« Les questions économiques sont trop importantes pour être laissées à une petite classe de spécialistes et de dirigeants. La réappropriation citoyenne de ce savoir est une étape essentielle pour transformer les relations de pouvoir. »
Thomas Piketty
En présentant l’évolution en longue durée des inégalités entre classes sociales dans les sociétés humaines, Thomas Piketty propose une perspective nouvelle sur l’histoire de l’égalité. Il s’appuie sur une conviction forte forgée au fil de ses recherches : la marche vers l’égalité est un combat qui vient de loin, et qui ne demande qu’à se poursuivre au XXIe siècle, pour peu que l’on s’y mette toutes et tous.
Cette histoire économique, sociale et politique, centrée sur les inégalités et la marche vers un monde plus juste, réussit le parti d’être courte, efficace et accessible à tous. Encore une fois, Christophe Brault se prête à l’exercice et propose une lecture efficace et passionnante.
Note de l’éditeur :
L’édition audio rend compte des principales données de chaque tableau et graphique reproduit dans le livre publié aux éditions du Seuil. Il n’est pas nécessaire de les avoir sous les yeux pour comprendre le propos du livre. Cependant, si vous souhaitez approfondir le sujet, vous pouvez les consulter en ligne à l’adresse suivante : http://piketty.pse.ens.fr/fr/egalite
TABLE DES MATIERES
Remerciements et note de l’éditeur
Introduction
Chapitre 1. La marche vers l’égalité : premiers repères
Chapitre 2. La lente déconcentration du pouvoir et de la propriété
Chapitre 3. L’héritage esclavagiste et colonial
Chapitre 4. La question des réparations
Chapitre 5. Révolutions, statuts et classes
Chapitre 6. La « grande redistribution », 1914-1980
Chapitre 7. Démocratie, socialisme et impôt progressif
Chapitre 8. L’égalité réelle contre les discriminations
Chapitre 9. Sortir du néocolonialisme
Chapitre 10. Vers un socialisme démocratique, écologique et métissé
© et (P) Audiolib, 2022 © Editions du Seuil, août 2021
Durée : 7H27
Le testament intellectuel et spirituel du créateur inimitable du concept de « sobriété heureuse ». Un texte court et percutant pour servir d'étoile polaire en ces temps obscurs...
La répartition des richesses est l'une des questions les plus débattues aujourd'hui. Mais que sait-on vraiment de l'évolution des inégalités sur le long terme ?
Fruit de quinze ans de recherches et parcourant trois siècles et plus de vingt pays, cette étude renouvelle entièrement notre compréhension de la dynamique du capitalisme en situant sa contradiction fondamentale dans le rapport entre la croissance économique et le rendement du capital. Si la diffusion des connaissances apparaît comme la force principale d'égalisation des conditions sur le long terme, à l'heure actuelle, le décrochage des plus hautes rémunérations et, plus encore, la concentration extrême des patrimoines menacent les valeurs de méritocratie et de justice sociale des sociétés démocratiques.
Un best-seller mondial accessible à tous dans cette version audio lue avec passion et clarté par Christophe Brault.
Note de l'éditeur :
L’édition audio rend compte des principales données de chaque tableau et graphique cités. Il n’est pas nécessaire de les avoir sous les yeux pour comprendre le propos du livre. Cependant, nous vous indiquons leur numérotation afin que vous puissiez les consulter en ligne si vous souhaitez approfondir le sujet. Les tableaux et les graphiques ont des numérotations distinctes.
Une fois sur le site piketty.pse.ens.fr/fr/capital21c, cliquez sur le lien intitulé « l’ensemble des graphiques et tableaux » pour y avoir accès.
Voici deux formules mathématiques élémentaires qui sont souvent utilisées dans l’ouvrage :
α = r × β (soit alpha égal r multiplié par bêta)
Loi selon laquelle la part du capital dans le revenu national est égale au produit du taux de rendement du capital et du rapport capital/revenu.
β = s/g (soit bêta égal s divisé par g)
Loi selon laquelle le rapport capital/revenu est égal dans le long terme au rapport entre le taux d’épargne et le taux de croissance.
Table des matières :
Avant-propos
Introduction
Première partie : revenu et capital
Chapitre 1. Revenu et production
Chapitre 2. La croissance : illusions et réalités
Deuxième partie : la dynamique du rapport capital/revenu
Chapitre 3. Les métamorphoses du capital
Chapitre 4. De la vieille Europe au Nouveau Monde
Chapitre 5. Le rapport capital/revenu dans le long terme
Chapitre 6. Le partage capital-travail au XXIe siècle
Troisième partie : la structure des inégalités
Chapitre 7. Inégalités et concentration : premiers repères
Chapitre 8. Les deux mondes
Chapitre 9. L’inégalité des revenus du travail
Chapitre 10. L’inégalité de la propriété du capital
Chapitre 11. Mérite et héritage dans le long terme
Chapitre 12. L’inégalité mondiale des patrimoines au XXIe siècle
Quatrième partie : réguler le capital au XXIe siècle
Chapitre 13. Un État social pour le XXIe siècle
Chapitre 14. Repenser l’impôt progressif sur le revenu
Chapitre 15. Un impôt mondial sur le capital
Chapitre 16. La question de la dette publique
Conclusion
Remerciements
© Éditions du Seuil, 2013
© et (P) Audiolib, 2020
durée : 26h45
« Révolutionnaire, magistral, alarmant, alarmiste, déraisonnable... Inratable. » The Financial Times Tous tracés, et alors ? Bienvenue dans le capitalisme de surveillance ! Les géants du web, Google, Facebook, Microsoft et consorts, ne cherchent plus seulement à capter toutes nos données, mais à orienter, modifier et conditionner tous nos comportements : notre vie sociale, nos émotions, nos pensées les plus intimes... jusqu'à notre bulletin de vote. En un mot, décider à notre place - à des fins strictement lucratives. Des premiers pas de Google au scandale de Cambridge Analytica, Shoshana Zuboff analyse cette mutation monstrueuse du capitalisme, où la souveraineté du peuple est renversée au profit non pas d'un État autoritaire, comme on pourrait le craindre, mais d'une nouvelle industrie opaque, avide et toute-puissante, menaçant dans une indifférence radicale notre libre arbitre et la démocratie. Remarquable outil pour appréhender cette situation « sans précédent », L'Âge du capitalisme de surveillance est aussi un appel à la résistance. « L'essai le plus important publié sur les civilisations numériques et sur les risques qu'elles font courir à nos sociétés. » France Inter
Après l'immense succès remporté par le premier volume, la suite très attendue des Mémoires de Catherine Nay. Elle couvre les années 1995-2017, de l'élection de Jacques Chirac à celle d'Emmanuel Macron. Près de trente ans de vie politique et journalistique, mais aussi personnelle, racontés avec le même sens du trait, de la formule incisive, la même intensité romanesque qui font de Catherine Nay une observatrice et une narratrice hors pair, souvent mordante et toujours savoureuse.
Catherine Nay révèle ici les épreuves auxquelles elle a été confrontée dans sa vie affective et familiale : la perte de l'homme de sa vie en juillet 2020, et avant cela la mort de ses parents et de l'un de ses frères. Épisodes intimes évoqués avec pudeur et vérité par une femme qui a toujours préféré parler des autres que d'elle-même.
Souvenirs, anecdotes, choses vues abondent dans cette nouvelle chronique où elle dévoile les secrets de la conquête du pouvoir de Jacques Chirac, ses rencontres avec Bernadette et les confidences volontiers acerbes de la première dame. Catherine Nay excelle dans l'art du portrait. Elle décrypte avec une maestria décapante les personnalités complexes d'Alain Juppé et de Philippe Séguin comme celle de Lionel Jospin.
Du séisme de 2002 à la montée en puissance de Nicolas Sarkozy jusqu'à son élection triomphale en 2007 et à son échec cinq ans plus tard, c'est une histoire plus hasardeuse de la Ve République que Catherine Nay décrit avec un mélange d'amusement et de perplexité. Elle montre Nicolas Sarkozy, qu'elle connaît bien, à travers ce qui fait sa force et sa faiblesse, dans sa vie publique ou privée, parfois à son détriment. Et consacre à son successeur François Hollande des pages sans concession.
Ce livre témoigne aussi de la nostalgie de son auteur envers une certaine époque du journalisme, qui a laissé place à une période médiatique elle aussi plus incertaine. Les bonheurs et vertiges du temps qui passe.
« Nous sommes trop nombreux sur terre ! », « La Chine est le grand responsable du réchauffement climatique ! », « Le nucléaire est une énergie propre ! », « Le numérique est écologique ! », « La technologie va nous sauver ! », « La décroissance, c'est le chômage pour tous ! », « L'écologie doit se situer au-delà des clivages politiques ! », etc.
Autant d'affirmations qui découlent parfois d'interrogations légitimes mais qui sont également propagées par des acteurs ayant intérêt à ce que rien ne change. Par conséquent, questionner ces mythologies écologiques et les déconstruire est un préalable si l'on veut que des mesures adéquates soient prises pour faire face à l'urgence de la situation. C'est l'ambition de cet ouvrage.
Après The Wire, la nouvelle immersion choc dans la police de Baltimore.En 2008, Justin Fenton devient le reporter chargé des affaires criminelles au
Baltimore Sun. Un poste convoité où, par le passé, s'est illustré David Simon, avant qu'il devienne le célèbre showrunner de la série
The Wire. Baltimore est alors toujours la ville au taux de criminalité le plus élevé des États-Unis. Mais une unité spéciale d'agents en civil est en train de nettoyer les rues avec un seul mot d'ordre : tolérance zéro.
En 2017, la nouvelle tombe : sept des principaux officiers de l'unité spéciale sont arrêtés pour corruption et racket en bande organisée. C'est un véritable système d'intimidation, de faux témoignages, de collusion avec le monde du crime qui est mis au jour. En dépit de sa fréquentation assidue de la police, de la justice et des criminels, Justin Fenton tombe des nues. Il n'avait rien vu venir.
C'est cette incroyable affaire de corruption que Justin Fenton raconte dans cet ouvrage qui se lit comme un roman. Document humain et chronique criminelle d'une rare intensité, La ville nous appartient a été adapté sur HBO par David Simon, Ed Burns et George Pelecanos, pour une sortie en 2022.
Dans la nuit du 18 au 19 janvier 2011, Laëtitia Perrais a été enlevée à 50 mètres de chez elle, avant d'être poignardée et étranglée. Il a fallu des semaines pour retrouver son corps. Elle avait 18 ans.
Ce fait divers s'est transformé en affaire d'État : Nicolas Sarkozy, alors président de la République, a reproché aux juges de ne pas avoir assuré le suivi du «présumé coupable», précipitant 8 000 magistrats dans la rue.
Ivan Jablonka a rencontré les proches de la jeune fille et les acteurs de l'enquête, avant d'assister au procès du meurtrier en 2015. Il a étudié le fait divers comme un objet d'histoire, et la vie de Laëtitia comme un fait social. Car, dès sa plus jeune enfance, Laëtitia a été maltraitée, accoutumée à vivre dans la peur, et ce parcours de violences éclaire à la fois sa fin tragique et notre société tout entière : un monde où les femmes se font harceler, frapper, violer, tuer.
© Éditions du Seuil, août 2016
© et Audiolib, 2017
Durée : 11h12
Voici un livre capital, best-seller au États-unis - plus de 100 000 exemplaires - et en Grande-Bretagne, en cours de traduction dans plus de dix pays, commis par l'un des intellectuels les plus influents selon le New York Times, initiateur d'Occupy Wall Street à New York.
Un livre qui remet en perspective l'histoire de la dette depuis 5000 ans et développe une approche totalement nouvelle. Il démontre magistralement que le système de crédit précède la naissance de la monnaie et que la dette a donc toujours structuré nos systèmes économiques et nos rapports sociaux.
Il montre également que le vocabulaire des écrits juridiques et religieux de l'Antiquité (des mots comme « culpabilité », « pardon » et « rédemption ») est issu en grande partie de ces affrontements antiques sur la dette, et qu'il fonde jusqu'à nos conceptions les plus fondamentales du bien et du mal. Sans en avoir conscience nous livrons toujours ces combats.
Un essai passionnant et essentiel qui nous permet de mieux comprendre l'histoire de notre passé, celui de la crise des crédits en cous ainsi que l'avenir de notre économie.
David Graeber enseigne l'économie et l'anthropologie à l'université de Londres. Il sera à Paris en septembre pour défendre son livre devant les médias.
Ce manifeste dessine les contours d'une économie renouvelée, au service du bien commun et de la justice sociale. En déconstruisant ses mythes fondateurs et idéologies dominantes et en repensant ses modèles de gouvernance, Eva Sadoun donne les clés pour que le débat public reformule enfin la question de l'économie.
Dans nos sociétés de contrôle, l'information est devenue le moyen de surveiller, de normaliser et de donner des ordres aux populations, au point que les individus se trouvent réduits à n'être que les supports de ces informations. Pour sortir de ces fabriques de servitude qui mettent en esclavage les individus et les populations au nom de l'efficacité technique, du bonheur apporté par les algorithmes et de la mondialisation marchande, il nous faut de nouvelles utopies, de nouvelles croyances capables de convertir profondément nos habitus et nos habitudes.
Mars 2013, un ténor du barreau est retrouvé mort au large de son île privée en Bretagne. Dans son ombre papillonne un jeune gigolo à la beauté magnétique et au passé trouble, soupçonné d'être un empoisonneur en série." J'ai toujours eu de l'argent. Je vivais avec des gens qui avaient beaucoup d'argent et qui voulaient que ma vie soit vraiment parfaite... Depuis toujours, les gens tombent amoureux de moi tellement facilement. Je les séduis. J'ai cette capacité. J'ai toujours rencontré des gens importants. Cela explique beaucoup de choses dans ma vie. "Alexandre Despallières, entretien du 12 juillet 2013Qui est réellement Alexandre Despallières ?
Cet adonis ambitieux qui pratique l'" art du poison " depuis l'adolescence traîne dans son sillage nombre de morts suspectes. Sa vie dorée bascule en juin 2010, lorsqu'il est arrêté à Paris, accusé d'avoir assassiné un richissime Australien, producteur d'Elton John et de Madonna. Il l'aurait empoisonné et aurait rédigé un faux testament pour capter sa fortune. Trois ans plus tard, Olivier Metzner, l'un des avocats les plus puissants de France, est retrouvé mort, son corps flottant au large de son île privée en Bretagne. La star du barreau et le bel Alexandre, amants depuis plus de vingt ans, partageaient nombre de secrets.
Sophie Bonnet a enquêté durant cinq ans, rencontré plus de 150 témoins, et s'est longuement entretenue avec Alexandre Despallières. Elle nous dévoile un labyrinthe de crimes et de sexe dans les allées du pouvoir. Un récit haletant dont le suspense est le maître mot.
Le mouvement pour une frugalité heureuse et créative, initié notamment par des architectes et des urbanistes, milite activement pour une refonte totale de notre rapport à l'aménagement du territoire qui, jusqu'à présent, dans une logique de croissance matérielle, a gaspillé une grande part des ressources naturelles du globe, détruisant par la même occasion la biodiversité et certaines communautés et cultures humaines. Il s'agit dès lors de sortir de cette logique productiviste de l'aménagement à tout va des territoires pour promouvoir à l'inverse un ménagement prenant soin des ressources et des vivants, humains et non-humains. L'unité fondamentale de ce nouveau paradigme est la commune, échelle à laquelle les auteurs estiment que peut s'exprimer au mieux l'intelligence collective.
Six ans après le succès français et européen des deux premiers volumes des Mythologies économiques, Éloi Laurent reprend son travail de désintoxication économique, à un moment crucial pour le débat démocratique. Dans ce nouvel opus, quinze mythologies économiques sont démystifiées, parmi lesquelles : « La responsabilité individuelle est la clé de la prospérité collective » ; « Sans croissance, il n'y a pas d'Etat providence » ; « Les Français comme les Européens sont devenus réactionnaires » ; « L'Etat régalien est le coeur du projet républicain » ; « Le Covid prouve que la technologie soutenue par la finance va nous sauver des crises écologiques » ; « On peut réussir la transition écologique sans sobriété »..
Voici, pour la première fois, une enquête complète sur la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), théâtre de la fameuse série Le Bureau des légendes. La DGSE n'a qu'un but : défendre les intérêts de la France. Pour cela, la loi l'autorise à " entraver " clandestinement, à l'étranger, les ennemis de notre pays. Si la Boîte, comme la surnomment ses 7 000 agents, baigne dans le secret, l'ouverture est très nette, et, paradoxalement, plus personne ne parle aujourd'hui de la DGSE sans évoquer sa spectaculaire vitrine, Le Bureau des légendes, que notre enquête éclaire d'un jour nouveau. Assassinats ciblés, infiltration croissante des services russes, chasse aux " taupes " chinoises, cyberguerre, opérations secrètes en Afrique..., autant d'histoires inédites, enfin révélées dans ce livre. C'est aussi le quotidien des agents secrets qui est dévoilé : de leur entrée dans le service, sur concours ou par contrat, à leur plongée dans l'espionnage sous une identité fictive - la fameuse " légende "...
Absurde, le capitalisme ? Sans doute. Et pourtant... Pourtant, nous agissons quotidiennement en accord avec ses principes. Mieux (ou pire) : bien souvent, nous y adhérons pleinement, même lorsque ils heurtent nos convictions profondes. Mais pourquoi joue-t-on le jeu ? Pour expliquer cette situation paradoxale, il est tentant de se tourner vers de grandes explications. Ce livre propose plutôt d'explorer une autre voie : celle de la pluralité des petits arrangements, des petits enrôlements, dont la multiplicité forme un filet duquel il est difficile de s'extraire. Ou comment nous sommes, sans toujours en être conscients, amenés à être des bons capitalistes.
Boulin, Urba, Elf, les frégates de Taïwan, Clearstream, Kerviel, Cahuzac, Karachi, Balkany... Le juge Van Ruymbeke a instruit pendant plus de quarante ans les grandes affaires financières qui ont secoué notre République. Tenace et libre, il est la figure emblématique de la lutte anticorruption.
Dans ces mémoires vibrantes, animé par sa si chère indépendance, il raconte la manière dont il s'est attaqué aux sphères du pouvoir et au financement illégal des partis politiques. Engagé dans la lutte contre les paradis fiscaux, Renaud Van Ruymbeke fait des propositions pour traquer l'argent sale et réformer durablement la justice française. Voici le parcours d'un homme déterminé à se battre pour une justice égale pour tous.
« J'ai pu mesurer l'ampleur de la soumission de la justice, qui s'est exprimée dans l'action - ou l'inaction - des procureurs. J'ai dû franchir des obstacles et subir des blocages. J'ai tenté de m'affranchir de ces entraves, pour mettre au jour une vérité dissimulée, occultée, censurée. C'est à la fois en tant qu'acteur et témoin que j'ai décidé de raconter cette histoire. »
En révélant les dessous d’affaires médiatiques et les rouages du système judiciaire français, Renaud Van Ruymbeke livre un témoignage inestimable, mené d’une belle plume.
Mémoires d’un juge trop indépendant ont été écrites avec la participation du journaliste Jean-Marie Pontaut.
TABLE DES MATIERES
Avant-propos
Prologue
Chapitre 1. Baptême du feu
Chapitre 2. Premiers blocages
Chapitre 3. L’affaire Urba
Chapitre 4. Les réseaux parallèles
Chapitre 5. L’appel de Genève
Chapitre 6. Caroline Dickinson
Chapitre 7. Elf. Un scandale d’État
Chapitre 8. L’argent liquide des partis
Chapitre 9. Les frégates de Taïwan
Chapitre 10. L’affaire Clearstream
Chapitre 11. Nicolas Sarkozy et la justice
Chapitre 12. Jérôme Kerviel
Chapitre 13. Quand la justice transige
Chapitre 14. Les refuges européens
Chapitre 15. Les paradis fiscaux
Chapitre 16. La traque de l’argent sale
Chapitre 17. Pour une réforme de la justice
Épilogue. L’indépendance d’esprit
© et (P) Audiolib, 2021
© Éditions Tallandier, 2021
Durée : 7h24
Tapie se livre comme jamais il ne l'a fait.
Deux hommes vrais, dans un dialogue complice, émouvant, sans concession. Un portrait inédit et passionnant. Celui d'un personnage fort en gueule, d'une énergie débordante, intrépide et provocateur. Un autodidacte issu d'un milieu très modeste qui a eu mille vies. Bernard Tapie, l'une des personnalités françaises les plus populaires et authentiques, dont toute la France a suivi les aventures mouvementées et qui aura marqué la politique, le sport, le monde des affaires pendant près de cinquante ans.
" Il ne prend jamais d'antidouleurs et je sais qu'il souffre le martyre. Souvent, sa voix est faible. "Les affaires, la politique, le football, le vélo, la télé, le cinéma, la prison, dit-il, je sais toujours de quoi je parle, contrairement à d'autres. C'est pour ça que les gens m'écoutent.' Pendant ses quatre ans de combat contre le cancer que j'ai pour ainsi dire vécus au jour le jour, les hospitalisations duraient toujours moins longtemps que prévu : au premier signe d'amélioration, il signait une décharge et retournait chez lui continuer la lutte. Tapie ou l'homme qui avait décidé de ne pas mourir. "
Le guide indispensable pour un large public.Le monde judiciaire nous fascine, caché aux caméras, inaccessible aux micros, qui restent bannis des salles d'audience comme des prisons. Domaine le plus méconnu qui soit, il est en réalité un véritable théâtre, avec ses rituels et les drames qui s'y jouent. C'est ce théâtre, parfois drôle, souvent tragique, son histoire et ses usages, ses acteurs et ses outils - la loi et la jurisprudence -, qui est ici décrit, scruté, expliqué, raconté, tantôt critiqué et tantôt encensé.
Les articles de ce Dictionnaire sont écrits par des femmes et des hommes qui pratiquent ce monde. Ils sont avocats, juges, greffiers, professeurs de droit ou d'histoire, journalistes judiciaires, notaires, directeurs juridiques en entreprise, experts ou chercheurs. Chacun dans son genre mais avec une seule feuille de route : faire comprendre le monde des palais dits " de justice " et de ceux qui les fréquentent.
À travers de larges entrées, cet ensemble permet de cerner les principaux thèmes juridiques, de découvrir les lieux où la justice se rend et d'appréhender un vocabulaire souvent hermétique.
Ce livre n'est ni un traité de droit ni un lexique juridique. C'est un outil ou une curiosité, selon ce qu'on voudra y trouver.
Une enquête inédite sur les réseaux mafieux corses, par l'auteur de Les Parrains corses." Les autorités publiques, administratives et judiciaires ont, dans le passé, sans doute trop joué aux apprentis sorciers avec la pègre, pensant qu'elle pouvait les aider à combattre le nationalisme corse. " La Corse s'enfonce inexorablement sous le poids d'un pouvoir mafieux mortifère et prédateur. Alors que sur le continent, l'indifférence règne en maître, sur l'île, le fatalisme cohabite avec une crainte justifiée. Les premiers parrains du crime organisé sont morts mais le système n'a pas disparu. Pis, son emprise a progressé. L'aveuglement de l'État a laissé des voyous prendre une population en otage et soustraire un bout de territoire à la République. La violence s'exprime en pleine rue mais aussi de manière plus sournoise.
Fort de vingt ans d'enquêtes sur le sujet, Jacques Follorou nous livre un récit émaillé de témoignages inédits de sa plongée dans les abysses de la mafia corse où se mêlent pègre, entrepreneurs et politiques.
" Les autorités publiques, administratives et judiciaires ont, dans le passé, sans doute trop joué aux apprentis sorciers avec la pègre, pensant qu'elle pouvait les aider à combattre le nationalisme corse. " La Corse s'enfonce inexorablement sous le poids d'un pouvoir mafieux mortifère et prédateur. Alors que sur le continent, l'indifférence règne en maître, sur l'île, le fatalisme cohabite avec une crainte justifiée. Les premiers parrains du crime organisé sont morts mais le système n'a pas disparu. Pis, son emprise a progressé. L'aveuglement de l'État a laissé des voyous prendre une population en otage et soustraire un bout de territoire à la République. La violence s'exprime en pleine rue mais aussi de manière plus sournoise.
Fort de vingt ans d'enquêtes sur le sujet, Jacques Follorou nous livre un récit émaillé de témoignages inédits de sa plongée dans les abysses de la mafia corse où se mêlent pègre, entrepreneurs et politiques.
Les années passées par Mathieu Gallet à la tête de Radio France, de 2014 à 2018, semblent avoir été écrites pour un scénario de série. Coups tordus, trahisons : tous les ingrédients d'une intrigue qui s'est jouée dans le monde impitoyable des médias et de la politique se trouvent ici réunis. À quoi s'est ajoutée, pour pimenter le tout, la rumeur tenace d'une liaison cachée entre le futur chef de l'État, Emmanuel Macron, et le président du premier groupe radiophonique de France. Après s'être imposé une longue période de silence, Mathieu Gallet évoque pour la première fois publiquement cette histoire retentissante dans laquelle divers protagonistes ont essayé de l'impliquer en l'instrumentalisant à ses dépens.
Des ors de la République jusqu'aux bancs du palais de Justice en passant par la Maison de la radio, ce livre retrace le parcours d'un jeune provincial qui réussit son ascension dans la société parisienne en accédant à de hautes fonctions dans le domaine de l'audiovisuel, avant de payer le prix d'un succès qui a heurté les intérêts de certains et dérangé les calculs des autres.
Mathieu Gallet rappelle son action à la tête de Radio France, marquée par un profond mouvement de transformation qui, après des débuts chahutés, a permis à l'entreprise de se mettre en ordre de marche pour se trouver aujourd'hui dans la situa tion enviable de leader. À l'heure où les médias publics sont mis en cause et fragilisés, il dessine des perspectives pour que ce bien commun soit préservé et renforcé.
Cette période de sa vie a correspondu au temps d'une relation amoureuse, étrangère à celle que la rumeur lui prê tait. Elle aura beaucoup compté dans la prise de conscience de ce qu'il doit à ses origines sociales et à sa vie personnelle : la capacité de tout affronter dans un univers où règne trop souvent la violence des jeux de pouvoir.
Alors que la dette va focaliser les antagonismes politiques lors de la campagne présidentielle, cet ouvrage didactique analyse les enjeux de la dette publique et en décortique les mécanismes.Trois grandes voix s'allient pour analyser le visage du néolibéralisme en temps de covid : un ancien porte-parole de Solidaires, un ancien co-président d'Attac et un ancien maître à la cour des comptes.
En vingt ans, notre monde a basculé. Régis Le Sommier nous fait revivre les grands événements du début du siècle.Le 11 septembre 2001, Spencer Platt franchit la porte de l'agence Getty pour vendre le cliché qui le rendra célèbre. C'est sa photo des tours jumelles en feu que la rédaction de Paris Match choisit de mettre en couverture de son numéro historique. Débutent alors une guerre au coût humain et économique colossal, qui verra, en 2021, le retour des talibans au pouvoir, et une période instable marquée par de nombreux bouleversements que ce livre met au premier plan.
Des montagnes du Sahel à la Nouvelle-Orléans, naufragée après l'ouragan Katrina, des sirènes d'évacuation à Mossoul à celles des pompiers de Notre-Dame de Paris, Régis Le Sommier a couvert ces conflits, ces catastrophes, qui ont construit et déconstruit notre époque. Il raconte ces histoires à échelle d'hommes, de bonne et de mauvaise fortune, d'héroïsme et de vulnérabilité.
" Sortez de votre bureau ! ", lançait Tom Wolfe, à ses confrères. En nous faisant vivre ces scènes haletantes, Régis Le Sommier rappelle également ce que nous devons aux reporters qui risquent leur vie pour saisir la vérité du terrain.
Ces derniers mois, la moitié des gouvernements de la planète faisaient le choix de préférer la santé de leurs populations à la croissance de leurs économies faute d'avoir pris soin de la vitalité de leurs écosystèmes. La leçon est implacable : détruire la Nature est un suicide social et accessoirement une folie économique dont nous n'avons pas les moyens. Ce livre soutient que l'espérance de vie et la pleine santé doivent désormais devenir nos boussoles communes dans ce nouveau siècle.