Réalisé par des milliers d'experts de toutes nationalités et adopté par les gouvernements à l'ONU, le rapport du Giec fait consensus. Sylvestre Huet, journaliste spécialiste des questions climatiques, le synthétise et le décrypte afin que chacun puisse y avoir accès.
Canicules à répétitions, incendies incontrôlables, hausse du niveau des océans, ravages dans la biodiversité, sécheresses, inondations et cyclones dévastateurs... Le climat évolue depuis près d'un siècle et ses effets sont autant perceptibles qu'inquiétants. Les preuves scientifiques sont sans équivoque : ce changement est le résultat de nos émissions de gaz à effet de serre. Il est une menace pour le bien-être humain, la sécurité alimentaire et bouleverse la géographie avec des risques de migrations massives et leurs conséquences imprévisibles.
Pourtant, il est encore possible d'atténuer le bouleversement climatique, à condition de mettre en oeuvre de toute urgence une politique collective adéquate. À l'aide d'extraits commentés des derniers rapports du Giec de 2021 et 2022, d'une quarantaine d'infographies et de cartes, cet ouvrage incontournable nous donne les clés pour comprendre et agir dès maintenant.
Edition enrichie. Et préface inédite attendue de Richard Powers.
Le mystère d'être un corps, un corps qui interprète et vit sa vie, est partagé par tout le vivant : c'est la condition vitale universelle, et c'est probablement elle qui mérite d'appeler le sentiment d'appartenance le plus puissant. Ainsi, les animaux sont pour nous à la fois des parents et des étrangers d'une immense altérité. Baptiste Morizot approfondit ici une série d'enquêtes philosophiques fondées sur la pratique du pistage. Il s'agit de pister à la fois les vivants sur le terrain et les idées que nous nous faisons d'eux dans la forêt des livres et des savoirs... Ce livre approche les animaux, humains compris, comme autant de «manières d'être vivant».
« C'est le sujet le plus important au monde, et il doit être porté par un maximum de voix, pour toucher le plus de personnes possible. ».
Greta Thunberg.
Plus de cent experts, écrivains, activistes et scientifiques internationaux, dont Naomi Klein, Margaret Atwood et Thomas Piketty, nous permettent de comprendre tous les enjeux de la crise écologique.
Un livre référence, qui donne les clés pour agir ensemble, maintenant.
Quelques mois avant sa disparition, Jim Harrison s'est longuement confié aux caméras de François Busnel et Adrien Soland. Ils en ont tiré un film, Seule la Terre est éternelle, à la fois portrait d'un écrivain en liberté, célébration de la nature sauvage et road movie au coeur de l'Amérique des grands espaces.
Dans ce récit très personnel, François Busnel raconte les coulisses d'un tournage pas comme les autres. Il brosse le portrait d'un homme au soir de sa vie, dont l'oeuvre ne cesse d'interroger notre rapport à la nature, et propose un voyage insolite à travers l'Ouest mythique, des forêts du Montana à la frontière mexicaine en passant par les réserves indiennes et quelques-uns des plus beaux sites des États-Unis.
Une anthologie inédite de textes de Jim Harrison accompagne ce testament spirituel et joyeux. Celui d'un écrivain merveilleusement iconoclaste, à la liberté de ton pleine d'irrévérence et qui dénonce le saccage de la Terre avec une sagesse teintée d'un humour ravageur.
«J'avais bien l'intention, ayant bouclé mon livre sur L'Humanité en péril, de ne pas vous laisser en paix (pas plus que moi-même) , et de persister à vous assommer par de nouveaux éléments, tant la question du dérèglement climatique et des conséquences du déclin du pétrole est trop ample pour être traitée en un seul volume.J'aurais de très loin préféré vous assurer de la continuation, avec d'autres méthodes que celles d'aujourd'hui, de nos modes de vie. L'honnêteté m'impose de vous dire que c'est là chose impossible et que nous devons avoir le cran de regarder ce bouleversement en face, sans déni, et dans tous ses effets.»
Le froid est un adversaire redoutable qui met tout le monde au diapason : qui ne s'adapte pas à ses rigueurs risque d'y laisser sa peau. Les bêtes font leur poil d'hiver, les hommes s'emmitouflent, et chacun rêve secrètement d'une hibernation qui ne prendrait fin qu'au retour des beaux jours. Mais au fait, qu'est-ce que le froid et comment délimiter son empire ?
Fort de ses voyages dans les régions du monde où le froid est le plus tenace, François Garde se propose de cerner cet adversaire à travers 99 textes surprenants, insolites, drôles, poétiques. Ces variations qui vous feront frissonner sont à savourer bien au chaud.
Défier les distances, chanter à tue-tête, incarner la grâce. Inspirer le poète et questionner le scientifique. Flirter avec l'Himalaya et caresser l'océan. Être fragile comme un souffle et résister tel le phénix. Qui peut rester indifférent à l'oiseau ? Durant quelques belles décennies, j'ai eu le privilège qu'il m'invite dans son intimité. À ses côtés, j'ai partagé ses peines et ses joies. Il m'a enrichi de ses expériences, de ses valeurs aussi. À tire d'aile, il m'a convié dans la communauté des ornithologues et celle des amoureux de la nature. Ce « Dictionnaire amoureux des oiseaux » retrace une complicité exceptionnelle avec le peuple des airs. Il revisite aussi tant de combats et d'espoir. Il valorise les oiseaux les plus admirables, de même que ceux qui s'épanouissent en cohabitant à nos côtés.
Jamais autant qu'aujourd'hui la société ne s'est tournée avec enthousiasme vers l'oiseau. En quelques décennies, la Ligue pour la Protection des Oiseaux est passée de 3 salariés et 3 000 membres à 550 salariés et 65 000 membres. Le « birdwatching » devient un « sport national » pratiqué en famille. Les jardins s'enrichissent de nichoirs et de mangeoires. Partout l'oiseau s'invite dans notre quotidien. En découvrant l'oiseau, la société marche dans les pas de Léonard de Vinci, Maurice Genevoix, George Sand, Jacques Prévert et tant d'autres passionnés du peuple des airs qui trouvent légitimement leur place dans ce dictionnaire comptant près de 150 entrées.
À votre tour de picorer l'anecdote, de survoler l'histoire ou de vous poser aux côtés des merveilleux emplumés qui se donnent en spectacle.
Étrange obsession française : parier sur une énergie devenue marginale dans le monde, plus coûteuse que les énergies renouvelables, et créant des risques incommensurables. Mais le nucléaire n'est pas seulement le signe de la faillite de la classe dirigeante du pays. Il exprime une vision du monde dépassée, rêvant d'une croissance sans limite et permettant de maintenir un ordre inégal et autoritaire. Face au climat, il nous faut repasser par la raison : les voies de l'avenir sont une économie vraiment sobre et reposant sur les énergies renouvelables.
« Voir un lien entre la pollution de l'air, la biodiversité et la covid-19 relève du surréalisme, pas de la science ! », affirmait Luc Ferry en mars 2020. Voilà un philosophe bien mal informé. Car, depuis les années 2000, des centaines de scientifiques tirent la sonnette d'alarme : les activités humaines, en précipitant l'effondrement de la biodiversité, ont créé les conditions d'une « épidémie de pandémies ».
Mobilisant de nombreux travaux et des entretiens inédits avec plus de soixante chercheurs du monde entier, Marie-Monique Robin apporte enfin une vision d'ensemble, accessible à tous. Le constat est sans appel : la destruction des écosystèmes par la déforestation, l'urbanisation, l'agriculture industrielle et la globalisation économique menace directement la santé planétaire.
Et si, plutôt que la course vaine aux vaccins ou le confinement chronique de la population, le seul antidote était la préservation de la biodiversité ?
Une vie au-delà de la Terre est-elle possible ?
À la recherche de réponses avec l'astrobiologiste Nathalie A. Cabrol.
À mi-chemin entre les mémoires d'une grande scientifique et le récit d'explorations extrêmes, le livre de Nathalie A. Cabrol fascine, questionne et nous confronte aux origines et à l'avenir de l'humanité. L'astrobiologiste tente de répondre à une question qui nous habite tous : y a-t-il une vie en dehors de la Terre ? Malgré un regard tourné vers les étoiles, la scientifique garde les pieds sur Terre et fait du changement climatique une priorité de son travail de recherche. Un plaidoyer pour une compréhension du monde et de l'univers comme un tout vivant.
Après avoir participé à la mission Mars Exploration Rover de la NASA, l'astrobiologiste Nathalie A. Cabrol est aujourd'hui directrice scientifique du Centre Carl Sagan de l'Institut SETI, une organisation à but non lucratif qui cherche à comprendre et à expliquer l'origine de la vie dans l'univers.
Comment la forêt nous sauvera si nous la laissons faire.
Peter Wohlleben est forestier depuis vingt ans. Grâce à ses livres, traduits dans le monde entier, il a fait découvrir la vie secrète des arbres et ses enseignements à des millions de lecteurs.
Dans sa forêt en Allemagne, qui est comme un laboratoire à ciel ouvert, il est le témoin des bienfaits de l'écosystème forestier, de son action sur le cycle de l'eau, les sols et la qualité de l'air que nous respirons, surtout quand le climat change.
Peter Wohlleben nous montre ainsi comment les arbres s'adaptent déjà au changement climatique et comment la forêt peut compenser ses effets. Mais les arbres sont aussi une matière première ; ils font l'objet d'une exploitation intensive, dont les conséquences menacent directement notre avenir. En s'appuyant sur la science, la nature et son expérience unique, Peter Wohlleben dénonce les pratiques de l'industrie forestière et lance un appel à laisser se développer librement les forêts du futur.
La forêt peut être notre meilleure alliée pour préserver une planète vivable... mais seulement si nous la laissons faire.
Depuis les forêts du Yellowstone aux crêtes du Kirghizstan, des steppes du Haut-Var à la terrasse de son appartement, Baptiste Morizot nous invite à partir sur les traces d'êtres hors du commun, souvent mythifiés : les grands prédateurs - ours, loups, panthères des neiges... À travers différents récits de pistage, l'auteur nous propose ainsi de porter notre attention sur le vivant simultanément autour de nous et en nous, et apprendre à cohabiter avec lui.
Que diraient les arbres si on les écoutait ? A la suite de son premier livre «Et si on écoutait la nature ?» (Payot), Laurent Tillon s'attache aujourd'hui à raconter l'histoire d'un chêne pédonculé bien particulier de la forêt de Rambouillet. Alliant une sensibilité naturaliste développée depuis l'adolescence aux découvertes scientifiques les plus récentes, l'auteur est pour la première fois en mesure de réaliser la biographie de cet arbre majestueux en pleine force de l'âge. A travers la vie pleine de suspense et de rebondissements de ce chêne, c'est l'occasion de brosser, avec tendresse et humour, les portraits étonnants de toute une galerie d'êtres qui interagissent avec lui, du champignon invisible (mais néanmoins indispensable) au cerf et au loup en passant par le capricorne, le mulot et bien d'autres encore. Bien qu'en apparence parfaitement immobile, «Quercus» tisse des liens indéfectibles avec tous les habitants de la forêt. Prédation bien sûr, mais surtout coopération et alliances à tous les étages, du sous-sol à la canopée. Ayant dressé ses premières feuilles quelques décennies avant la Révolution française, dans un paysage de lande arborée difficilement imaginable aujourd'hui, «Quercus» raconte aussi un volet de l'histoire tumultueuse des hommes à travers leurs relations complexes et ambigües aux arbres. De la forêt royale vouée au seul divertissement de la cour jusqu'au souci du végétal qui irrigue maintenant des pans entiers de la société, Laurent Tillon évoque avec empathie l'émergence et l'évolution de la sensibilité au vivant.
La maison brûle ! La crise climatique est là qui menace l'équilibre du monde. Des mouvements sociaux ont déclaré l'état d'urgence social et écologique. Mais pourquoi sommes-nous incapables d'agir en conséquence ? Comment éteindre l'incendie ? Depuis plus de vingt ans, Naomi Klein se fait l'écho incisif de la guerre économique qui prend pour cibles les individus et la planète. Elle propose ici la mise en oeuvre du plan de sauvetage : un «New Deal» vert.
Loin d'être le remède miracle aux crises auxquelles nous faisons face, la croissance économique en est la cause première. Derrière ce phénomène mystérieux qui déchaine les passions, il y a tout un système économique qu'il est urgent de transformer.
Dans cet essai d'économie accessible à tous, Timothée Parrique vient déconstruire l'une des plus grandes mythologies contemporaines : la poursuite de la croissance. Nous n'avons pas besoin de produire plus pour atténuer le changement climatique, éradiquer la pauvreté, réduire les inégalités, créer de l'emploi, financer les services publics, ou améliorer notre qualité de vie. Au contraire, cette obsession moderne pour l'accumulation est un frein au progrès social et un accélérateur de l'effondrement écologique.
Entre produire plus, et polluer moins, il va falloir choisir. Choix facile car une économie peut tout à fait prospérer sans croissance, à condition de repenser complètement son organisation.
C'est le projet de ce livre. Explorer le chemin de transition vers une économie de la post-croissance.
À travers le récit d'histoires extraordinaires, Stefano Mancuso, scientifique de renommée internationale, nous accompagne dans le voyage imperceptible et intelligent que font les plantes pour conquérir le monde.
Dans le désert des Mojaves, une grotte jalousement gardée abrite les derniers représentants d'une espèce de poissons minuscules. En Australie, des scientifiques s'efforcent de créer des coraux capables de supporter l'acidification des océans. Autour de Chicago, la flore aquatique n'a pu être sauvée qu'en électrifiant une rivière.Dans La 6e Extinction, salué unanimement comme un événement lors de sa parution et récompensé par le prix Pulitzer, l'autrice dressait le constat implacable de ce que l'homme fait subir à son environnement. Avec Des poissons dans le désert, une surprenante enquête, elle raconte comment, pour réparer les dommages causés par l'activité humaine, nous en sommes venus à nous substituer à la Nature. Pour le meilleur et pour le pire.Elizabeth Kolbert pointe de façon incisive le combat absurde, mais louable, de l'homme qui tente de réparer ce que l'anthropocène a détruit. Anne Quéméner, Sud Ouest.Traduit de l'anglais (États-Unis) par Hélène Borraz.
En 2001, constatant que leur grand domaine de Knepp, dans le Sud-Est de l'Angleterre, cultivé de façon intensive, est dans une impasse environnementale, Isabella Tree et son mari décident de le réensauvager en laissant les processus écologiques naturels prendre les commandes. Vingt ans plus tard, Knepp est considéré comme un exemple de restauration et de régénération de la nature.
Comment une ferme est revenue à la nature après des décennies d'agriculture intensive, comment des terres agricoles dégradées sont r edevenues un écosystème fonctionnel, plein de vie : laisser la nature prendre le dessus y a ramené une profusion de plantes et d'animaux, la biodiversité animale et végétale s'est épanouie, les sols ont repris vie, les paysages se sont embellis, une oasis de vie g énéreuse s'est créée. Le réensauvagement, une expérience extraordinaire pour rendre sa valeur à la terre, un processus visant à maximiser la richesse de l'écosystème.
« Le climat change ? mais il a toujours changé ! » « le co2 ? ce n'est pas un poison ! » « les ours polaires ? ils prospèrent sur la banquise ! » « prévoir le climat ? mais on n'est même pas capable de prévoir la météo de la semaine prochaine ! » « de toutes façons, l'être humain s'est toujours adapté et s'adaptera encore ! » Qui n'a jamais entendu ou lu ces idées reçues ?
Alors que la réalité du changement climatique devient de plus en plus tangible, alors que pour les climatologues, la responsabilité humaine ne fait plus aucun doute, les climatosceptiques s'engouffrent dans la moindre formulation imprécise ou la moindre contradiction apparente et continuent à faire circuler des informations erronées, relayées jusqu'à plus soif sur les réseaux sociaux.
Acteur majeur de la recherche sur le climat en France, le CNRS considère que lutter contre cette désinformation fait partie de ses missions. Il a choisi de travailler avec le bloggeur BonPote et la graphiste Claire Marc pour offrir au lecteur cette bande dessinée, qui permet d'aborder simplement des concepts qui le sont moins.
Sous l'apparente légèreté du graphisme, cet ouvrage couvre des enjeux fondamentaux, et rend compte de ce que l'on sait vraiment sur le changement climatique, ainsi que de la façon dont ce savoir est construit. C'est ce qui fait la force de cet ouvrage.
Incendies, tempe^tes, canicules : l'e´te´ 2022 a permis a` chacun de prendre conscience que nous vivons au coeur d'une nature transforme´e par l'activite´ humaine, une nature blesse´e.
Il est donc urgent de ne plus la fantasmer. La vision d'une nature faite de grands espaces et de fore^ts primaires ou` se croisent des animaux sauvages est devenue obsole`te. La pollution, la perte de la biodiversite´ et le re´chauffement climatique ont impacte´ tous les e´cosyste`mes. A` l'e`re de l'Anthropoce`ne, en dehors de quelques re´serves naturelles, il n'existe plus de nature vierge. Bien des paysages de notre enfance ont d'ailleurs disparu.
Cet essai ose affronter les questions qui de´rangent, et qu'il n'est plus possible d'esquiver : a` l'heure du re´chauffement climatique, quels liens sensoriels et e´motionnels pouvons-nous tisser avec notre environnement? Quel type de plaisir et d'e´merveillement pouvons-nous encore y trouver? Pourra-t-on ressusciter les paysages disparus?
En nous faisant voyager de la mer Baltique au lac Titicaca, en passant par les collines de Bourgogne, Tai¨wan ou la passe de Tiputa, Alexandre Lacroix nous ouvre les yeux sur la nature que nous habitons de´sormais. Une lucidite´ d'autant plus importante qu'elle ne conduit ni a` la tristesse, ni a` l'abattement, mais a` l'engagement.
Amis de longue date, Pierre Rabhi, Fabrice Nicolino et Bernard Chevilliat souhaitaient depuis longtemps confronter leurs visions.
Ils avaient entrepris de le faire en octobre 2021. Pierre Rabhi a quitté ce monde le 4 décembre 2021 avant que la rédaction de cet ouvrage ne soit achevée. Mais la matière était déjà là, fruit d'heures d'échanges enregistrées et d'une longue cohabitation amicale sans compromission.
Pierre Rabhi, philosophe et chantre de l'agroécologie natif du Sahara, Fabrice Nicolino, journaliste et activiste (« Nous voulons des coquelicots ») venu du « sous-prolétariat de la banlieue » et ayant survécu à deux attentats (dont celui de Charlie Hebdo), et Bernard Chevilliat, biologiste franco-anglais ardéchois d'adoption et fondateur de l'entreprise de cosmétique bio Melvita et de la revue Ultreïa !, ont en effet des parcours de vie singuliers mais ils ont tous trois oeuvré, chacun dans leur sphère et à leur niveau, à l'émergence d'une société plus écologique et plus humaine.
Ils reviennent ici à bâtons rompus sur leurs trajectoires de vie, les prémisses philosophiques et métaphysiques de leurs démarches, leurs visions de l'avenir ou encore les propos polémiques qui ont pu blesser l'agroécologiste humaniste au terme de sa vie.
Un ouvrage testamentaire pour Pierre Rabhi et un livre d'espérance pour ses deux amis.
Promu par l'OCDE depuis 1972, le principe pollueur-payeur impute au pollueur les frais de prévention, de réduction et de lutte contre la pollution qu'il génère. On le rencontre sous de multiples formes - marchés carbone, taxes environnementales, compensation écologique - et on lui prête de nombreuses vertus, notamment celle de remettre les entreprises dans le droit chemin grâce à ses effets incitatifs.
Mais en réalité, le principe pollueur-payeur autorise surtout les industriels à polluer en toute impunité - moyennant finance ! Les législations successives vont ainsi dans le même sens : plutôt que de contraindre les entreprises à diminuer leur usage du plastique ou leurs émissions de CO2, elles appliquent des mesures correctives en cas d'« externalités négatives ». Flore Berlingen dénonce la faiblesse de dispositifs qui évacuent tout débat public sur les sources de pollution et qui retardent l'adoption de mesures à la hauteur de l'urgence écologique.
Face à l'appauvrissement démocratique auquel nous condamne le principe pollueur-payeur, elle nous invite à faire le choix de la délibération et à nous inspirer plutôt du principe hippocratique primum non nocere (« d'abord ne pas nuire ») pour prendre soin de nos communs environnementaux.
La nature nous relie les uns aux autres et à l'ensemble du vivant. Mais quelles expériences en avons-nous aujourd'hui??
Celles-ci, ou leur absence, façonnent-elles nos façons de vivre et de penser, d'agir et de gouverner?? Existe-t-il une valeur ajoutée de l'expérience de nature pour l'éthique et la politique?? Il est urgent de préserver un «?souci de la nature?» qui soit au coeur des institutions, des politiques publiques, de nos dynamiques de transmission et d'apprentissage.
Cet ouvrage, s'affranchissant des frontières disciplinaires, interroge, de l'enfance à l'âge vieillissant, de l'individu aux différents collectifs qui organisent nos vies, la spécificité des expériences de nature, et de leur éventuelle extinction. Il aborde également l'hypothèse de l'amnésie environnementale, mais aussi les nouveaux modes de partage et de reconnexion avec la nature, et leur continuum avec notre humanisme.
Une invitation à inventer un mode de partage.
Après le film DEMAIN sorti en 2015, Cyril Dion réalise son deuxième long-métrage, ANIMAL (sortie prévue à l'automne 2021), cette fois consacré à l'exploration d'une variété de cohabitations harmonieuses entre les humains et l'ensemble du vivant. Accompagné de 2 adolescents, Bella et Vipulan, ils vont à la rencontre de personnalités telles que Philippe Descola, Baptiste Morizot, Jane Goodall et bien d'autres. Le regard des deux jeunes gens sur le monde vivant va s'en trouver totalement bouleversé... C'est ce que raconte le film et, plus encore, ce livre qui prend le temps d'aller au fond des choses et de tirer le maximum de chaque rencontre.