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Romans & Nouvelles de genre
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Dès mon jeune âge j'ai senti que Nohant échappait à toute banalité touristique. Qu'il s'y était passé des choses hors du commun ; que des gens étonnants, des artistes de génie y avaient vécu auprès d'une femme fantastique, et qu'il restait là un peu de leur âme. En écrivant cet ouvrage, je me suis vraiment reconnu dans l'humble témoin de l'existence de la Grande George, chez elle : dans son village. Ce p'tit gars, n'en doutez pas : c'est moi ! C'est comme lui, j'en suis sûr, que j'aurais aimé la Dame : du même amour sans espoir, à la fois exclusif et jaloux, fait de respect, d'admiration et de compassion. Cette identification entre Jean-Louis Boncoeur, célébrant la Lélia des champs, et le timide petit valet qui vécut dans son nombre n'est-il qu'un banal procédé d'auteur ? Il appartiendra au lecteur d'en juger. Peut-être seuls ceux qui aiment George Sand et qui me connaissent bien accorderont-ils foi à ma sincérité.
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De saison en château, de concours hippique en chasse à courre, de bal en vente de charité, Louis d'Illiers nous introduit dans les milieux fermés de l'aristocratie et de la haute bourgeoisie orléanaises. Nous surprenons grâce à lui les confidences qui s'échangent et les intrigues qui se trament dans les coulisses d'une société révolue. L'un des meilleurs historiens d'Orléans, nous invite ici au plaisir du roman, mais ni la légèreté de l'intrigue sentimentale ni l'humour, parfois ' guépin ', ne nuisent à la valeur documentaire de l'oeuvre. A propos de sa ville natale, Louis d'Illiers représente la comédie mondaine qui se joue aussi sur d'autres scènes de la vie provinciale en ce tournant du XIXe au XXe siècle. Tandis que les équipages cèdent la place à l'automobile voici venu le temps des transactions entre aristocrates et bourgeois : l'avènement du monde moderne consacre la fin de l'ancienne France. Mais il se pourrait qu'au-delà des fastes oubliés, des privilèges abolis, des rituels surannés subsiste aujourd'hui encore la nostalgie d'une élégance perdue. Ce texte, qui parut en feuilleton dans La Dépêche du Loiret en 1948, retrouve ici sa portée de témoignage historique grâce au dossier qui l'accompagne (iconographie, notes critiques et glossaire).
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Il y a du Balzac dans cette oeuvre, mêlé d'Eugène Sue, de Maurice Genevoix et de Patrick Rambaud. Le foisonnement des personnages est balzacien. L'attachement à la vie humble et cachée des pauvres gens dans leurs joies, leurs amours, leurs souffrances et leur mort rappelle Les mystères de Paris. Une superbe plongée en Sologne qui n'a rien à envier à Raboliot. L'auteur, par sa vaste connaissance du milieu humain, animal et végétal de la région ligérienne au XIXe siècle, fait revivre avec réalisme le quotidien des mariniers vignerons ou rouliers en y adjoignant un luxe de détails qui place son roman dans la lignée de celui de Rambaud, La Bataille (Prix Goncourt 1997).
On ne présente pas Jacques Jouanneau tant il est connu et aimé de ses concitoyens, des villages alentour et bien au-delà. Excellant dans l'art de composer des dialogues, il manie notre belle langue française avec une absolue maîtrise. Il nous charme de son style concis, dont l'élégance le dispute à la précision, tout en enrichissant notre vocabulaire de mots qui méritent de n'être pas oubliés. Qu'on en juge :
« La vigne donnait son sang pour que se réjouisse le coeur de l'homme [...] Le raisin transporté du panier à la hotte ; de la hotte à la jale ; de la jale au pressoir [...] le passeur poussait sur la bourde pour faire avancer la toue ».
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En 1793, Athanase Delrieu a 18 ans. L'aspirant de première classe prend le commandement de sa frégate après une bataille meurtrière contre les Anglais. Jusqu'en Amérique, il combat Jacobin Bourdier, aspirant à bord du même bateau, mais aussi les royalistes et une troupe de chouans dirigés par Olympe de La Sablière de Grandet.
Version augmentée d'un glossaire.
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Le chevalier de Barbazan ; de Tamerlan à Jeanne d'Arc... le secret !
Henri Bontemps, Luc Portier
- Corsaire
- 3 Février 2014
- 9782353910175
Souvent, celles et ceux qui font l'Histoire en sont les victimes. Ce fut le cas de Jeanne d'Arc comme celui de notre héros, le Chevalier Arnaud-Guilhem de Barbazan. Ce qui différencie leurs destinées : la notoriété.
Cette dernière fut immense pour Jeanne d'Arc, alors qu'Arnaud-Guilhem de Barbazan fut oublié par l'Histoire, bien qu'enterré avec les rois, à Saint-Denis.
C'est pourtant l'essentiel qui les rapproche : ils ont tous deux été des acteurs déterminants de la guerre de cent ans. Guidés par une grande stratège, Yolande d'Aragon, ils ont guidé Charles VII vers la victoire.
Nous suivrons pas à pas, dans ce livre, écrit par les deux auteurs de : «Qui a tué Agnès Sorel ? », Henri Bontemps et Luc Portier, la vie et les aventures extraordinaires de Barbazan et retrouveront Pierre de Blignac, son fidèle lieutenant. Tout à la fois roman d'histoire, d'action et d'espionnage, le récit nous fera rencontrer Bajazet, l'Empereur de Byzance Manuel II, le terrible Tamerlan, Jean sans peur, La Hire et bien d'autres.
Un roman haletant, à lire d'un trait... avec l'envie de relire des chapitres entiers... et de s'y attarder !
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Si loin, si près, la Sologne Originaire de Sologne, un ingénieur attaché à la construction des ponts revient au pays qu'il n'a jamais vraiment quitté. Marquée par l'Occupation, son enfance l'a suivi partout, avec l'image d'une camarade de vacances morte à onze ans dans une chambre à gaz de Birkenau. Sur trois continents, durant toute une vie, la Sologne a gardé en lui son double visage. La terre des paysans modestes et chaleureux, entre les forêts, les landes et les étangs ; un pays où la nature fond ses pastels et ses aquarelles dans le miroir des roselières et la brique des villages. Mais aussi la terre des tragédies, des martyrs de la Résistance, des héroïsmes qui n'ont pu effacer toute la grisaille des années perdues.
En Sologne profonde, au Cameroun et au Brésil, l'ingénieur Laurent Devernois découvre l'affection, l'amitié, l'amour, par des chemins qui ne sont pas toujours les plus courts, et avec dans l'âme une éternelle amie d'enfance devenue l'étoile de sa vie. Rose et Rosa, deux noms, deux regards qui se confondent, qui deviennent le même soleil d'une Sologne au centre du monde.
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Les lettres d'un paysan ; chronique dans le Gâtinais de 1902 à 1910
Louis Boussenard
- Corsaire
- Langues De France
- 1 Juin 2016
- 9782910475642
Avant de devenir l'auteur connu de romans d'aventures, Louis Boussenard (1847-1910) exerce l'activité de journaliste. Son premier article retrouvé figure dans L'Indépendant de Pithiviers, en aout 1871, dans lequel il décrit les soins qu'il avait apportés, comme médecin auxiliaire aide-major, l'année précédente, aux tirailleurs algériens, lors de la bataille de Wissembourg, au début du conflit de 1870. On ne le retrouve ensuite qu'en 1875, peut-être dans l'intervalle publie- t-il des articles non signés. De 1875 à 1880, il donne des articles, en particulier au supplément littéraire du dimanche du Figaro, au Petit Parisien et à La Justice. Il abandonne cette activité, après son voyage d'exploration en Guyane (août 1880-janvier 1881), qu'il effectue pour le Journal des Voyages ; il ne se consacre ensuite qu'à l'écriture de ses romans qu'il publie tout d'abord en feuilletons dans cet hebdomadaire, avant de les faire paraitre en volumes.
Cependant, il revient au journalisme pendant les dernières années de sa vie, de 1902 à 1910, en donnant une chronique intitulée Lettre d'un Paysan, au Gâtinais, l'hebdomadaire radical de Montargis (Loiret), (édition de Pithiviers).
Rédigée sous le pseudonyme provocateur de François Devine, dans le parler qu'il entendit, encore enfant, à Escrennes, il donne libre cours à des textes virulents, aussi bien vis-à-vis de ses ennemis politiques que du clergé. Un certain nombre de ses Lettres sont publiées dans ce volume, elles sont précédées de l'étude de la langue utilisée par Boussenard.
Cet ouvrage, en dehors des textes en patois, a été composé conformément à la réforme de l'orthographe de 1990.
Marcel MERLIN, Fabrice JEJCIC, éditeurs CNRS, LAMOP, Université Paris I Panthéon-Sorbonne