Connaissez-vous la différence entre la céramique et la poterie ? Une poterie est un objet du quotidien, qui est utile. Une céramique est créée à des fins décoratives ! Plus qu'un objet d'art, la céramique séduit tous ceux et celles qui sont attirés par les matériaux naturels et la création manuelle. Fabriquer soi-même ses objets déco est une activité très demandée, qui remet au goût du jour ce savoir-faire ancestral.
Dans cet ouvrage, Adèle de l'atelier Céramiques toulousaines reprend tout ce qu'elle enseigne à ses élèves. Tout d'abord, elle vous familiarise avec le tour de potier et autres outils, vous aide à choisir et à préparer la terre, sans oublier d'en recycler les chutes.
Avec pédagogie et minutie, Adèle explique les gestes de base du tournage, essentiels à maîtriser avant de fabriquer un des quatre objets pour débuter : une tasse à thé, un bol de petit déjeuner, un pot à dents ou un soliflore.
Pour se perfectionner, elle explique les techniques d'embellissements (tournassage, peinture, émaillage, etc.) et montre comment réaliser des pièces plus complexes : un pichet, un vase rond, une assiette à deux récipients et un abat-jour.
Vous n'avez pas de four, ni de tour ? Adèle vous conseille pour acheter (ou louer) un tour, et vous explique comment trouver un four partagé.
L'ensemble de l'ouvrage est illustré par des pas à pas en photos et des explications claires et précises, qui permettent de suivre la méthode progressive d'Adèle.
Quille, tête de belier, esthèque, engobe, tournassin, girelle, ces termes n'auront plus de secrets pour vous !
Apprenez à maîtriser l'art brut et délicat du modelage en réalisant les 16 créations de ce superbe ouvrage accessible aux potiers de tous niveaux.
Du choix de l'argile à la glaçure, l'auteure vous enseigne de nombreuses techniques de sculpture décorative telles que l'incision, le peigné, l'incrustation au sgraffite, le facettage ou encore l'ébarbage. Elle offre ainsi de précieux conseils pour façonner, selon son style unique et contemporain, vases, tasses, bougeoirs...
La fabrication de chaque pièce est expliquée étape par étape, avec des photographies détaillées ainsi que des instructions précises et faciles à suivre, afin d'obtenir un objet élégant et fonctionnel pour votre intérieur.
Vous voulez réaliser des colombins impeccables ? construire un bec verseur parfaitement proportionné ? détacher une pièce du tour sans la déformer ? Alors ce livre est pour vous ! Il répondra à toutes vos questions en vous offrant à chaque fois des trucs et des astuces pour vous simplifier la vie au fur et à mesure de votre progression.
Du choix du matériel aux différentes techniques de façonnage (modelage, plaque, colombin, tournage), des procédés d'émaillage aux modes de cuisson, l'ouvrage aborde toutes les facettes de la poterie.
- Des photos illustrent chaque étape de la réalisation et vous montrent les bons gestes et les bons outils.
- Des schémas permettent de visualiser les différentes formes possibles et vous aident à faire des choix judicieux en fonction de votre projet : anses, becs, couvercles, pieds....
- Des rubriques « À vous de jouer » et « Problèmes ? » vous invitent à expérimenter d'autres façons de procéder, afin d'éviter les erreurs les plus fréquentes.
La céramique est aujourd'hui sur le devant de la scène, grâce à des artistes aux parcours multiples, aux formations diverses, aux motivations hétérogènes et aux discours divergents. Monumentale, intimiste, précieuse, brutale, architecturale, délicate, elle revêt toutes les formes et se fait langage universel comme en témoignent les oeuvres des 90 artistes de ce livre. Emouvantes, drôles, strictes, imposantes, subversives, abstraites, figuratives, les oeuvres des artistes contemporains questionnent le monde dans lequel nous vivons et nous invitent à changer notre regard à la fois sur le matériau mais aussi sur l'art lui-même.
Réédition largement augmentée de l'édition de 2003, cette monographie richement illustrée revient sur le parcours de Roger Capron (1922-2006), seul céramiste français de son époque qui ait à la fois accompli une importante oeuvre artistique et fondé une entreprise individuelle de premier plan. Après avoir suivi l'enseignement du décorateur René Gabriel, Capron crée en 1946 avec Robert Picault l'atelier de céramique Callis à Vallauris participant à la renaissance de la céramique, faisant du beau à la portée de tous. Apparaissent à cette époque les formes et représentations emblématiques de son travail : branchages, personnages stylisés, soleils et motifs géométriques. En 1952, il rachète une poterie désaffectée et commence son aventure industrielle en fabriquant carreaux émaillés, mobilier d'appoint et panneaux décoratifs. A la fin des années 50, la commande d'une fresque de 300 m2 pour la gare maritime de Cannes lui fait découvrir la céramique architecturale qu'il mettra en oeuvre dans d'autres productions telles que la piste de danse en grès de l'hôtel Byblos de Saint Tropez. Enfin dans les années 80, Capron aborde un travail nouveau avec des pièces uniques proches de la sculpture. Basée sur le texte original de Pierre Staudenmeyer, cette version est enrichie par des des focus thématiques et un entretien exclusif entre Jacotte Capron, veuve de l'artiste, et Flavien Gaillard, spécialiste des arts décoratifs du XXe siècle, ainsi que par un répertoire de formes enrichi vient compléter la monographie.
Depuis cinq ans, le MNAAG a fait de la céramique des céramistes japonaises un axe majeur de sa politique d'enrichissement des collections. En 2016, il faisait l'acquisition d'une première pièce de porcelaine blanche due à la céramiste Hitomi Hosono (née en 1979). Son travail, emblématique de la créativité d'un art de la céramique contemporaine au Japon dans lequel les femmes sont à la pointe, a inauguré une réflexion sur l'ouverture du musée à ce champ artistique : la céramique contemporaine japonaise est une des plus dynamiques au monde ; elle pose également de façon exemplaire la question d'une spécificité de la création des femmes. Ces artistes accèdent à la pratique de la céramique grâce aux formations qui leur sont ouvertes dans les écoles d'art seulement après la Seconde Guerre mondiale, en 1945 pour l'université des arts de Kyoto, en 1952 pour celle de Tokyo. Après des siècles d'interdit, les femmes ont dès lors « accès au feu ».Suivant un axe soutenu par le ministère de la Culture, le MNAAG a depuis poursuivi l'enrichissement de ses collections dans ce domaine où la place de « l'artiste femme » est à la fois singulière et éminente, avec l'acquisition de dix oeuvres du xxe et du xxie siècle.
Apprenez à modeler de jolies pièces : assiette, cuillère, bol, porte-savon, mug, tasse ou vase à travers des techniques simples expliquées en détail par Corentin Brison. Ce dernier vous livre toutes ses astuces pour vous équiper et vous lancer, après avoir abordés les deux techniques principales de la céramique : le tournage et le modelage. Retrouvez 12 projets en pas-à-pas illustrés et détaillés dans une maquette épurée afin de profiter d'une véritable pause créative.
Picasso visite, avec Françoise Gilot, l'exposition annuelle de poterie à Vallauris, en 1946, et aussitôt effectue ses premiers essais à l'atelier Madoura, fondé par Suzanne et Georges Ramié. De retour, l'année suivante, avec plusieurs dessins et projets, Picasso commence ses premières créations. Séduit par la « ville aux cent potiers », Picasso s'y installe de 1948 à 1955, dans une villa sur les collines : son activité créatrice se répartit, alors, entre son atelier où il crée de nombreuses sculptures et l'atelier Madoura pour les céramiques. Entre 1947 et 1971, l'artiste produit un ensemble conséquent de céramiques, estimée entre trois mille cinq cents et quatre mille pièces uniques. Elles ont été toutes réalisées chez Suzanne et Georges Ramié. En 2022, le musée Magnelli, musée de la céramique, a reçu un dépôt exceptionnel de céramiques de Pablo Picasso qui présentent la particularité d'être toutes dédicacées à Suzanne Ramié ; ces dédicaces attestent du lien d'amitié et de respect entre Picasso et celle qui lui a ouvert les portes de son atelier et lui a permis de réaliser une oeuvre si inattendue et si remarquable. Au-delà du témoignage d'amitié, ces céramiques permettent de mettre en lumière les relations entre les deux artistes et le dialogue artistique qui s'instaure entre eux.
Ben à Vallauris choisit d'explorer la céramique comme une matière ouverte sur la création. Ce médium, qui peut apparaître comme très éloigné des questionnements artistiques de l'artiste, Ben se l'approprie dans ses différentes identités : celle de l'usage décoratif quand il revisite les bibelots, objets typiques des productions du XIXe siècle, qu'il détourne en ready-made, celle de la nature du médium au travers de sa fragilité, en réutilisant des fragments de céramique cassée, et celle du geste, qui permet d'appréhender toute la sensualité inhérente au travail de la terre, quand il façonne directement, sans les intermédiaires que peuvent être le tour ou bien le moule, figurines ou écriture.
Avec humour et provocation, inhérents à sa démarche artistique, Ben propose des oeuvres mixtes dont la terre est le fil conducteur.
Au travers de l'exposition proposée à Vallauris à laquelle Ben a convié l'artiste plasticienne Monique Thibaudin, l'approche décomplexée de Ben permet de renouer avec une certaine légèreté dans la manière de percevoir le matériau terre.
Source constante d'inspiration et d'expression pour les artisans, artistes ou designers, la céramique est l'une des plus anciennes formes d'expression artistique de l'humanité. En déroulant le fil historique mondial de la céramique, ce livre, telle une anthologie, révèle les multiples caractères (artistiques, esthétiques, utilitaires, techniques), de ce médium, qui n'a cessé de se réinventer, de bousculer les codes et les usages, à partir d'une « recette », proche de l'alchimie, qui a peu évolué au cours de l'histoire.
C'est une histoire internationale de la céramique, comprenant des textes inédits, mais également essais fondateur sur le sujet, qui est ici proposée.
Auteurs : Stephanie Le Follic, Unesco.
Tim Ingold, anthropologue Manchester University.
Namita Wiggers, théoricienne du Craft, Asheville University.
Jean Girel, céramiste, historien de la céramique.
Thomas Golsenne, spécialiste de l'ornement, Université de Lille.
Marie-Charlotte Calafat, Mucem, Marseille.
Glenn Adamson, théoricien du Craft.
Sotesu Yanagi, artiste, philosophe.
Garth Clark, historien de la céramique.
James Clifford, universitaire.
Ezra Shales, College of Art and Design, Massachussets.
François Lissarrague, historien spécialiste des vases antiques grecs.
Anne Dressen, commissaire d'exposition au musée d'Art moderne de Paris.
Anne-Claire Schumacher, Ariana Museum, Genève.
Erik Scollon, artiste et éditeur.
Natsuko Uchino, Artiste, enseignante à École du Mans.
Fréderic Bodet, Conservateur de collections et commissaire d'expositions.
Jenni Sorkin, historienne de l'art et du féminisme, Santa Barbara University.
Nicki Green, artiste.
Céramiste Française née en Normandie au sortir de la première guerre mondiale, Juliette Derel étudie aux Beaux-Arts de Tours. Au début des années 50, elle s'installe à Vallauris et y épouse Jean Rivier. Ils travaillent ensemble jusqu'à leur séparation en 1961. Vallauris est alors un haut lieu de l'art et de la céramique, elle y fréquente Picasso ou encore son neveu Javier Vilato. Dans cette effervescence créative, son oeuvre est prolifique : souvent créatrice de pièces utilitaires (miroirs, vaisselle, vases), elle s'oriente de plus en plus vers des oeuvres sculpturales, comme ces bougeoirs ou portemanteaux sur monture métallique. Installée à Gréolières, elle continue son art et son travail remarquable des émaux, et ouvre sa porte à quelques heureux élus. Dans sa cuisine, faite de pièces de céramiques fabriquées et cuites par ses soins, elle aimait à débattre d'art, mais aussi des considérations de notre époque. Elle décède en 2007 dans un accident de voiture, en sortant de son village.
L'enjeu de cet ouvrage est de mieux faire comprendre et apprécier le rôle de premier plan joué par Dehua dans l'histoire la céramique, non seulement en Chine, mais dans le monde entier. Situé dans l'actuelle province côtière du Fujian, ce célèbre centre de production s'est développé au fil des siècles, s'appuyant sur des savoir-faire élaborés dès le néolithique parmi les communautés locales de potiers. Réunies au sein de villages claniques et de familles, elles ont su tirer parti de l'excellence des matériaux disponibles - en particulier l'argile blanche de la région - et se transmettre leurs secrets de fabrication. Dehua est ainsi surtout connu en Occident pour le « Blanc de Chine », apprécié et collectionné en Europe depuis le xviie siècle, diffusé ensuite et imité dans le monde entier. Mais il s'agit là d'une appellation incontrôlée. Il est donc nécessaire de juger sur pièces, de préciser les conditions techniques et le contexte historique de cette production particulière. Et, entre autres, de la mettre en regard des « bleu et blanc » au décor peint sous couverte, qui furent aussi abondamment produits à Dehua et diffusés.
C'est ce que permet la remarquable sélection opérée pour ce catalogue à partir de la collection réunie par Su Qinghe. Elle est aussi l'occasion de rendre un juste hommage à cette personnalité majeure qui joua un rôle essentiel de passeur entre la tradition héritée de ses maîtres et la création d'aujourd'hui. Tout à la fois artiste, chef d'atelier, ingénieur, collectionneur, historien de l'art, ce personnage aux talents multiples et au savoir encyclopédique n'eut de cesse de revivifier la tradition de sa ville natale.
Attentif à la diversité et à la qualité des productions locales, il sut très tôt envisager les possibilités d'un renouveau de la production et de proposer des innovations.
Si notre oeil a pris aujourd'hui l'habitude de percevoir une palette infinie de couleurs se déployant sur toutes sortes d'objets, du panneau publicitaire au dessin animé en passant par l'estampe et la photographie, il n'en a pas toujours été ainsi. En céramique comme au cinéma, la couleur a fait l'objet d'une quête, parfois longue et fastidieuse, mais souvent source d'une émulation sans précédent. Cet ouvrage raconte l'histoire tumultueuse de cette quête de la couleur sur porcelaine en Chine et en France. Il propose de mettre en regard deux moments phares de l'histoire de la porcelaine caractérisés par la volonté d'étendre la palette des émaux sur porcelaine : les tournants du XVIIIe siècle en Chine et du XIXe siècle en France. Un premier volet montre le développement des émaux opaques sur porcelaine et sur cuivre au XVIIIe siècle à travers la très riche collection de porcelaines impériales d'Alfred Baur, les émaux de Canton de la Fondation Zoubov et les porcelaines d'exportation du musée Ariana (Genève). La deuxième partie débute en France au XIXe siècle à la manufacture de Sèvres et suit le périple des différentes missions menées en Chine pour en rapporter des échantillons de couleur, les analyser chimiquement et les imiter ; elle se termine par les expérimentations de l'artiste Fance Franck (1927-2008) sur le rouge sacrificiel. Ouvrant sur la période contemporaine, la dernière partie de l'ouvrage interroge le travail sur la couleur du céramiste autrichien Thomas Bohle (né en 1958).
Dans le vin comme dans la faïence, de manière identique, nature et culture se trouvent étroitement liées : dans les deux cas, c'est grâce à la connaissance ancestrale et empirique des propriétés de la terre et des cépages, alliée à la maîtrise délicate de contraintes techniques et physico-chimiques aux interactions complexes, que l'homme parvient, sur le long terme, à la domination de la nature. Cette faculté lui permet d'opérer la transmutation quasi alchimique d'éléments naturels en produits de consommation destinés à satisfaire des habitudes et des goûts, révélateurs des caractéristiques de la société et de la mode à une époque donnée. Pour François Rabelais comme pour Ernest Hemingway, « le vin est ce qu'il y a de plus civilisé au monde ».
Le but de cette publication est de mettre en évidence la manière dont la faïence, par ses formes et ses décors, reflète l'évolution sociologique de la consommation du vin en France, du XVIIe siècle jusqu'à l'avènement de la société industrielle, et plus précisément de 1640, date de l'apparition officielle du mot faïence, jusqu'en 1863, date de la première apparition du phylloxéra.
Apparue dès la préhistoire, la céramique est l'un des premiers matériaux réellement transformés par l'homme, précédant ainsi le travail des métaux.
Que ce soit par les techniques utilisées, les formes travaillées ou les motifs choisis, elle n'a cessé de se modifier au fil des siècles ou des zones géographiques où elle s'est développée. Car les besoins de chaque époque, tout comme les contraintes techniques et les spécificités culturelles, ont grandement influencé la poterie.
- Dans ce premier volume sont abordés les productions de l'époque préhistorique et de l'Antiquité, ainsi que celles de l'Extrême-Orient, de l'Islam, de l'Afrique sub-saharienne et de la période précolombienne.
- L'autrice présente les grands axes historiques et sociétaux de chaque époque afin de dépeindre leurs influences sur les techniques utilisées et le style des céramiques produites.
- Dans ce beau livre très richement illustré, l'histoire de la céramique se raconte en images. Les descriptifs détaillés des différents styles sont mis en scène par des photographies ou des illustrations des poteries les plus emblématiques de chaque style.
Une monographie détaillée de l'histoire de la céramique, qui s'adresse aux passionnés d'histoire de l'art, comme aux étudiants ou aux professionnels des métiers d'art.
Maîtriser la poterie au tour est bien plus qu'un simple manuel de tournage.
Enrichi de plus de 200 photos de gestes, ce guide complet fourmille d'explications et de conseils, qui raviront les potiers débutants comme les plus chevronnés.
Outre de précieux conseils pratiques sur l'agencement de l'atelier, l'adoption des bonnes postures, le choix de la terre et sa préparation, ce livre décrit minutieusement les différentes techniques de tournage (centrage, montée et descente de la quille, ouverture, tirure, mise en forme, tournassage...), puis s'attaque en détail à chaque type de pièce utilitaire (tasse, bol, pichet, assiette, théière) et aux éléments qui les garnissent (couvercle, bouton, anse, bec).
Au fil des pages, vous apprendrez à tourner une large palette d'objets, à orchestrer les différentes parties d'une pièce en trouvant le bon équilibre et les justes proportions, mais aussi à transformer et personnaliser vos pièces tournées, ainsi qu'à les décorer.
La diversité de l'oeuvre du céramiste André Metthey (1871-1920), reconnu pour sa collaboration avec les peintres Fauves, reste à découvrir. Cet ouvrage met ainsi en lumière l'ensemble de ses créations, de ses premiers grès à ses terres vernissées richement décorées. Constituant la première monographie dédiée à l'artiste, il ambitionne, un siècle après la rétrospective au Palais Galliera et suite au recueil illustré, André Metthey, décorateur et céramiste, d'Henri Clouzot, de devenir une référence.
Une première partie met en perspective l'ensemble de la carrière du céramiste, de sa formation de sculpteur jusqu'à la découverte de la céramique, de ses premiers essais et premières pièces en grès jusqu'à sa collaboration naturelle avec des sculpteurs (Denys Puech, Albert Marque, etc.) ou son travail sur le grand décor.
Sa production la plus célèbre avec les peintres fait l'objet d'une remise en contexte inédite et démontre la richesse d'une contribution ayant réuni près d'une vingtaine d'artistes, parmi lesquels Henri Matisse, André Derain, Maurice de Vlaminck, Mary Cassatt, Auguste Renoir, Maximilien Luce, Kees van Dongen, Georgette Agutte, Pierre Girieud. Ses amitiés avec certains collectionneurs ou peintres, comme Maurice Denis, Aristide Maillol ou Jean Puy, seront évoquées permettant au lecteur de rentrer au coeur de l'atelier d'Asnières et de découvrir la richesse unique de l'oeuvre d'André Metthey.
Les bas-relief en céramique de Ronan Bouroullec.
A magnificent catalogue of the V&A's collection of twentieth-century and contemporary British ceramics.
Contemporary ceramicists working in Britain, including Rachel Kneebone, Grayson Perry and Edmund de Waal, are part of a broader international group of artists experimenting with clay, considering how it intersects and works in dialogue with other artforms and culture at large. Recent experimentation with the medium owes much to the rapid evolution of ceramics into an expanded field, and to the work of mid to late twentieth-century potters and their liberation from the legacy of groups such as the Arts and Crafts movement. The experimental techniques and rethinking of form in the work of exponents such as Lucie Rie, Bernard Leach, and Hans Coper - whose reference points were drawn from Asia, Africa, India and the Middle East as much as from their own heritage - continue to influence and inspire contemporary makers.
In his introductory essay, Alun Graves, Senior Curator of Ceramics at the Victoria and Albert Museum, London, provides all lovers of ceramics - collectors, practitioners, historians and those interested in modern and contemporary art and crafts - with the historical context, documenting this shift in the medium into an expressive, and sometimes interventionist, art form.
Apprenez à peindre de jolies pièces (assiettes, tasses, bols, pots...) à travers des techniques simples et boostez votre confiance autant que votre créativité !
Geneviève Landsmann du céramicafé L' Atelier Geneviève vous livre toutes ses astuces pour vous équiper et vous lancer !
Cet ouvrage propose 20 projets en pas à pas détaillant chacun un motif particulier sur des supports variés : paysage stylisé sur assiette, tasse marbrage avec visage, empreinte sur verre, pot de confiture abstrait et une partie technique complète dédiée à l'équipement, à l'utilisation de la peinture et à l'entretien, ainsi que des recettes pour faire une pause gourmande et des textes inspirants pour maximiser sa créativité : l'art du kintsugi, la slow decoration, l'art-thérapie...
Des pas à pas aérés et une maquette épurée pour une véritable pause créative.
Une technique accessible à tous, quelle que soit son expérience en peinture, en art ou en dessin !
La Poterie au tour pas à pas est un livre pratique qui s'adresse non seulement aux débutants mais aussi aux potiers plus expérimenté. Il explique de façon précise et à l'aide de nombreux pas à pas photographiés, la pratique du tour, qui est l'une des techniques les plus importantes dans le travail de la céramique. On apprend ainsi à transformer une simple boule de terre en une poterie régulière en suivant les divers procédés de tournage et de polissage des différentes parties. Joaquim Chavarria rend la réalisation de poteries au tour accessible à tous grâce à ses explications claires.
Au programme :
- Le principe du tour ;
- Le matériel nécessaire ;
- Les matières premières ;
- Exercices de base ;
- Les réalisations": un bol, une assiette, un vase, une jarre, un pot à lait, une théière...
Few materials have experienced a similar revaluation in contemporary art as clay has in the past few years. This timely publication accompanies a large-scale exhibition at the Hayward Gallery, London, exploring how contemporary artists are using clay and ceramics in inventive and surprising ways, and pushing the boundaries of the medium. Featuring the work of over 20 international artists-from Grayson Perry to Woody De Othello-an introductory essay by curator Cliff Lauson, a text on the history of fine art and ceramics by writer and critic Amy Sherlock, and a round table discussion with artists from the exhibition, this catalogue is a meaningful contribution to the ongoing conversation about the relationship between art and craft.
Contre-Nature est une exposition habitée de formes insolentes et hybrides : ces créatures grotesques, de terres et d'émaux, forment un monde luxuriant, originel, mystérieux, inquiétant, voire hallucinatoire. L'eau, la terre, le feu en sont les composants essentiels, inégalables de ces mondes nouveaux :
« on appelle contre-nature ce qui est contre la coutume. » (Montaigne) Dans cette exposition, la nature est artifice et l'artifice se fait nature pour décatégoriser les échelles et valeurs, renverser les poncifs sur la sculpture et la tradition céramique. Les oeuvres rassemblées traitent moins de céramique en tant que folklore que de modelage et d'alchimie comme techniques et magies.
Contre-Nature n'entend pas déployer une histoire exhaustive de la céramique. Elle se concentre sur ses développements récents. Elle s'attache à contrer la hiérarchie des pratiques en accord avec les préoccupations actuelles d'artistes émergents : longtemps considérée comme un artisanat passé de mode, la céramique est désormais généralement reconnue par les artistes et les institutions comme un mode d'expression en phase avec un monde incertain et un retour manifeste au faire, aux textures et aux matières.