C'est l'une des images les plus marquantes du XXe siècle : deux jeunes garçons, deux princes, marchant derrière le cercueil de leur mère sous les regards éplorés - et horrifiés - du monde entier. Alors que Diana, princesse de Galles, rejoignait sa dernière demeure, des milliards de personnes se demandaient à quoi pouvaient bien penser les princes à cet instant, ce qu'ils ressentaient - et quelle tournure allait prendre leur vie désormais.
Pour Harry, voici enfin venu le moment de raconter son histoire.
Avant de perdre sa mère, le prince Harry, douze ans, était un enfant insouciant, un Suppléant rieur au côté d'un Héritier plus réservé. Le deuil a tout changé : difficultés à l'école, difficultés à gérer sa colère, à supporter la solitude - et, parce qu'il tenait la presse pour responsable de la mort de sa mère, difficultés à accepter que sa vie se déroule sous les feux des projecteurs.
À vingt et un ans, il rejoint l'armée britannique. La discipline lui donne un cadre, et deux déploiements en opération extérieure font de lui un héros dans son pays. Bientôt pourtant, il se sent plus perdu que jamais, victime de stress post-traumatique et d'attaques de panique qui le paralysent. Par-dessus tout, il attend toujours le grand amour.
Puis il rencontre Meghan. Le monde s'est passionné pour leur histoire d'amour digne d'Hollywood ; il s'est réjoui lors de leur mariage de conte de fées. Mais dès le début, Harry et Meghan sont harcelés par la presse, contraints de faire face, vague après vague, aux abus, au racisme et aux mensonges. Témoin des souffrances de sa femme, conscient du danger pour leur sécurité et leur santé mentale, Harry n'a pas trouvé meilleur moyen d'empêcher l'histoire de se répéter qu'en fuyant son pays natal. À travers les siècles, rares sont ceux qui ont osé quitter la famille royale. La dernière à avoir essayé, à vrai dire, fut sa mère...
Pour la première fois, le prince Harry raconte sa propre histoire. D'une honnêteté brute et sans fard, Le Suppléant est un livre qui fera date, plein de perspicacité, de révélations, d'interrogations sur soi et de leçons durement apprises sur le pouvoir éternel de l'amour face au chagrin.
Le prince Harry, duc de Sussex, est mari, père, acteur dans l'humanitaire et vétéran de guerre. Il milite pour l'écologie et s'engage pour la sensibilisation au bien-être mental. Il vit à Santa Barbara, en Californie, avec sa famille et leurs trois chiens.
En attendant Aphrodite est la suite du best-seller (Gallimard, Folio) Une année à la campagne (préfacé par J.M.G. Le Clézio « La dame aux abeilles »). Il s'agit là aussi d'un récit littéraire à caractère autobiographique, naturaliste et à dimension éthologique.
Après avoir quitté la campagne des Monts Ozarks, décor de son précédent livre, et divorcé, Sue Hubbell, aborde une deuxième vie. À la soixantaine, elle partage une nouvelle histoire d'amour et décide de s'établir dans un autre éden :
Le littoral du Maine. En même temps qu'elle reconstruira sa vie amoureuse, elle se passionnera pour l'environnement naturel de bord de mer. Elle avait élevé et étudié les abeilles dans sa ferme apicole du Missouri et relaté cette passion dans Une année à la campagne, ici, elle réalise le même exercice d'observation minutieuse des petits animaux marins peuplant le rivage devant chez elle. Elle tire des liens, des comparaisons entre la vie de ces créatures qui nous ont précédés sur Terre et qui nous survivront et les humains. Un récit écoféministe d'une rare sensibilité qui remet l'espèce humaine à sa juste place : celle d'animaux comme les autres.
Cosmique !
Un hommage flamboyant à la rage d'exister, de créer et de jouir d'Isadora Duncan.
Il était une fois un ours qui voulait devenir un homme... et qui devint écrivain.
Ayant découvert un manuscrit caché sous un arbre au fin fond de la forêt du Maine, un plantigrade comprend qu'il a sous la patte le sésame susceptible de lui ouvrir les portes du monde humain - et de ses supermarchés aux linéaires débordants de sucreries... Le livre sous le bras, il s'en va à New York, où les éditeurs vont se battre pour publier l'oeuvre de cet écrivain si singulier - certes bourru et imprévisible, mais tellement charismatique?! Devenu la coqueluche du monde des lettres sous le nom de Dan Flakes, l'ours caracole bientôt en tête de liste des meilleures ventes...
Deux femmes, deux destins, deux Amériques.
Anna, promise à une brillante carrière, étudie à l'université de Washington. Cerise, lycéenne de milieu modeste, vit en Californie sous l'emprise douloureuse de sa mère. Lorsque chacune tombe enceinte par accident, Anna avorte et Cerise garde l'enfant.
Des années plus tard, ce choix aura déterminé le cours de leur vie.
D'espoirs en déceptions, de joies en drames, Anna et Cerise, bientôt réunies par le hasard, apprennent à être mères et à être femmes.
À travers ce face à face poignant, Jean Hegland interroge la maternité, l'éducation et la quête de soi. Une expérience universelle de sororité.
Edie, jeune afro-américaine, essaie de trouver sa voie dans la vie culturelle new-yorkaise. Les retours sont toujours les mêmes : elle est douée, certes, mais pas assez. Il y a toujours quelqu'un de plus respectable, de moins singulier ou de plus « blanc » pour prendre sa place. Du côté du sexe, l'activité est bien plus foisonnante, mais sentimentalement les résultats ne sont guère plus satisfaisants.
Les choses changent lorsqu'elle rencontre Eric, un homme blanc, avec qui elle vit une aventure tumultueuse.
Alors que ses déconvenues professionnelles s'accumulent, Eddie fait la connaissance de la femme d'Eric, qui lui propose de venir habiter chez eux pour s'occuper de leur fille adoptive, une adolescente, afro-américaine, un peu perdue dans son quartier aisé, à très grande majorité blanche.
C'est le début d'une relation de plus en plus complexe entre Edie, Eric et sa famille. Jusqu'au point de rupture.
Par quoi sommes-nous hantés ? Qu'est-ce qui nous défi nit mieux que ce qu'on désire, ce qu'on a perdu, ce vers quoi on tend sans jamais pouvoir l'atteindre - vies alternatives, relations brisées, morts, paysages habités par l'amour et la violence ?
Après avoir consacré un ouvrage à l'étude de l'empathie, Examens d'empathie, et un essai aux liens entre écriture et toxicomanie, Récits de la soif, Leslie Jamison explore dans La Baleine solitaire les questions du manque et de l'obsession. Parmi les quatorze textes qui composent ce recueil, elle s'intéresse notamment à 52 Blue, un cétacé considéré comme la baleine la plus seule du monde, objet de curiosité et de fascination aux quatre coins du globe ; aux « citoyens » de Second Life, un univers entièrement virtuel ; ou encore à un musée croate unique en son genre, dont la collection est constituée de reliquats de relations brisées.Leslie Jamison examine ces sujets hétéroclites au miroir de sa propre existence - ce qui la conduit à évoquer son mariage à Las Vegas, sa découverte du rôle de belle-mère, personnage si redouté des contes de fées, ou encore la naissance de son premier enfant. Poursuivant l'ambition de l'ensemble de son oeuvre, consistant à explorer les relations humaines en mêlant érudition, esprit critique et empathie, le tout sublimé par une écriture incisive riche de fulgurances, Leslie Jamison livre un recueil de textes kaléidoscopique aussi singulier que fascinant.
Après American Prophet, Moi contre les Etats-Unis d'Amérique est sans doute le livre où Paul Beatty pousse le plus loin la féroce ironie qui caractérise ses romans : pour servir ce qu'il croit être le bien de sa propre communauté, un afro-américain va aller jusqu'à rétablir l'esclavage et la ségrégation à l'échelle d'un quartier, s'engageant dans une forme d'expérience extrême et paradoxale qui lui vaudra d'être trainé devant la Cour suprême. Un sommet d'humour grinçant.
Gunnar Kaufman coule une vie béate à Santa Monica, quartier blanc chic de L.A, quand sa famille déménage : exit le cliché du « Noir cool et marrant », le ghetto de Hillside va lui apprendre à devenir un nègre véritable. Poète génial et basketteur hors pair, entre jeux de gangs et bande-son militante, il ne tarde pas à être sacré, malgré lui, nouveau leader de la communauté afro... Dans une langue slammée virtuose, cette délirante épopée gangsta livre une réflexion coup-de-poing sur l'identité noire et l'Amérique bien-pensante. Irrésistible.
San Francisco, début des années 1960 : conducteur surdoué, Georges Gastin vit d'arnaques aux assurances. Découvrant la Cadillac offerte par une admiratrice au Big Bopper, rocker prématurément disparu dans le crash aérien qui tua aussi Ritchie Valens et Buddy Holy, Georges n'a bientôt qu'une idée en tête : conduire cette voiture sur la tombe de ce héros du rock'n roll. Rencontres incongrues et dialogues percutants rythment ce «road novel» mené pied au plancher où l'on retrouve l'alchimie d'humour et d'humanité qui a fait le succès de «l'Oiseau Canadèche».
Octobre 1978. Ron Stallworth est inspecteur à la brigade de renseignement de la police de Colorado Springs. Un jour, il tombe sur une annonce de recrutement du Ku Klux Klan dans un quotidien de la ville. Intrigué, il y répond et, à sa grande surprise, il est contacté deux semaines plus tard : le Ku Klux Klan est à la recherche de nouveaux membres pour monter sa section locale.
Comment infiltrer le Ku Klux Klan quand on est un homme noir? C'est l'exploit qu'accomplira Ron Stallworth sous couverture pendant neuf mois, aidé de son collègue Chuck, et qui dupera l'organisation tout entière.
Une histoire vraie extraordinaire qui se lit comme un thriller.
Fils d'un ex-Black Panther, Winston Foshay, alias Tuff, a 22 ans et pèse plus de 140 kilos. Cantonnés depuis toujours, par son physique, à des missions d'homme de main, il décide de changer de vie après qu'il a miraculeusement réchappé d'une fusillade. Dans son quartier d'East Harlem, il retrouve son tout jeune fils et sa femme Yolanda- épousée par téléphone alors qu'il était en prison -, et multiplie les conciliabules avec des amis qui évoluent tous dans des eaux plus ou moins troubles. Convaincu qu'il ne parviendra pas à s'amender seul, il trouve un mentor en regardant la télévision : le rabbin Spencer Throckmorton, un Afro-Américain converti au judaïsme qui lui conseille de se présenter aux élections du district. Commence alors une campagne foutraque et décalée, rythmée par un phrasé digne des meilleurs morceaux de hip-hop.
Hadia, Huda et leur petit frère Amar ont grandi sous le même toit californien, tiraillés entre rêve américain et traditions chiites de leurs parents nés en Inde. Le mariage d'Hadia est l'occasion pour les deux soeurs de revoir Amar, disparu depuis trois ans. Grâce à l'exploration de leurs souvenirs d'enfance, parfois tendres, souvent douloureux, se dessine une fresque familiale bouleversante où chaque enfant se joue des interdits pour tenter de grandir librement dans son corps, et dans son coeur.
Une femme rampe dans les canalisations d'une maison silencieuse. Une intervention chirurgicale met au jour un objet d'adoration. Un reptile carnivore divise et cautérise une ville. Dans Cinquante façons de manger son amant, Amelia Gray explore une nouvelle fois l'incroyable cabinet de curiosités qui lui sert d'imaginaire, et nous propose des histoires qui semblent vibrer d'une vie bien à elles, animée par une humanité et un sens de l'humour hors du commun. Ces nouvelles sont des joyaux d'humour noir et d'imagination, qui rappelleront au lecteur à quel point le monde que nous habitons est à la fois étrange, cruel et magnifique.
New York, début des années 1980. Le downtown est le centre de l'univers, un terrain de jeu revêche, encore à l'abri de l'embourgeoisement. Raul Engales, un peintre argentin en exil, s'affame pour payer son matériel. Il peint le jour d'immenses toiles mettant en scène les spectres qu'il croise la nuit. Un soir, il attire l'attention de James Bennett, critique d'art en vogue du New York Times, proche de Basquiat, Warhol et Keith Haring. Tandis que l'ascension fulgurante de l'un entraîne l'autre sous les projecteurs, une double tragédie les frappe. Dans ce chaos, Lucy, l'amante enjouée de Raul, tente de les extraire de leur détresse. Entre peintre, critique et muse se dessine alors un triptyque amoureux étourdissant.Molly Prentiss saisit avec talent l'esprit bouillonnant d'un New York perdu à jamais. Sandrine Mariette, Elle.Un portrait rétro de la ville et de sa faune bohème d'une sensualité colorée. Un premier livre séduisant. Léonard Billot, Les Inrockuptibles.Ce roman a initialement paru sous le titre New York, esquisses nocturnes aux éditions Calmann-Lévy.Traduit de l'anglais (États-Unis) par Nathalie Bru.
Dans la prison de Westbrook, quelque part dans l'État de New York, une émeute éclate : c'est une mutinerie. Un détenu fort en gueule s'est barricadé dans la salle informatique où il travaille à la revue littéraire qu'il a fondée derrière les barreaux. Déterminé à ne pas rôtir sans rien dire, il se lance sur Internet dans une dernière diatribe, virulente invective adressée au monde entier. Comment cet émigré sri-lankais devenu portier sur Park Avenue a-t-il échoué en taule ? Est-ce lui qui a déclenché l'incendie ? Dans la prison en flammes, les livres engloutis au cours de sa vie finiront-ils par lui servir à quelque chose ? Et tandis que le danger se rapproche, Twitter s'enflamme pour ce huis clos en live.
Ce premier roman acide est un petit bijou d'humour (noir).
Chez les Lasker, les relations familiales ne sont pas de tout repos. Abîmée par un divorce difficile et des secrets profondément enfouis, la fratrie atypique formée par Louis, Ralph et Jack n'en demeure pas moins soudée. Alors, lorsque leur père doit faire face à une maladie incurable, ils se retrouvent pour l'accompagner dans un dernier voyage vers la Suisse. L'occasion pour les quatre hommes de faire le point sur leurs rancoeurs, leurs regrets, leurs failles, mais aussi leurs joies et leurs aspirations. Tiraillé entre l'affection et les peurs d'un fils aimant, Louis s'interroge : doivent-ils accepter le choix de leur père ? Ses frères sauront-ils affronter la réalité ? Et les liens fragiles qui les unissent suffiront-ils à retenir à la vie un homme mourant ?
Profond et tendre, drôle et bouleversant, Trois jours d'amour et de colère est un grand roman contemporain sur les relations filiales et fraternelles, qui invite à s'interroger sur notre façon de vivre, sur notre façon d'aimer, et sur ce qui compte réellement au soir d'une vie.
Neuf nouvelles liées les unes aux autres, à la manière d'un roman, qui mettent en scène à Vancouver des personnages extrêmement différents : un banquier, une femme seule, un jeune SDF, un voleur de voitures, un homme interné dans un asile psychiatrique ou encore un designer de sites web.
Chacun est en quête de quelque chose : l'amour, le pardon, un endroit à soi, un but dans l'existence, la réconciliation avec un être cher.
Tour à tour drôle, émouvant ou tragique, Michael Christie saisit l'essence de la condition humaine. Extrêmement contemporain, il se distingue autant par le regard qu'il porte sur le monde dans lequel nous vivons que par son extrême habileté narrative.
« Un roman extraordinaire, imaginatif et d'une terrifiante beauté. » Library Journal.
« Chris Adrian nous ouvre l'esprit et bouleverse notre façon d'appréhender le monde. » Marilynne Robinson.
Libre transposition dans le San Francisco d'aujourd'hui du Songe d'une nuit d'été, le roman de Chris Adrian est un livre surprenant, où réalité et féerie se télescopent pour interroger la nature exacte de l'amour. Henry, Will et Molly ne se connaissent pas mais ils ont quelque chose en commun. Tous trois viennent de perdre un être cher dans la mort ou la rupture. Un soir d'été, tandis qu'ils se rendent à une soirée, ils s'égarent dans Buena Vista Park sans savoir que ce lieu est devenu le refuge secret de Titania et Obéron, les souverains du royaume légendaire immortalisés dans la pièce de Shakespeare, inconsolables depuis la mort de leur fils.
Ensemble, ils vont vivre une nuit à nulle autre pareille.
À l'image d'Obéron, doté du pouvoir de sonder le coeur humain, Chris Adrian explore la puissance et le mystère de l'amour, se jouant de la frontière entre mythe et réalité, grâce et gravité. Il réussit un roman drôle et émouvant, d'une inventivité rarement égalée.
« Un des écrivains les plus ambitieux et passionnants de ces dernières années. » Colm Toibin Lost city radio et La Guerre aux chandelles ont imposé l'auteur d'origine péruvienne Daniel Alarcón comme l'une des voix de la diaspora sud- américaine, dont l'oeuvre engagée est hantée par les fantômes de la dictature.
De retour sur les planches après des années de prison pour incitation à la révolte, Henry Nuñez, leader d'une légendaire troupe de théâtre, reprend sa pièce culte : Le Président idiot. Sa rencontre avec Nelson, un jeune acteur plein de fougue qui a grandi dans le culte de la révolution, le convainc de lui donner un des rôles principaux. Nelson accepte sans hésiter et part en tournée sur les routes escarpées de ce pays imaginaire d'Amérique du Sud, dans des villages marqués par les stigmates de la guerre civile...
Où est la frontière entre l'imitation et la réalité ? Daniel Alarcón signe une fable politique puissante qui confirme la promesse apportée par ses deux précédents livres.
Nous tournons en rond dans la nuit dans la presse américaine :
« Comme dans Lost City Radio, l'auteur raconte les répercussions de la révolution et de la guerre civile. Alarcón parvient à évoquer en les mêlant habilement les thèmes de l'art, de l'amour et de la politique. » Kirkus Review « Un roman engagé. Alarcón est un conteur particulièrement doué qui réinvente la construction du récit en tissant une histoire dont le sujet revient sans cesse. Remarquable. » New York Times Book Review
Battle Creek, 1991. Hannah Dexter est une jeune fille sage et solitaire, cible des sarcasmes de ses camarades de classe. Jusqu'au jour où le meneur de l'équipe de basket est retrouvé au fond des bois avec une balle dans le crâne et un revolver à la main. Cette tragédie, qui ébranle toute la ville, rapproche Hannah de Lacey, la nouvelle du lycée. Bientôt, Lacey et Hannah se jettent corps et âme dans les méandres d'une amitié exclusive, violente et toxique.
Se croyant invulnérables, ces filles incandescentes, éprises de rébellion, s'enchantent du chaos qu'elles sèment derrière elles. Mais Lacey traîne un lourd secret qui menace de bouleverser leur amitié...
Changer de vie et revenir à l'essentiel : voilà ce à quoi aspirent Damon et Amy, deux trentenaires originaires de Los Angeles, en couple depuis six ans. C'est justement ce que propose « Rain Dragon », une grande ferme bio du nord-ouest des États-Unis qui pratique l'agriculture raisonnée. Un projet alternatif qui attire beaucoup de jeunes en quête d'un idéal de vie et dans lequel tous deux vont peu à peu se faire une place, en s'éloignant inéluctablement l'un de l'autre.
Révélé en 2010 par Wendy & Lucy, un recueil dont la nouvelle éponyme a été portée à l'écran par la réalisatrice Kelly Reichardt, Jon Raymond écrit également pour le cinéma et collabore régulièrement avec Gus Van Sant et Todd Haynes. On retrouve dans La Vie idéale les thèmes qui lui sont chers et cette écriture visuelle qui en fait un écrivain à la fois original et résolument contemporain.
« Le portrait juste et émouvant du malaise culturel de notre époque. » Vanity Fair « Jon Raymond nous fait pénétrer dans des vies en suspension, et le résultat est tout simplement vertigineux. » The Los Angeles Times
De femme de chambre et un couteau dans un sac en plastique, elle marche vers Berlin. Elle marche vers son fils, qu'elle a vu seulement quelques jours, avant qu'on le lui enlève. En chemin, elle attire l'attention d'inconnus. Un chauffeur routier, qui la prend pour une prostituée.
Une femme, à qui elle emprunte son identité. Un chasseur, qui lui offre de partager son repas... C'est l'histoire d'une mère, prête à tout pour revoir son enfant.