Thérapies géniques, ciseaux génétiques, explosion de la pharmacologie... grâce à ces découvertes, le nombre de traitements devrait s'accroître. L'espoir est permis !
Smartphones, ordinateurs, tablettes, consoles de jeux, GPS, ils ont envahi notre quotidien. Chaque jour, nous les utilisons pour nous connecter internet, regarder la télévision, communiquer sur les réseaux sociaux, partager des photos, acheter un billet de train...
Cet univers numérique grossit à une vitesse prodigieuse. Aujourd'hui, nous sommes en effet plus de quatre milliards à nous connecter, et la quantité comme le poids des données échangées ne cessent de croître : les 70 Ko qui ont permis d'aller sur la Lune en 1969 suffisent désormais à peine à envoyer un e-mail !
Cette boulimie a un coût environnemental considérable, notamment en matière d'émission de gaz à effet de serre. L'empreinte écologique de l'univers numérique global représente environ trois fois celle de la France, soit un 7e continent.
Comment cet univers numérique a-t-il pu devenir aussi gras ? Dans quelle mesure est-il possible d'inverser la tendance ? Face à la crise écologique, comment faire du numérique un outil de résilience ? Quels sont les bonnes pratiques et les bons gestes ? Car tout n'est pas perdu, des pistes existent pour concevoir un avenir numérique plus sobre et responsable.
Les chiffres sont implacables : la moitié des titulaires d'un baccalauréat scientifique sont des femmes. Mais elles ne représentent que 28 % des chercheurs, un tiers des ingénieurs et encore moins dans certaines spécialités de type mathématiques et informatique. Pire : les femmes étaient jusqu'à peu totalement absentes des prix scientifiques internationaux et le grand public, lui, n'en connaît qu'une seule, Marie Curie.
La recherche scientifique et les entreprises technologiques seraient-elles plus efficaces si davantage de femmes s'y engageaient, à en croire le lien chaque jour réaffirmé entre « mixité » et « performance » ?
Encore faut-il connaître les raisons qui expliquent une si faible présence féminine dans certains domaines. S'agit-il vraiment des maux toujours évoqués, à savoir un cursus scientifique difficile à concilier avec un désir de maternité, des préjugés qui contaminent jusqu'au corps enseignant et, plus généralement, un sexisme généralisé ? Responsables politiques et monde associatif ont-ils déclaré une guerre sans merci contre tous ces maux ?
Ne serait-ce pas plutôt le non-attrait naturel des femmes pour certaines sciences et leur envie d'y échapper si elles en ont l'opportunité ?
La crise sanitaire du printemps 2020 aura consacré le triomphe du numérique.
Les nouvelles technologies portaient l'espoir d'un monde plus égalitaire.
L'espoir est cruellement déçu.
Il y a d'un côté ceux qui sont tout, de l'autre ceux qui ne sont rien.
On pensait que le numérique allait libérer les entreprises. En réalité, il assied la domination de quelques titans capables d'imposer leur loi.
On pensait qu'il allait mêler les classes sociales en donnant à chacun sa chance. Hélas, il sépare les élites technophiles des populations déconnectées et sans avenir.
On pensait qu'il allait renforcer la démocratie. Que voyons-nous ? Elle n'a jamais été aussi faible, prise en étau entre les dictatures ultramodernes et les revendications de minorités qui en sapent les bases.
Si nous n'agissons pas, le numérique va détruire la civilisation.
Nous devons changer nos institutions, maîtriser le pouvoir prométhéen donné par les technologies, redonner à la société son équilibre et aider l'homme à trouver sa nouvelle place
Découvrez Lumière sur le Pranayama - Pranayama Dipika, le livre de BKS Iyengar. Le pranayama dipika est un guide digne de foi qui s'offre à tous ceux qui désirent progresser dans l'art de la respiration yogique. L'élève y trouvera un cours complet progressif étendu sur 200 semaines avec mention particulière des difficultés et des dangers à éviter dans la pratique, ainsi qu'une vue d'ensemble de la philosophie du yoga et des sujets tels que les nadis, les bandhas, les chakras et les bija-mantras. Avec 190 photographies et 20 dessins anatomiques, ce livre est indispensable à tous ceux qui cherchent à approfondir leur connaissance et leur pratique du yoga. Comme l'écrit Yehudi Menuhin dans sa préface, "avec ce livre, B. K. S. lyengar, mon guru en yoga, a ajouté une nouvelle dimension, plus vaste, à la vie des Occidentaux...".
De minuscules êtres unicellulaires savent résoudre des labyrinthes complexes ; des abeilles dont le cerveau a la taille d'une tête d'épingle sont capables de s'échanger des concepts abstraits ; certaines plantes comme les cuscutes* peuvent évaluer le contenu nutritionnel de leurs victimes avant de décider de s'y installer...
Comment nommer ces comportements ? Les humains sont-ils les seuls à posséder une « intelligence » et à savoir prendre des décisions rationnelles en toute autonomie ?
Jeremy Narby montre que les bactéries, les plantes, les animaux et les autres formes de vie non humaines font preuve d'une étonnante disposition à faire des choix déterminant leurs actions. Il nous emmène dans un voyage extraordinaire - de la forêt amazonienne aux laboratoires hi-tech - à la rencontre de guérisseurs traditionnels et de scientifiques de pointe explorant les sciences du vivant. Il propose finalement une conception du monde où tous se retrouvent autour de la même question essentielle : quelle est la nature de nos relations avec la Nature ?
Dix ans après sa parution, cette édition, revue et augmentée, intègre notamment une préface de Francis Hallé qui prolonge la réflexion de Jeremy Narby sur la nature de l'intelligence des plantes. Elle réintègre aussi dans le texte les multiples et longues notes qui se trouvaient en fin d'ouvrage et qui compliquaient parfois la lecture.
* Plante parasite de certains végétaux cultivés
Le loup incarne des oppositions qui semblent irréductibles : il apparaît à la fois comme un symbole de la biodiversité et de la réussite d'un retour naturel, mais aussi comme un handicap à l'essor de l'élevage. En France, ces visions antinomiques coexistent depuis la réapparition du prédateur en 1992. Aujourd'hui, les débats entre écologistes et éleveurs ne cessent de s'exacerber : car le loup élargit chaque année son aire de répartition, puisqu'il ne se cantonne plus aux seules régions montagneuses mais réapparaît aussi dans les régions de plaine. Et la crise que connaît aujourd'hui le secteur de l'élevage n'arrange pas les choses.
Il est donc important d'y voir clair. D'où viennent nos représentations ? Combien y-a-t-il de loups aujourd'hui, et par rapport au passé ? Quel territoire occupent-ils ? Le loup représentet- il un danger pour l'homme ? Quel est son impact sur la faune sauvage et sur le pastoralisme ? Enfin, comment est-il possible de gérer ce prédateur protégé en minimisant les dommages qu'il provoque (avec un « record » de 8 200 victimes en 2014) ?
Le loup et le lynx, l'élan, le tarpan et le bison, l'esturgeon et le saumon. Nombreuses sont les espèces qui, après avoir disparu de nos territoires, font aujourd'hui leur retour.
Ces réapparitions sont parfois naturelles : c'est le cas du loup, qui a spontanément traversé la frontière italienne pour recoloniser la France, ou du phoque qui se réinstalle progressivement en baie de Somme. Elles sont aussi, très souvent, le résultat de programmes volontaires et organisés : ainsi, le vautour a été réintroduit sur les falaises du causse Méjean, l'ours dans les Pyrénées, l'esturgeon dans la Garonne et la Dordogne.
Qu'ils soient spontanés ou suscités, ces retours provoquent presque toujours des levées de boucliers : non seulement le sauvage fait peur et réveille des fantasmes de tous ordres, mais il remet en cause certaines pratiques traditionnelles, notamment dans le domaine agricole et pastoral. Et, dans nos territoires largement anthropisés, la cohabitation n'est pas facile et engendre de multiples conflits avec les chasseurs, les éleveurs ou les agriculteurs.
Cette cohabitation est pourtant absolument nécessaire et le retour d'espèces sauvages ne peut pas s'envisager sans la restauration d'espaces sauvages : une espèce est indissociable du territoire particulier dans lequel elle s'épanouit, et seule la reconstitution des écosystèmes dans leur globalité peut garantir leur pérennité :
Ainsi, l'effacement des barrages permet à la faune et à la flore de retrouver leur place dans l'environnement et de contribuer à nouveau à la diversité et à la richesse biologiques, elles-mêmes garantes du meilleur état de notre atmosphère et de notre planète.
Dans notre vie quotidienne, nous côtoyons à tout moment les animaux. Non seulement, des chats ou des chiens partagent nos maisons, mais nous croisons, tout au long de nos journées, des poules, des lapins, des vaches, des rats, etc., de façon souvent très discrète : ces animaux se trouvent dans nos assiettes, bien sûr, mais aussi dans les vêtements et les chaussures que nous portons ou derrière les produits de beauté et les médicaments que nous utilisons.
Pourtant, nous refusons souvent d'admettre qu'il a fallu tuer, interrompre une vie individuée et désireuse de se poursuivre, pour pouvoir bénéficier de ces « produits finis ». En effet, la mise à mort est parfois insoupçonnable et contre-intuitive - comment deviner la présence de gélatine de porc dans un sorbet ou dans des bonbons ? - ou bien elle n'est pas visible car elle ne représente « qu' » une étape dans le processus de fabrication, comme c'est le cas pour toutes les substances testées sur les animaux.
À travers l'étude de gestes qui peuvent apparaître insignifiants - écraser le moucheron qui passe devant nos yeux, par exemple - ou de pratiques à bien plus grande échelle, comme l'élevage industriel et l'expérimentation animale, l'auteur nous pousse à nous questionner : que nous apprennent ces pratiques ? Sont-elles justifiables ? Pourquoi la reconnaissance du caractère sensible des animaux provoque-t-elle aujourd'hui de tels débats ?
Inéquitable, la fiscalité de l'environnement est accusée de tous ces maux et de bien d'autres. Dans cet ouvrage accessible à l'honnête homme, Guillaume Sainteny sépare le bon grain de l'ivraie. Il réfute la plupart de ces critiques et montre, à l'aide d'exemples concrets, l'efficacité environnementale mais aussi économique de la fiscalité.
Il prône une écofiscalité du possible, privilégiant une modification des taxes existantes, à pression fiscale constante.
La plupart des démocraties occidentales sont aujourd'hui confrontées à une crise protéiforme : finances publiques exsangues, croissance économique atone, niveau de chômage élevé, compétitivité ébréchée, déficits sociaux structurels, problèmes environnementaux non résolus, etc.
Il en résulte la nécessité de réinventer un modèle économique mais aussi un mode de financement de l'Etat-providence. Dans les deux cas, la fiscalité de l'environnement peut apporter son écot.
L'écofiscalité incitative permet de favoriser de nouveaux produits et de nouvelles industries, davantage en phase avec un mode de développement durable. Le déplacement d'une partie des prélèvements assis sur le travail vers des taxes environnementales permet de rééquilibrer le financement des dépenses publiques et sociales et de contenir les prélèvements sociaux.
La France accuse un retard notable dans cette double évolution. L'auteur énonce les principes en vertu desquels elle pourrait s'accomplir et propose des réformes concrètes.
Amoureux de la Camargue, vous parcourez, des jumelles autour du cou ou un carnet de croquis à la main, ce singulier territoire, vaste triangle coiffé par Arles et situé aux confins du Languedoc et de la Provence. Attentif à l'indicible beauté des choses de la nature ou à la recherche des témoignages du génie humain, plongez-vous aujourd'hui dans cette encyclopédie vivante, rédigée par autant de passionnés et de bons connaisseurs ! Le livre le plus complet sur la Camargue, qui rassemble toutes les connaissances disponibles dans le domaine des sciences de la nature comme dans celui des sciences de l'homme et de la société.
Le livre qui réunit les contributions des plus éminents spécialistes. Tous ont accepté de transmettre très simplement leurs connaissances dans la totalité des disciplines : géologie, géographie, écologie, biologie animale et végétale, histoire, sociologie, économie, littérature, arts. Un livre riche de plus de 350 illustrations : photographies, reproductions de tableaux et de gravures anciennes, cartes, schémas.
2006 : Une mouette meurt devant le Palais Bourbon, l'armée entrepose des tonnes de médicaments dans des lieux secrets, des policiers abattent des canards, des chats sont abandonnés, les maires se préparent à gérer des stocks de cercueils, H5N1, le virus de la grippe aviaire, passe. 2009 : H5N1 a disparu de la presse, H1N1 arrive, les Français refusent la vaccination. Les animaux sont à l'origine de ces maladies infectieuses, SRAS, Ebola, West Nile, H5N1. Mais, alors que nous n'avons jamais été aussi armés pour y faire face, les réactions lors des crises restent souvent inadéquates, l'émotion publique supplantant la raison scientifique. La Nature, ses bêtes sauvages, et ses microbes. deviennent facilement les boucs émissaires de nos craintes, masquant les raisons profondes de ces émergences. Les bouleversements écologiques rapides et globaux induits par les activités humaines touchent la biodiversité dans son ensemble jusqu'aux virus, bactéries et protozoaires. Crise sanitaire et crise de la biodiversité ne sont qu'une. Cassant les barrières entre santé animale et santé humaine, ce livre appelle à une alliance nouvelle entre les sciences de la santé et celles de l'écologie, pour passer de l'absolu « lutter contre » à l'acceptation du « vivre avec » et, grâce à l'écologie de la santé, mieux anticiper et gérer les risques.
Un havre de biodiversité niché au coeur des Balkans, dans une niche géopolitique qui a vu l'homme s'affronter depuis l'Antiquité, est en passe de devenir le premier Parc transfrontalier tripartite du monde
L'eau sera au XXIe siècle ce que le pétrole a été au XXe : une ressource naturelle d'importance cruciale mais de plus en plus rare, l'enjeu d'une bataille à l'échelle de la planète.
Si, pendant des années, on a cru ou voulu croire, compte tenu des enjeux financiers, que les barrages pouvaient " sauver " des régions entières, on sait maintenant que leurs répercussions ne sont bénéfiques qu'à court, voire très court terme. À moyen terme, déjà, les dégradations de l'environnement se font sentir et deviennent rapidement irréversibles. Les populations, déplacées contre leur gré sous couvert de promesses de réinstallation non tenues, sont plongées dans la misère.
Jacques Leslie démontre de façon convaincante que les barrages ne peuvent apporter de solution à un conflit qui implique la globalisation économique, la politique internationale, le choc des cultures, le réchauffement climatique, la politique agricole et la conservation. A travers les expériences personnelles et professionnelles d'une activiste indienne, d'un anthropologue américain et d'un ingénieur hollandais, Leslie enquête et analyse le problème complexe des barrages et nous livre ses conclusions sans concessions, dans une prose claire et vivante.
Pneumologue de formation, le docteur Isabelle Marin exerce depuis 1983 dans le domaine des soins palliatifs. Elle anime depuis 15 ans dans l'hôpita l Delafontaine de Saint-Denis, une équipe mobile, après avoir créé celle de l'hôpital Laennec, à Paris, en 1994. Elle est également coordinatrice d'un réseau francilien de cancérologie et elle préside la Corpalif (Coordination des acteurs de soins palliatifs d'Île-de-France).
Isabelle Marin a également étudié la philosophie (à l'Université de Paris-X, puis à l'École des hautes études en sciences sociales.) Elle a publié plusieurs articles dans les revues Esprit, Justices, et dernièrement Autrement.
Le débat sur l'euthanasie revient régulièrement sur le devant de l'actualité. De fait, la mort et la souffrance interrogent crûment chaque personne qui y est confrontée, la société dans son ensemble, mais aussi la médecine elle-même. Ce sont toutes les contradictions de notre système de soin qui sont mises à jour, nous dit le docteur Isabelle Marin, à partir de l'expérience qui est la sienne depuis de longues années dans le domaine des soins palliatifs.
On ne trouvera pas ici un simple plaidoyer en faveur de ces derniers, mais une analyse lucide, sur l'évolution de l'hôpital notamment, sous la double poussée d'une volonté de rationalisation économique et d'une certaine vision de la science, comme toute puissante. Loin de vouloir donner des leçons, l'auteur expose ses doutes, ses questions, nés d'une confrontation quotidienne avec la mort. Isabelle Marin réfléchit sur les mots que l'on emploie pour en parler, sur les conditions dans lesquelles se prennent des décisions très difficiles, sur la manière dont l'humain est reconnu, pris en compte, y compris dans ses limites, jusqu'au point où il semble totalement défait. Cette façon d'envisager le « mourir » est aussi un regard sur notre monde et ses injustices, qui échappe à tout « prêt à penser ».
Une réflexion décapante et non-conventionnelle sur l'évolution de la médecine comme sur celle de notre société, appuyée par une solide expérience de terrain.
Frelon asiatique, ragondin, bernache du Canada, crépidule, jussie, ambroisie, herbe de la pampa, jacinthe d'eau., la liste des espèces invasives s'allonge de jour en jour.
Accompagnant souvent les migrations des hommes, de nombreux animaux, végétaux ou parasites se transforment en « envahisseurs », menaçant les espèces autochtones et la diversité biologique. Passagers clandestins ou espèces volontairement introduites pour des raisons thérapeutiques, esthétiques, voire ludiques (avec les nouveaux animaux de compagnie), ils se retrouvent aujourd'hui sur tous les continents et dans l'ensemble des milieux naturels.
D'où viennent les espèces invasives ? Qu'est-ce qui favorise leur prolifération ? En quoi représentent-elles un danger pour la biodiversité et notre santé ? Peut-on les éradiquer et à quel prix ?
Devant la mondialisation et l'accélération du phénomène, il était temps de lancer un cri d'alarme : c'est chose faite aujourd'hui.
Parasitisme, pathologies animales, résistance aux antibiotiques, danger des perturbateurs endocriniens, baisse de la fertilité masculine. : les exemples se multiplient autour de nous pour souligner la relation étroite qui existe entre notre santé et notre environnement naturel.
Comment vivons-nous avec le vivant ? En quoi la biodiversité rend-elle aux humains des services inestimables ? Quels sont les effets de sa dégradation sur notre santé ?
Aujourd'hui, on associe trop souvent la faune sauvage à des maladies comme le chikungunya, le paludisme ou la grippe aviaire. Et on brandit le spectre de maladies émergentes ou importées. Pourtant, c'est en détruisant les écosystèmes, en perturbant le fonctionnement du vivant, en diminuant la biodiversité que nous mettons notre santé en danger. Et c'est en renouant avec la nature que nous pourrons la préserver, comme le montrent par exemple les bienfaits des espaces verts et des jardins thérapeutiques. La santé du vivant, c'est notre santé !
Il est donc urgent d'agir et nous devons tous nous mobiliser, État, mais aussi citoyens, chercheurs, collectivités territoriales, etc.
Penser la Terre aujourd'hui, c'est embrasser son histoire depuis des millénaires et choisir entre deux figures tutélaires : devons-nous, avec Médée, continuer à maltraiter notre planète et l'ensemble des organismes qui la peuple, au risque de nous condamner à l'extinction ? Ou bien, comme Gaïa, préférons-nous considérer que l'avenir de l'homme et celui de la Terre sont étroitement liés et que préserver la vie dépend d'abord de nous ?
Dans cet essai résolument optimiste, Tim Flannery fait le choix de suivre Gaïa et défend une vision holistique du vivant : notre planète, tel un véritable organisme, est constituée d'éléments intimement dépendants les uns des autres. Le salut ne peut passer que par la collaboration, dont le premier défi est crucial : gérer intelligemment notre environnement, non par la création d'un gouvernement mondial mais par le respect de règles communes.