Dans ce livre, Thomas Hertog présente la dernière théorie de Stephen Hawking, dont il a été le plus proche ami et collaborateur?: une nouvelle perspective profondément darwinienne sur les origines de l'Univers.
Stephen Hawking et Thomas Hertog ont travaillé côte à côte pendant vingt ans sur une nouvelle théorie quantique du cosmos.
Poussant leur exploration du Big Bang au plus près des origines ultimes du monde, ils ont identifié un niveau d'évolution plus profond dans lequel les lois physiques elles-mêmes se transforment et se simplifient jusqu'à ce que les particules, les forces et le temps lui-même s'évanouissent.
Cette découverte conduit à une idée révolutionnaire?: les lois de la physique ne sont pas gravées dans la pierre comme des commandements divins, mais elles naissent et évoluent en même temps que l'univers qu'elles gouvernent, à mesure que celui-ci prend forme. Ce pourrait bien être le plus grand héritage que nous lègue Stephen Hawking.
Un bouleversement dans notre façon de penser notre place dans l'ordre du cosmos. Un livre enthousiasmant, profondément neuf, clair et accessible.
Cet ouvrage propose au lecteur d'accomplir un périple à travers le monde microbien, qui est aussi un cheminement dans l'histoire des sciences du xxe siècle.
Le réchauffement climatique n'est plus une hypothèse, c'est un fait vérifiable. Mais ses effets spectaculaires ne sont encore que la face la plus visible d'un bouleversement de bien plus grande ampleur qui concerne la vie elle-même.
Ces trente dernières années, un quart des oiseaux d'Europe ont disparu et pourtant nous n'avons pas marché sur leurs cadavres le long des routes et des chemins... Aujourd'hui, tout laisse à penser que nous sommes à l'aube d'une sixième extinction qui arrive à une vitesse foudroyante : on estime que jusqu'à un million d'espèces sont en train de décliner et qu'elles pourraient bientôt s'éteindre. L'homme et sa consommation sans cesse croissante d'espace et d'énergie en sont la première cause. Si rien n'est fait, cette nouvelle crise majeure de la biodiversité aura bien lieu, et l'humanité, qui dépend de l'équilibre des écosystèmes, pourrait elle aussi disparaître.
B. D.
Le président du Muséum d'histoire naturelle livre un plaidoyer pour le vivant et un guide pratique, à hauteur d'homme, pour éviter le naufrage. Il pose ainsi, sans moralisme, les jalons d'une éthique pour la planète.
« Ce qui s'animait autour de moi m'apparaissait plus vivant dans cette obscurité que si je l'avais observé en plein jour. Jamais je n'avais perçu aussi clairement des mufles sonder le monde, des corps s'enfoncer dans les feuillages, des cous musculeux se contracter, des flancs tressaillir, des sabots marteler rudement le sol, des jarrets frotter les herbes sèches, des cuisses se tendre dans l'esquisse d'une fuite. Jamais je n'avais vu ces bêtes sauvages aussi distinctement que cette nuit. Tout était prodigieusement vivant et harmonieux, comme mis en consonance. » J. T.
Les voix nous disent le monde qu'on ne voit pas. En redonnant chair aux voix invisibles, Jacques Tassin nous invite à renouveler l'attention que nous lui portons. Pour mieux nous relier et en prendre soin.
50 ans après le rapport Meadows, la journaliste Audrey Boehly a mené l'enquête sur les limites planétaires en interrogeant Dennis Meadows lui-même puis 12 expert-es, chacun-e spécialiste d'un domaine précis :
- Gaël Giraud sur la réception du rapport, - Marc Dufumier sur notre modèle agricole, - Florence Habets sur la raréfaction de l'eau potable, - Philippe Cury sur les ressources halieutiques, - Éric Chaumillon sur l'artificialisation des littoraux, - Matthieu Auzanneau sur le monde de l'après-pétrole, - Philippe Bihouix sur les pénuries de métaux, - Valérie Masson-Delmotte sur le réchauffement climatique, - Sandra Lavorel sur la biodiversité, - Aurélien Boutaud sur les limites planétaires, - François Gemenne sur les migrations climatiques, - Dominique Méda sur un autre modèle de société.
Les villes étaient notre royaume. Puis nous y avons croisé les bêtes. Oiseaux, papillons, renards, sangliers, hérissons et kangourous ont surgi et sont devenus citadins comme nous.
La révolution continue. Volubile mais silencieuse, la végétation marche sur la ville. Elle entre en scène comme hôte, cuisinière et architecte. Le lotus sacré de Bangkok navigue-t-il mieux sur les rivières d'asphalte ? Le haricot parisien nous préviendra-t-il à temps de la pollution de l'air ? Les chèvres urbaines vont-elles grimper aux arbres de parking ? Ces plantes et ces bêtes nous instruisent. Sur le pavé, elles parlent d'architecture et de géopolitique, de mondialisation et d'ancrage local à la terre, d'inventions et d'innovations, de culture, d'histoire, d'espoir. Et d'amour.
Grâce à ces nouvelles histoires naturelles, l'architecte Nicolas Gilsoul nous entraîne dans un jubilatoire voyage au pays du vivant.
Chevalier de l'ordre des Arts & des Lettres, Nicolas Gilsoul est architecte, paysagiste et docteur à l'Institut des sciences et industries du vivant et de l'environnement à Paris. Lauréat de l'Académie de France à Rome, pensionnaire de la villa Médicis, professeur à l'École nationale supérieure d'architecture Paris-Malaquais, il a remporté de nombreux prix d'architecture pour ses travaux et ses projets sur la place du vivant dans nos villes. Expert reconnu sur la question de notre cohabitation avec l'animal, il a publié, entre autres, Bêtes de villes (Pluriel, 2022).
François Bernard est un prof de techno atypique. Sa mission : sensibiliser ses élèves de 3ème au réchauffement climatique. Pour y parvenir, il organise une expédition pour tutoyer le pôle Nord, au Svaldard, avec une glaciologue passionnée, Heidi Sevestre.
Faire pipi sur la glace ou protéger le campement contre les ours dans la nuit polaire... les ados en reviendront transformés. Ils plaident alors pour qu'une option "Demain c'est nous" soit créée à destination de tous les collégiens de France, en prenant inspiration sur leur expérience. Sans aller si loin, mais en expérimentant en bas de chez soi les changements de notre environnement, leur vitesse et leur gravité.
Ce livre est un plaidoyer pour l'éducation, par le sensible, au réchauffement climatique et à la nécessité de le ralentir.
Les plantes sont-elles intelligentes ? Oui, et bien plus que nous ne pourrions l'imaginer. Comme tous les êtres vivants, les plantes discernent formes et couleurs, mémorisent des données, communiquent. Elles ont une personnalité et développent une forme de vie sociale fondée sur l'entraide et l'échange.
Avec ce livre pionnier, véritable manifeste écologique qui a bénéficié d'une reconnaissance internationale, Stefano Mancuso et Alessandra Viola proposent un incroyable voyage au coeur du monde végétal. Un monde qui, en formant plus de 99 % de la biomasse, s'avère aujourd'hui indispensable pour l'humanité. Car si les plantes peuvent très bien vivre sans nous, nous ne survivrions pas longtemps sans elles !
À l'heure où l'on recherche d'autres modes de vie, où les ressources naturelles s'épuisent, nous avons tout à apprendre du monde végétal dont dépendent la survie et l'avenir de l'homme.Préface de Michael Pollan.Traduit de l'italien par Renaud Temperini.
Microscopique ou gigantesque, végétal ou animal, parfois difficile à comprendre ou à toucher, beau, troublant, souvent incompris : il nous entoure, nous accompagne, nous fascine, et pourtant nous le méconnaissons : c'est le monde vivant. Pour qui s'y intéresse avec la connaissance scientifique, avec le regard et la plume de Bruno David, président du Muséum national d'Histoire naturelle, et de son complice Guillaume Lecointre, professeur au Muséum, c'est une plongée extraordinaire - comme une brève encyclopédie, malicieuse et profonde.
Eléphants arrivés d'Asie pendant la révolution française. Salamandre dont Maupertuis expérimenta la légende « à l'épreuve du feu ». Pauvre Dodo à mauvaise chair. Blob qui double de taille tous les jours, et qui s'endort pour échapper à la lumière ou la sécheresse. Rose de quarante millions d'années. Escargots aimé du Tsar mais caché sous la mousse. Espadon belliqueux et à température si variable. Sans oublier le chat, « potté » ou « philosophe de comptoir », l'abeille tisserande ou charpentière... Ni le gui, la mandragore, le pommier, le pistachier : une végétation proche et inconnue, que nous pouvons enfin comprendre et aimer.
Reprenant ses chroniques passionnantes de France Culture, Bruno David ne nous parle pas patrimoine : une partie de cette magnifique diversité est menacée. En compagnie de Guillaume Lecointre, il nous parle de vie, d'évolution, mais aussi des femmes et des hommes, pacha d'Égypte ou roi inspiré, naturaliste célèbre ou aventurier de génie. C'est l'histoire du monde et la nôtre, qui devrait être connue et aimée de tout citoyen-lecteur.
Pourquoi et comment la théorie de l'évolution de Charles Darwin a-t-elle bouleversé notre vision du monde ?
Lorsqu'il publie De l'origine des espèces en 1859, Charles Darwin bouscule les croyances et provoque des débats passionnés dans la société toute entière. Aujourd'hui, tout en faisant partie des piliers de la connaissance, la théorie de l'évolution continue de déranger car elle brise l'idée d'une Nature généreuse et prévoyante et remet en cause la place de l'homme.
Installez-vous confortablement dans un transat, et laissez-vous conter par Jean-Baptiste de Panafieu comment Charles Darwin, jeune naturaliste curieux embarquant pour un périple autour du monde, a révolutionné notre façon de penser.
Cette nouvelle édition entièrement actualisée comporte des ajouts sur les effets du climat ainsi que sur l'évolution des virus.
Prix Le goût des sciences.
« Voir son cerveau est une expérience émouvante et intime.
En trente-cinq ans de recherches, j'ai vu la boîte crânienne rendue transparente, les pensées devenir décodables, les maladies céder à un début de compréhension. J'ai participé à la genèse des premières théories mathématiques qui expliquent comment relier la conscience et son substrat matériel.
C'est cette aventure intellectuelle en plein essor que j'ai voulu raconter ici, en partageant avec vous une centaine d'images spectaculaires de la conquête du cerveau. ».
S. D.
Une histoire de la forêt.
Mystérieuse, ancestrale, sauvage ou à conquérir, la forêt fascine, effraie, attise la convoitise. La civilisation s'est construite contre, à côté mais aussi avec ces espaces largement inconnus et étranges. Lieu d'exil, de refuge et de spiritualité, terrain de chasse et de jeux, la forêt nourrit l'imaginaire. Dans le même temps, réserve de matières premières et de ressources énergétiques, les bois ont permis à la population européenne de vivre et de survivre.
Martine Chalvet embrasse le temps long, de la Gaule des Celtes aux protestations écologiques actuelles. Elle analyse les différentes facettes des paysages forestiers, mais aussi les logiques multiples et concurrentes qui se sont affrontées autour de la possession, de la domestication et de l'exploitation des territoires boisés.
Ce livre restitue l'histoire de la forêt, sa grandeur comme les menaces qui pèsent sur elle aujourd'hui.
Si nous avions la capacité de nous projeter dans la tête d'un chat, comment verrions-nous le monde ?...
En réalité, nous expérimenterions une aventure incroyable. La personnalité unique du chat et ses sens exceptionnels lui permettent d'appréhender des éléments que nous ne percevons pas ; son intelligence et ses émotions font de lui un être à part.
En s'appuyant sur les dernières avancées en éthologie, Jessica Serra, spécialiste de la cognition animale, nous offre une expérience inédite. Elle nous montre comment notre compagnon apprend, perçoit le temps ou apprécie un certain type de musique, nous dévoile aussi ses talents insoupçonnés de thérapeute, ses facultés d'orientation phénoménales et même sa capacité à mener une double vie à l'insu de son maître ! À la lumière de l'histoire, l'auteure explore enfin le lien si particulier qui unit le chat et l'homme.Un ouvrage passionnant. Célia Fontaine, Animaux Bonheur.PRIX LITTÉRAIRE ANIMALIS-ANIMAUX BONHEUR.Quelle audace dans le parti pris narratif, quelle luxuriance dans la prose et quelle clairvoyance sous la romance flamboyante. L'Express.Un récit aux accents prophétiques. La Vie.Prix Nice Baie des Anges 2019.
Chacun d'entre nous fait partie du monde, certes. Mais, au-delà de son évidence, quelle est la signification d'une telle formule?? Comment faisons-nous partie du monde?? Comment sommes-nous reliés à tout ce qui n'est pas nous?: les autres, le reste de la nature, le cosmos??
Lionel Naccache répond à cette énigme intemporelle à partir d'une approche mathématique fondée sur la distinction entre ensembles discrets et ensembles continus?: alors qu'un élément, qui fait partie d'un ensemble discret, reste séparé des autres éléments par des frontières tranchées, ces frontières disparaissent dans un ensemble continu. La question devient alors?: sommes-nous reliés au reste du monde par des liens continus ou par des liens discrets??
Muni de cette boussole, Lionel Naccache nous propose une odyssée passionnante et pleine de gai savoir éclectique qui nous entraîne de la psychologie de la subjectivité vers les sciences du cerveau et de la conscience, les origines et l'évolution des idées mathématiques et la philosophie politique.
Au bout du voyage, Lionel Naccache formule une nouvelle éthique pour le xxie siècle.
Un essai magistral dont la créativité et la clarté nous offrent de précieuses clés pour penser notre relation au monde qui ne cesse, aujourd'hui, d'être interrogée.
Depuis l'Antiquité, l'Homme explore sa planète, découvrant des territoires toujours plus vastes, des animaux ou des végétaux nouveaux qui n'ont cessé de l'intriguer. C'est cette grande saga que ce livre nous invite à revivre, à travers 32 récits. Il nous entraîne ainsi sur la route de la soie en compagnie de Marco Polo, à la recherche des épices avec Christophe Colomb, en quête du mythique passage du Nord-Ouest avec Jacques Cartier, et jusqu'au bout du monde avec les expéditions célèbres de Cook, La Pérouse ou Darwin. Au fil de ces voyages, de multiples curiosités de la flore et de la faune nous sont révélées. On comprend ainsi comment notre regard sur la nature a changé : par un long cheminement, nous avons pris conscience qu'il fallait répertorier les espèces vivantes, les étudier, puis, récemment, les préserver. Le concept de biodiversité, aujourd'hui au coeur de multiples enjeux, est le fruit de cette formidable aventure humaine.
L'architecte Nicolas Gilsoul nous offre un bestiaire érudit et original des animaux peuplant nos villes. Une manière de nous reconnecter au vivant, pour dessiner de nouvelles perspectives sur l'art de concevoir la ville de demain avec le génie animal.
La moule zébrée va-t-elle sauver New York ? Le scorpion terroriser les habitants de São Paulo ? Les kangourous s'ébattre dans la forêt de Rambouillet ? Savions-nous seulement que ces bêtes vivaient si près de chez nous ?
En pleine crise de la biodiversité, nos villes semblent devenir des jungles hybrides où se croisent plus de créatures que dans nos forêts. Certaines ont muté, leurs comportements se sont transformés. La souris de Brooklyn résiste aux polluants lourds, l'escargot d'Amsterdam combat l'îlot de chaleur urbain, l'hirondelle de la Côte Est réduit sa voilure pour éviter les gratte-ciels.
Au travers de 1 001 histoires de bêtes de villes, l'architecte Nicolas Gilsoul nous offre un bestiaire érudit de nos territoires et nous incite à nous reconnecter au vivant. En chemin, il dessine de nouvelles perspectives sur l'art de concevoir la ville avec le génie animal. À l'évidence, observer des bêtes, ça rend intelligent.
Derrière le compositeur de renommée internationale, figure majeure de la musique du début du xxe siècle, ce livre nous fait découvrir un homme attentionné et apprécié de ses proches, un fils et un frère aimant, un dandy féru d'arts décoratifs, un artiste acharné au travail.
« Je ne ferai jamais ma Jeanne d'Arc, cet opéra est là, dans ma tête, je l'entends, mais je ne l'écrirai plus jamais, c'est fini, je ne peux plus écrire ma musique. » Maurice Ravel Quel curieux sortilège a frappé le cerveau du brillant compositeur ? Cette énigme médicale dessine l'horizon de ce portrait intime de Ravel, de sa personnalité et de son psychisme, dans les coulisses de sa carrière musicale.
Spécialistes en neurologie, les auteurs s'interrogent sur la « maladie singulière » qui affectait le musicien, lui infligeant, dès la cinquantaine, des troubles de l'écriture et du geste. À partir d'une riche documentation d'époque, ce livre pose enfin un diagnostic précis, à la lumière des progrès de la médecine.
Le portrait d'un créateur brisé en plein vol par un destin tragique qui l'a empêché d'écrire ses dernières oeuvres musicales, pourtant bien vivantes dans son esprit.
Le Velcro, l'ouverture des canettes de soda, le Shinkansen (TGV japonais), l'architecture de la tour Eiffel, le stade olympique de Pékin, et de nombreux autres exemples encore témoignent de la source d'inspiration qu'est la nature pour les ingénieurs, les médecins, les architectes, et autres chercheurs.
En effet, c'est en scrutant le vivant, les plantes et les animaux, que l'homme a trouvé, trouve et trouvera des solutions à nombre de ses problèmes. Plus qu'une simple « copie », le biomimétisme traduit une attention, une attitude observatrice et non dominatrice de la nature, pour reproduire de façon optimale certains dispositifs qu'elle a mis en place et les adapter à l'humain.
Cet ouvrage fourmille d'exemples détaillés dans un style accessible et ludique, pour que nous ne regardions plus la nature comme avant.
L'homme partage plus de 98 % de ses gènes avec le chimpanzé pygmée et le chimpanzé commun.
On en mesure habituellement peu les implications. Le langage, l'art, la technique et l'agriculture - qui distinguent ce "troisième chimpanzé" - sont le fruit d'une évolution non pas seulement anatomique, mais également comportementale : le faible nombre de petits par portée, les soins parentaux bien au-delà du sevrage, la vie en couple, l'espérance de vie, la ménopause particularisent le cycle vital de l'homme.
À quel stade le troisième chimpanzé fit-il le saut quantique en matière de réussite évolutive, avec l'acquisition de l'aptitude au langage, il y a moins de cent mille ans? Depuis lors l'animal humain déploie tous ses traits particuliers - notamment son aptitude unique à détruire massivement son genre et les écosystèmes, à ruiner la base même de sa propre alimentation. Génocide et holocauste écologique posent désormais la question cruciale de l'extinction de l'espèce humaine, à l'instar de milliards d'autres espèces disparues au cours de l'histoire de l'évolution.
Le culte de la performance conduit notre société à mettre en avant les valeurs de la réussite et de l'optimisation permanente dans tous les domaines. La lenteur, la redondance, l'aléatoire sont alors perçus négativement. Olivier Hamant, dans ce livre, tente de les réhabiliter en s'appuyant sur sa connaissance des processus du vivant.
Que nous apprennent les sciences de la vie ? S'il existe bien des mécanismes biologiques remarquablement efficaces, des progrès récents mettent surtout en avant le rôle fondamental des erreurs, des lenteurs, des incohérences dans la construction et la robustesse du monde naturel. Le vivant serait-il alors sous-optimal ? En quoi une sous-optimalité d'inspiration biologique peut-elle constituer un contre-modèle au credo de la performance et du contrôle dans l'Anthropocène ?
Face aux constats pessimistes et aux alarmes environnementales, l'auteur propose des pistes d'action pour éviter la catastrophe et esquisse des solutions pour un avenir viable et réconcilié avec la nature.
À la croisée de la physique et des neurosciences, ce livre unique propose une nouvelle approche du fonctionnement cérébral à partir des travaux d'Einstein sur la relativité et la constante cosmologique.
« L'ouvrage multiplie les allers-retours entre ce que nous savons de ces deux univers que sont le cosmos et notre cerveau, leur énergie et leur matière, qu'elle soit noire, grise ou blanche. Il aborde en alternance les questions fondamentales de la physique et de la cosmologie contemporaines et fait l'état des lieux de nos connaissances sur le fonctionnement du cerveau, tirées notamment des révélations de la neuro-imagerie. » D. L. B.
L'hypothèse révolutionnaire d'un espace-temps cérébral relativiste offre un éclairage nouveau sur notre perception du monde, sur notre conscience, nos interactions sociales et les maladies mentales.
Un livre magistral, audacieux, qui invite à un voyage en pensée, des confins de l'univers aux profondeurs du cerveau.
Je t'offrirai, à partir de toutes petites choses, des spectacles admirables, chante Virgile.
À partir de ces toutes petites choses - les abeilles - célébrées par Virgile, à partir d'un presque rien - un flocon de neige - offert par Kepler, Jean-Claude Ameisen nous entraîne dans un vertigineux voyage.
Un voyage à la rencontre des abeilles et de leur extraordinaire alliance avec les fleurs dont dépend notre survie ; des fourmis qui tressent leur fil d'Ariane et découvrent la sortie des labyrinthes ;
De l'étrange géométrie des alvéoles et des flocons de neige ; de la course des planètes, comètes et astéroïdes qui scande nos jours, nos années - et les millions d'années ; des minuscules horloges biologiques qui battent les heures au coeur de chaque être vivant.
Un voyage à travers l'espace et le temps.
À la découverte de la mystérieuse splendeur de l'univers qui nous entoure et nous a donné naissance.
Que nous apprennent les plus vieux minéraux terrestres?? Où se trouvent les roches les plus anciennes?? Comment la vie est-elle née dans l'océan??
Abondamment illustré pour faciliter la compréhension des phénomènes géologiques, ce livre retrace l'histoire extraordinaire des 4 milliards d'années d'interactions entre la Terre et la vie. Les êtres vivants ont modifié leur environnement, et les forces géologiques ont influencé l'évolution de la vie. Les uns et les autres ont contribué à des changements climatiques majeurs.
À la lumière des recherches les plus récentes, ce livre propose un voyage dans le temps plein de péripéties?: choc de bolides interplanétaires, chimie des éléments, glaciations soudaines, tectonique des plaques... tandis que l'océan se peuple des premiers micro-organismes et, pour finir, la vie qui se diversifie et se lance à l'assaut des continents.
Mieux connaître le passé de la Terre pour mieux comprendre l'évolution du monde vivant et notre environnement actuel.
« Notre cerveau possède, dès la naissance, un talent que les meilleurs logiciels d'intelligence artificielle ne parviennent pas encore à imiter : la faculté d'apprendre.
Même le cerveau d'un bébé apprend déjà plus vite et plus profondément que la plus puissante des machines actuelles. Et cette remarquable capacité d'apprentissage, l'humanité a découvert qu'elle pouvait encore l'augmenter grâce à une institution : l'école.
Au cours des trente dernières années, d'importants progrès ont été réalisés dans la compréhension des principes fondamentaux de la plasticité cérébrale et de l'apprentissage.
Il est temps que chaque enfant, chaque adulte prenne la pleine mesure du potentiel énorme de son propre cerveau et aussi, bien sûr, de ses limites.
Le fonctionnement de la mémoire, le rôle de l'attention, l'importance du sommeil sont autant de découvertes riches de conséquences pour chacun d'entre nous. Des idées très simples sur le jeu, le plaisir, la curiosité, la socialisation, la concentration ou le sommeil peuvent augmenter encore ce qui est déjà le plus grand talent de notre cerveau : apprendre ! » S. D.